Créée au Ier siècle avant JC, la Neuvième Légion (Legio IX Hispana ou Neuvième Légion Hispanique) était l'une des troupes les plus redoutées de l'armée romaine. L'unité légendaire combat sur presque tous les fronts mais, après trois siècles de bons et loyaux services, elle disparaît mystérieusement des archives romaines. A-t-elle été vaincue par les Pictes ? A-t-elle été bannie après une cuisante défaite ? A-t-elle participé à la construction du mur d'Hadrien ? Autant d'hypothèses qui ont contribué à entretenir le mythe de la Neuvième Légion jusqu'à aujourd'hui.
La curiosité du jour est un indice pour nous permet de poursuivre notre petite enquête sur la neuvième légion romaine qui, selon la légende, aurait disparu au IIème siècle de notre ère (cf Qu'est-il vraiment arrivé à la Neuvième Légion Romaine ?, Le mystère de la 9ème légion romaine est-il enfin résolu ? et L'aigle de la neuvième légion romaine). On sait grâce à une inscription découverte en 1854 que la Legio IX Hispana a fait escale à Eburacum (l’actuelle ville de York), fondée en 71 ap. J.-C. Elle a ensuite poursuivit son chemin vers le Nord.
Alors que les studios hollywoodiens viennent de sortir The Eagle, un nouveau péplum (sortie en France prévue le 20 avril 2011), une équipe de chercheurs prétend avoir résolu l'énigme qui plane depuis des siècles sur la disparition de la 9ème légion romaine aux alentours de 108 apr. J.C. Selon les historiens, le roman de Rosemary Sutcliff, The Eagle of the Ninth (L'Aigle de la 9ème légion), qui a inspiré le film de Kevin Macdonald, serait basé sur des hypothèses historiques solides.
Les chercheurs de l’Université de Reading apportent un nouvel éclairage sur l’artefact qui apparaît dans le nouveau film de Kevin Macdonald, The eagle of the ninth (L’aigle de la neuvième), avec Channing Tatum, Jamie Bell et Donald Sutherland, dans les rôles principaux.
Le site Internet Rome Reborn (littéralement "Renaissance de Rome" ou "Rome ressuscitée") présente une galerie d'images et de vidéos en 3D qui sont autant de reconstitutions de la cité antique, depuis sa création à la fin de l'Age de Bronze (environ 1 000 ans avant JC) jusqu'à la dépopulation de la ville au début du Moyen-Age (aux alentours de 550 après J.C.).
Noel Malcolm, spécialiste de Thomas Hobbes et professeur au All Souls College de l'Université d'Oxford au Royaume-Uni. Dans un article paru dans le dernier numéro de The Historical Journal et intitulé An Unknown Policy Proposal By Thomas Hobbes, il présente un document inédit et non-daté dans lequel le fameux philosophe expose sa vision de la politique à mener dans la série de conflits qui opposa les Royalistes, les Parlementaires, les Covenantaires écossais et les confédérés irlandais, au cours de la Guerre des trois royaumes (1639-1651) et des guerres civiles (1642-1651) qui secouèrent l'Angleterre durant les règnes de Charles 1er et de son fils Charles II.
La légende nous dit qu'Arthur, fils du chef de clan Gallois Uther Pendragon, aurait été un roi puissant et avisé, maître du somptueux châteaux de Camelot et leader charismatique capable de réconcilier les peuples. Arthur, armé de la célèbre Excalibur, aurait combattu tous ses ennemis sans jamais faiblir et conquit l'Angleterre. Trahit par son neveu Mordred, il serait mort à Avalon. A cela viennent se greffer les épisodes des chevaliers de la Table Ronde, de la quête du Graal et de l'adultère de la Reine Guenièvre. La légende arthurienne s'expose à la BNF jusqu'au 24 janvier 2010. Par ailleurs, l'Université de Newport au Pays de Galles a produit une vidéo intitulée Reclaiming King Arthur, The Legend in the Landscape.
Pour faire écho à la brève histoire du pantalon féminin, je vous propose aujourd'hui celle de la chemise masculine... qui en a vue aussi de toutes les couleurs ! En effet, contrairement à l'idée reçue, les jeunes membres des gangs américains ne sont pas les premiers à afficher leur appartenance grâce à leurs vêtements. Depuis la Rome antique, en passant par la période noire de la seconde guerre mondiale, et jusqu'à la crise politique qui déchire actuellement la Thaïlande, la chemise permet d'exposer la couleur des idées de son propriétaire.
L'histoire commence en 53 avant J.C. Marcus Crassus, général romain affronte les Parthes à la bataille de Carrhes au Sud est de la Turique. L'affrontement tourne à la boucherie pour l'armée romaine qui perd 30000 hommes (dont 20000 morts). Ici, la légende commence: des légionnaires romains auraient réussi à échapper au carnage. Pour éviter les Parthes, ils se seraient dirigés vers l'Est, vers la Chine, errant dans les steppes. Le mythe de la légion perdue débute.
Non ce n'est pas une recette de cusine qu'Historizo vous propose mais une découverte effectuée près de Vindolanda en Angleterre connu aussi sous le nom de fort romain de Chesterholm. Le site de Vindolanda se trouve sur la première frontière de la Bretagne romaine ou Britania marquée par la chaussée Stanegate. Vindolanda fut une installation romaine importante occupée durant près de 300 ans. Elle fut construite avant l'édification du célèbre mur Hadrien puis d'être incorporée dans son réseau de forts.
Les anglais souvent disent n'avoir pas connu d'invasion depuis le Normand Guillaume le Conquérant. Pourtant, une récente exposition, Royal River: Power, Pageantry and the Thames (la puissance, le faste et la Tamise) pour le jubilé de diamant de la reine, nous rappelle une autre histoire. Nous sommes en 1654, la première guerre anglo-néerlandaise se termine par une victoire militaire anglaise et la reconnaissance du "Navigation Acts".
Peter Easton était un marin anglais devenu pirate par inadvertance. En 1602, ce cher Peter voguait entre Angleterre et Terre Neuve avec une lettre de marque de la reine Elisabeth lui donnant l'autorisation de protéger les flottilles de pêche anglaises, de couler les navires espagnols et autres fantaisies flottantes non identifiées voir françaises.
15-22 Mai 1704, la brigandine « Charles » jette l'ancre au port de Marblehead (au nord de Boston près de Salem, Massachusetts, USA maintenant, Angleterre à l'époque). Ses cales sont pleines du butin d'une course d'une année environ. Le « Charles » est un navire corsaire armé par de riches marchands et citoyens de Boston. Charles Hobby, le Colonel Nicholas Paige, Willaim Clarke, Benjamin Gallop et John Colman contribuent ainsi à l'effort de guerre anglais contre les français installés en Arcadie et à Terre-Neuve.
Le vie trépidante de William Kidd, marchand, rebelle, aristocrate et marin. Un cocktail détonnant, qui placera Kidd, à de nombreuses reprises et pour de nombreuses raisons, sous les bonnes ou mauvaises grâces de la couronne d'Angleterre.
Nous commémorons cette année le 400 ème anniversaire de la mort du Caravage (1571-1610). Après l'exposition "Caravage vs Bacon" à la galerie Borghèse de Rome, les Écuries du Quirinal inauguront une rétrospective (du 18 janvier au 13 juin 2010) présentant de nombreux chefs-d'œuvre du peintre bolonais, parmi lesquels "Bacchus des Offices", les "Musiciens du Metropolitan" ou le "Repas à Emmaus". Par ailleurs, une équipe d'anthropologues italiens a annoncé, fin décembre, le début d'une enquête visant à éclaircir les causes de la disparition de l'artiste, décédé dans de mystérieuses circonstances, le 18 juillet 1610 à Porto Ercole en Toscane.
William Kidd est un fidèle sujet britannique des colonies d'Amérique. C'est un riche marchand de New-York, marin, défenseur de l'Angleterre contre les Français. En somme, un homme respectable, exécutant pour le compte d'un conglomérat d'hommes puissants (comte, ministres et autres gouverneurs) une chasse aux pirates le long des côtes américaines.
En tout cas, c'est l'image de Kidd à son départ. Mais très vite, l'homme surprend son monde. Il part bien à la chasse aux pirates mais ceux d'Indes Orientales plutôt que d'Indes Occidentales. Y-aurait-il eu méprise sur les termes?
Le 3 septembre 1783, au 1er étage de l'Hôtel d'York (56, rue Jacob à Paris), les représentants du royaume d'Angleterre (David Hartley) ainsi que des 13 colonies américaines (Benjamin Franklin, John Jay et John Adams) signent le Traité de Paris qui marque la fin de la guerre d'indépendance et, de facto, la naissance des États-Unis.
Le 25 octobre 1415, pendant la guerre de Cent ans (1337 à 1453), la chevalerie française est anéantie par les troupes du jeune roi d’Angleterre Henri V (1387-1422), à Azincourt au nord de la Somme.
Exit le footballeur français Thierry Henry (18,7 millions d'euros annuels), le boxeur philippin Manny Pacquaio (29,6 millions d'euros), le joueur de tennis suisse Roger Federer (48,2 millions d'euros) et même le golfeur américain Tiger Woods (70,5 millions d'euros), il faut remonter jusqu’à l'Antiquité pour dénicher le sportif le mieux payé de tous les temps.
2011 sera-t-elle l'année de la bière en histoire? Commençons par chez nous avec la découverte d'une brasserie de 2500ans, soit datant de l'âge de fer, à Roquepertuse au Nord de l'étang de Berre dans les Bouches-du-Rhône. Si la production et la consommation de vin sont connues depuis l'Antiquité, amphores à l'appui, les preuves d'une production de bière restent rares et souvent incomplètes.
Ceux qui ont suivi la progression de l'ouragan Irene sur la côte Est des États-Unis, se sont peut-être demandé pourquoi on lui a donné un inoffensif prénom féminin. S'agit-il de la déesse grecque de la paix, Eiréné ou Irene, l'une des trois Heures qui désignent, non pas les divisions du jour, mais celles de l'année, c'est-à-dire les saisons (le Printemps, l’Été et l'Hiver)? Homère les nomme les portières du ciel. Le nom d'une Harpie, comme Aello (Bourrasque), semblerait plus approprié. Par ailleurs, dans les traditions catholique et orthodoxe, on connait plusieurs Sainte Irène, dont les martyres du IVème siècle, Irène de Thessalonique et Irène de Rome, ainsi que les impératrices byzantines Irène l'Athénienne (752-803) et Irène Piroska ou Eirene (1088-1134).
Allez, laissons de côté Stonehenge, pour aller voir aux Orcades. Toujours fertile en découvertes archéologiques, les petites îles écossaises, reviennent à la charge avec le site de Ness of Brodgar. Ce lieu est d'abord connu pour son cercle de pierres dressées: l'anneau de Brodgar. Puis, ce sont les restes d'un temple qui ont été découverts et explorés. Les fouilles continuent et révèlent quelques surprises.
A l'approche des vacances d'hiver, l'équipe de Cafeduweb, vous propose de faire le point sur les meilleures expositions à venir en 2012 à Paris et en région. Dans ce calendrier, nous avons essayer de tenir compte de toutes les périodes historiques (Antiquité, Moyen-Age, …).
Le pirate du jour est Eustache le moine, dit le moine noir. Bandit de grand chemin, spadassin, vengeur et marin, Eustache est un personnage haut en couleur qui a trouvé sa place dans la culture populaire et les chansons médiévales.
La controverse débute en octobre 2005, lorsqu'un archéologue amateur, Semir Osmanagić, annonce qu'il a découvert une pyramide sur la colline de Visočica (213 m de haut) à 25 km au nord ouest de Sarajevo. Des journalistes du monde entier se déplacent en Bosnie et près de 400 000 touristes visitent le site. Les fouilles débutent en avril 2006. Pourtant, les experts restent sceptiques et, en décembre de la même année, une pétition internationale dénonce « le canular cruel » et le « gaspillage de ressources » que constituent les recherches de la fondation. Depuis, 4 nouvelles pyramides auraient été détectées, dont deux grâce à la NASA.
Lors de sa sortie aux États-Unis, le film de R. Emmerich, s'inspirant de la prophétie transmise par les Mayas dont le calendrier prendrait fin le 21 décembre 2012, a créé un petit mouvement de panique qui a obligé la NASA a publier un ferme démenti sur Internet. Décidément, ce monde dont on prévoit la disparition depuis des millénaires semble coriace ! Des Assyriens, en passant par Savonarole ou Nostradamus, et jusqu'à nos meilleurs affabulateurs contemporains (y compris papes, mathématiciens, astronomes, égyptologues et créateurs de mode mal éclairés) s'y sont tous cassés les dents. Apocalypse, Armageddon ou déluge, le scénario de la fin du monde semble prendre un peu l'eau.
Au 1er siècle avant notre ère, Muziris assurait les échanges commerciaux entre l'Inde et l'Empire romain. Or, ce port florissant semble avoir disparu du jour au lendemain. Les archéologues ont longtemps cherché ce comptoir mythique, connu localement sous le nom de Muciri ou Vanchi. Néanmoins, un groupe de chercheurs travaillant dans le petit village de Pattanam dans le Kerala, au sud-ouest de l'Inde, pourraient avoir résolu le mystère.
En période de conflits, il n'y a pas que les hommes qui participent à l'effort de guerre. Les animaux aussi sont appelés sous les drapeaux. Certains sont utilisés comme moyens de transport, d'autres comme messagers, boucliers, détecteurs de gaz toxiques, alarmes anti-bombes ou armes antichars. Éléphants, chevaux, chiens, chats, pigeons et dauphins ont ainsi payé un lourd tribut à l'esprit belliqueux des hommes. D'autres projets animaliers tels que les rats-explosifs ou les chauves-souris-bombes n'ont heureusement pas fait long feu.
Bien que l'équipe de Cafeduweb travaille pratiquement en 3X8 pour assurer une mise à jour régulière du site, certains d'entre nous se sont accordés une pause estivale bien méritée. C'est donc le moment propice pour faire un petit point de l'année écoulée sur le comptoir d'Historizo, d'autant que nous fêtons ce-mois-ci le premier anniversaire de la V5 (la cinquième version de Cafeduweb), un instrument super performant.
Notre cabinet de curiosités s'enrichit aujourd'hui de trois extraits de mémoires et traités originaux, datant du début du 19ème siècle. Les auteurs, deux généraux français et un journaliste anglais, y énumèrent les grands principes de l'espionnage et du contre-espionnage sous Napoléon. Outre le cabinet noir, placé sous la houlette du directeur général des Postes, le comte de Lavalette; le 4ème bureau, placé sous l'autorité du ministre de la Guerre, Louis-Alexandre Berthier; le préfet de police, Louis Nicolas Dubois; le chef de la police secrète, Pierre Marie Desmarest; les hauts serviteurs de l'État, tels Charles-Maurice de Talleyrand et Joseph Fouché; ou les espions célèbres, comme Charles Louis Schulmeister; de nombreux anonymes ont alimenté les services de renseignements du Directoire et de l'Empire.