Une équipe d'archéologues italiens a annoncé l'exhumation des vestiges d'un bâtiment datant du 6ème siècle avant J.C, dont les techniques de construction et d'assemblage ressemblent un peu à celle d'un meuble Ikea. Les chercheurs ont d'ailleurs retrouvé le mode d'emploi, gravé dans la pierre.
Une équipe d'archéologues de l'Université du Colorado, dirigée par l'anthropologue Christopher Fisher, a annoncé la découverte des vestiges d'un ancien centre urbain, situé au cœur de l'empire Purépechas dans le basin du lac Pátzcuaro (État de Michoacán) sur la côte Pacifique du Mexique.
Les archéologues ont montré que les premiers habitants du Nouveau-Monde ont construit d'impressionnants complexes architecturaux (cf: Poverty Point: richesse préhistorique des Amérindiens) composés de buttes de terre ou d'argile. Les monticules ou les anneaux de fortifications étaient parfois constitués d'un amas de coquilles (d'huîtres, de conques, de palourdes et de moules).
Nous savons que l'histoire des Amériques n'a pas débuté avec la colonisation européenne. Avant que Christophe Colomb ne débarque au Nouveau-Monde, l'Amérique du Nord était peuplée depuis plus de 10 000 ans. Il y a environ 5 500 ans, ces populations ont commencé à élaborer des structures publiques à grande échelle.
Depuis plusieurs années les chercheurs américains du Lunar Legacy Project mènent une campagne visant à inscrire le site atterrissage d'Apollo 11, la Mer de Tranquilité, au Patrimoine Mondial de l'Humanité. Il s'agit d'éviter que des objets de la mission soient revendus aux enchères ou sur des sites Internet comme e-bay. Les archéologues de l'espace ont récemment gagné une première bataille puisqu'ils ont obtenu de l'État de Californie qu'il classe les vestiges d'Apollo 11 au tableau de l'Office of Historic Preservation.
En ces temps de désordres politiques, certains d'entre nous éprouvent peut-être quelques nostalgies pour les idées révolutionnaires. Hauts les cœurs camarades, relevons la tête et marchons sur le musée d'Orsay à Paris. Jusqu'au 27 juin, un modèle de guillotine y tient la vedette à l'occasion d'une exposition intitulée Crime et Châtiment. Il s'agit d'un spécimen conçu par Léon Alphonse Berger en 1872. C'est Robert Badinter, l’ancien garde des Sceaux qui a fait voter l’abolition de la peine de mort en septembre 1981, qui a eu l’idée de cette exposition.
Bien sûr, nous savons que notre vision de l'histoire est souvent tronquée ou altérée. Heureusement les techniques modernes nous permettent d'éclairer quelques zones d'ombres. Les chercheurs sont aujourd'hui capables de reconstituer un monument en 3 dimensions sur un écran d'ordinateur, de coloriser un film en noir et blanc et de restituer les couleurs originelles d'un monument. On pense, par exemple, à la cathédrale d'Amiens et à son spectacle son et lumière. Mais sait-on que les Grecs et les Romains aussi aimaient les pigments ?
Une équipe d'archéologues ghanéens et britanniques vient annoncer la découverte de sculptures, vieilles de 800 à 1400 ans, près du village de Yikpabongo au nord du Ghana. Ces statuettes en argile, témoignent de l'existence en Afrique de l'Ouest, d'une civilisation pré-islamique sophistiquée mais inconnue jusqu'alors.
Si la Grande Muraille de Chine est visible depuis la lune, elle n'est pas pour autant si facile à localiser. Pour preuve, le China Daily a annoncé, début février, la découverte d'une nouvelle portion de muraille dans les provinces de Gansu et Shaanxi, au nord ouest du pays. C'est ainsi 726 km de remparts supplémentaires qui viennent s'ajouter au 8,852 km connus. L'ensemble représente une distance égale à celle séparant Londres et Tokyo.
Après la seconde guerre mondiale et l'invasion de l'URSS par les Nazis, le pouvoir central se lance dans un plan de reconstruction basé sur le développement des ressources énergétiques et notamment pétrolières.