©

Qui ? Quoi ? Quand ?

Les Cafenautes font preuve quotidiennement d'une abnégation sans relâche pour vous informer de l'actualité historique sur le comptoir d'Historizo. En dépit de nos efforts amateurs et néanmoins passionnés, il nous est impossible d'être sur tous les fronts. Aussi pour pallier ce pénible manque de temps, nous avons décidé de sacrifier notre légitime repos dominical (au moins de temps en temps) et de créer une revue presse. Le but ne sera pas de piller sans vergogne les trésors d'information disséminés sur Internet mais de vous donner un aperçu des thématiques abordées sur d'autres sites: gros titres (ou buzz dans le langage ratifié par la blogosphère), parutions de livres, expositions, etc. Nous débutons aujourd'hui avec l'identité nationale pour finir sur cette question cruciale : Faut-il cloner Néanderthal ?

Ces dernières semaines, l'Hexagone a été largement pollué par le débat sur l'identité national(ist)e. En réponse à une invitation du gouvernement à s'exprimer sur la question l'historien Michel Winock, a créé un blog sur le site de la revue L'histoire dont il est le co-fondateur. Il y publie régulièrement des billets d'humeur autour de ce débat sulfureux.
René Descartes, considéré à juste titre comme le fondateur de la philosophie moderne, avait quant à lui déjà répondu à cette épineuse question identitaire. Sa réponse réside en une formule concision enfantine et sans appel: "Je pense donc je suis". Mais ce discours semble avoir irrité quelques fervents apôtres de la méthode à l'arsenic. C'est ainsi, nous dit le professeur Theodor Ebert de l'Université d'Erlangen en Bavière, que M. Descartes succomba (non à une pneumonie engendrée par le déplorable climat norvégien) mais à l'absorption d'une hostie empoissonnée concoctée par un certain François Viogué.
En Égypte, un pays où la météo est plus clémente, les préoccupations du Dr. Zahi Havass sont d'ordre essentiellement personnelles... pardon... familiales. Sous les feux des projecteurs, il s'intéresse en effet volontiers à la généalogie des pharaons. Ainsi, grâce à la génétique, on sait aujourd'hui que KV55 et KV35YL sont le papa et la maman de Toutankhamon.
Mais tout le monde n'a pas eut la chance d'avoir des parents égyptiens. On pense aux petits Carthaginois par exemple, qui, croyait-on savoir, étaient sacrifiés par leurs géniteurs. En fait, les chercheurs de l'Université de Pittsburg ont montré récemment qu'ils n'étaient pas si mal traités... les fausses couches étaient fréquentes et le taux élevé de mortalité infantile était plutôt lié aux maladies.
Charlie Chaplin, lui, fut placé dans un orphelinat de Hanwell à l'age de 7 ans. Selon le Dr Stephen Weissman, psychiatre et auteur d'un ouvrage intitulé Chaplin: A Life, Charlot n'aurait pourtant jamais existé sans ses pathétiques parents. Un père alcoolique mort prématurément et une mère aux mœurs aussi légères que sa santé mentale, ça vous inspire un génial comédien.
Pour ceux qui doute de l'acuité de la psychanalyse, il reste les analyses ADN. Ah, la génétique ! Voilà une science sérieuse qui emballe les historiens. Avec elle, tout est possible: identifier la tombe d'un cruel guerrier, découvrir que l'Européen descend du fermier néolithique, établir le portrait robot d'un homme préhistorique... On pourrait même cloner Néantertal... mais est-ce bien moral ?

Références
Lien à insérer

Si vous citez cet article sur un site, un blog, un forum ou autre contenu web, utilisez l'adresse ci-dessous. Après validation par un administrateur, votre site apparaîtra ci-dessous comme référence.

Ils commentent à distance !

Pour l'heure, personne ne commente sur un autre site web.

Suggestion de mots-clefs : qui quoi quand ; zahi havass ;
Discussions
Pas d'avis pour “Qui ? Quoi ? Quand ?”
Participer à la discussion (Via le forum)

Vous devez être identifiés pour poster un avis



Mot de passe oublié