Dans l'imaginaire collectif, le chevalier du moyen-Age apparaît souvent comme un individu sanguinaire, prenant plaisir à guerroyer. Or, une étude réalisée par Thomas Heebøll-Holm, chercheur à l'Institut SAXO de l'Université de Copenhague au Danemark, montre que les chevaliers ne tuaient par plaisir mais parce que c'était leur devoir, à l'instar des militaires contemporains exerçant leur métier. De même, le Moyen-Age, n'était pas aussi violent que nous l'imaginons, même si cette notion était différente de la notre.
Il voulait devenir sculpteur, mais à l'âge de 13 ans, Auguste Escoffier (1846-1935), doit se résigner à entrer en apprentissage dans le restaurant de son oncle. C'est ainsi qu' après Antonin Carême, surnommé le "roi des cuisiniers", il deviendra "l'empereur des cuisiniers", selon le bon mot de Guillaume II.
Dans un article du Spiegel en date du 30 novembre dernier, le journaliste Klaus Wiegrefe révèle, qu’en 2007, le Service Fédéral de Renseignement (Bundesnachrichtendienst ou BND) a détruit les fichiers personnels des anciens membres de la Gestapo et des SS.
Les éditions Champs Flammarion rééditent Le Négus (septembre 2011, 228 pages) et Le Shah (septembre 2011, 241 pages), les deux œuvres majeures du journaliste polonais Ryszard Kapuscinski (1932-2007), au moment où sort en France la biographie d’Artur Domoslawski, Kapuscinski, le vrai et le plus que vrai (Les Arènes, septembre 2011, 543 pages).
La guerre de Troie, dont les épisodes nous sont rapportés par la tradition gréco-romaine, est évoquée pour la première fois au 8ème siècle avant J.C. dans L’Iliade, le poème épique d’Homère. Si on en croit les sources antiques, le conflit légendaire opposant les troupes grecques à celles du roi Priam, se serait déroulé aux alentours du 12ème siècle avant J.C.Bien qu’on ignore encore si cette guerre a vraiment eu lieu, une succession d’archéologues amateurs et professionnels ont tenté depuis le 18ème siècle de localiser le théâtre des évènements. Heinrich Schliemann (1822-1890) est considéré aujourd’hui comme le découvreur de la cité mythique de Troie.
Il y a 5 200 ans, dans les montagnes de Zagros, près de l’actuelle ville de Kangavar à l’ouest de l’Iran, les gens pouvaient commander de la nourriture à emporter, comme dans les établissements de restauration rapide modernes.
Dix-huit pièces d’or frappées sous le règne du Tsar Ivan Alexandre de Bulgarie (1331-1371) ont été découvertes par une équipe d’archéologues dirigée par Boni Petrunova, de l’Institut National d’Archéologie, et Nikolay Ovcharov, professeur à la Nouvelle Université Bulgare de Sofia et à l’Université Slave de Moscou.
Lorsqu’on évoque les invasions mongoles, on imagine volontiers une horde de cavaliers sans peur galopant à travers la steppe. On pense rarement à de pauvres marins accrochés aux mâts de leur navire dans une mer en furie. Or, le 24 octobre dernier, une équipe d’archéologues de l’Université de Ryukyus, a annoncé la découverte d’un bateau d’origine sino-mongole qui a terminé son voyage dans les eaux, au large de l’archipel japonais, lors des tentatives d’invasion de Kubilai Khan (1215-1294), petit fils de Gengis Khan et fondateur de la dynastie Yuan en chine.
Une équipe de cryptologues composée des linguistes Kevin Knight, de l’Université de Californie du Sud aux Etats-Unis, ainsi que de Beáta Megyesi et de Christiane Schaefer, de l’Université d’Uppsala en Suède, ont déchiffré le code secret d’un document daté du 18ème siècle, le Copiale. Ils ont présenté leurs travaux lors d’une conférence organisée par l’Association for Computational Linguistics et qui se tenait dans l’Oregon, en juin dernier (The Copiale Cipher. K. Knight, B. Megyesi, et C. Schaefer. BUCC, 2011).
Le 19 octobre dernier, une équipe d’archéologues des Universités de Manchester et de Leicester a annoncé la découverte d’un bateau funéraire viking sur la péninsule d’Ardnamurchan dans les Highlands écossais. La tombe abrite le corps d’un guerrier nordique, enterré avec ses armes, lors d’une cérémonie païenne remontant sans doute à plus de 1 000 ans.