Il y a trois semaines, le journal espagnol El País a annoncé qu'un groupe d'archéologues du CSIC (Centro Superior de Investigaciones Científicas) enquêtait sur la disparition de Tartessos, dont les vestiges sont sans doute enfouis sous les sables mouvants près de l'embouchure du Guadalquivir, au sud de la péninsule ibérique. La quête de cette civilisation, disparue il y a environ 3000 ans, relance le débat sur la légendaire cité de l'Atlantide.
Le Pont Charles, qui relie les quartiers de Staré Město (la Vieille- Ville) et de Malá Strana (le Petit-Côté) est l'un des joyaux de la ville de Prague. Sa construction a commencée le 9 juin 1357, sous le règne de Charles IV (1316-1378), empereur germanique et roi de Bohême. Elle est entourée de nombreuses légendes. L'une raconte que le constructeur du pont a inventé une recette ingénieuse pour renforcer son mortier. Elle consistait à mélanger de la chaux avec des œufs et du lait. Des paysans seraient venus de tous les coins du royaume, chargés de baquets de lait et d'œufs qu'ils auraient déversés sur le bord de la Vltava.
Notre objet du jour est un buste en marbre de César, dont les médias ont beaucoup parlé depuis deux ans. Il est la pièce maîtresse de l'exposition César, le Rhône pour mémoire : 20 ans de fouilles dans le fleuve à Arles qui se tient au Musée départemental de l'Arles Antique jusqu'au 19 septembre 2010. Par ailleurs, en août prochain, auront lieu les manifestations annuelles du festival Arelate, journées romaines et, dans ce cadre, celui du film Péplum au théâtre antique d’Arles.
Le mystère la Chambre d'Ambre des Tsars, volée par les Nazis lors de l'invasion de l'Union Soviétique, intrigue les historiens depuis sa disparition en 1945. Or, Sergei Trifonov, un chasseur de trésor, prétend qu'elle est entreposée dans un bunker dans l'enclave russe de Kaliningrad (anciennement Königsberg) qui servait de quartier général aux soldats de la Wehrmacht.
La légende dit que, selon ses propres vœux, l'impitoyable Gengis Khan (vers 1155-1227), aurait été inhumé en toute discrétion, quelque part au nord-est de la Mongolie. Pour être absolument surs qu'il repose en paix, ses serviteurs auraient ensuite soigneusement éliminé les traces du cortège funéraire et détourné le cours d'une rivière afin qu'elle recouvre la sépulture. Ce qu'ils ne pouvaient pas savoir c'est que, quelques 800 ans plus tard, une équipe de l'Université de San-Diego en Californie, financée par le National Geographic, se lancerait dans une quête sans merci pour retrouver le tombeau. Leur arme secrète : une batterie de gadgets technologiques tels que des engins aériens auto-pilotés, des satellites ultra-sophistiqués et des outils de modélisation en 3D.
Le 12 janvier dernier, la police de Chicago a annoncé la réouverture de l'enquête concernant le meurtre d'Edward J. O'Hare, il y a plus de 70 ans. "Easy Eddie", ainsi qu'on le surnommait dans le milieu, travaillait pour Al Capone. Il aurait fourni aux agents du bureau de la Prohibition, dirigé par Eliot Ness, des informations capitales sur son patron. Al Capone est inculpé pour fraude fiscale, le 5 juin 1931, jugé le 7 octobre, puis condamné à 11 ans de prison et 80 000 dollars d'amende. Le 8 novembre 1939, la police de Chicago découvre le corps d'O'Hare, dans sa Lincoln Zephyr sur Ogden Avenue près de Rockwell Street. Ses trois assassins lui ont tiré une balle dans la nuque et une dans la tête, avant de redémarrer en trombe.
Notre curiosité du jour est une carte du monde en papier de riz, réalisée par le missionnaire italien Matteo Ricci (1552-1610) à la demande de l'empereur Wanli (1563-1620). Une copie est présentée à la Bibliothèque du Congrès à Washington, jusqu'au 10 avril 2010. Par ailleurs, jusqu'au 24 janvier prochain, une exposition est consacrée à Matteo Ricci, pour le 4ème centenaire de sa mort, dans l'aile "Charlemagne" de la colonnade de la place Saint-Pierre. Elle quittera le Vatican, le 24 janvier prochain, pour un périple passant par Pékin, Shanghai, Nanjing et Macao.
Regardez la photo à gauche. Comme vous pouvez le constater, il s'agit d'une horloge... mais pas n'importe laquelle. Il s'agit de la "Doomsday Clock" (horloge de la fin du monde). Inventée en 1947, par un groupe de scientifiques basés à l'Université de Chicago, elle indique une heure presque fixe. Or, le Bulletin of the Atomic Scientists a publié, le 14 janvier dernier, un communiqué de presse annonçant que ses aiguilles reculeront d'une minute. L'horloge est désormais réglée à 23h54.
Le journal italien La Repubblica a annoncé, dans son édition du 11 janvier dernier, la mise en accusation de deux anciens combattants allemands impliqués dans le massacre de la Division Acqui, le 22 septembre 1943 sur l'île grecque de Céphalonie. Ce drame a servi de toile de fond historique au roman de Louis de Bernieres, La Mandoline du capitaine Corelli, qui a été adapté au cinéma par John Madden en 2001. C'est la découverte d'un document accablant, rédigé par le père Luigi Ghilardini, aumônier de l'armée italienne, qui a permis de relancer la procédure judiciaire.
Il semblerait que nos ancêtres n'étaient pas aussi terriens que nous le pensions. Il y a des milliers d'années, lorsqu'ils ont quitté l'Afrique pour partir à la découverte du monde, ils n'y sont pas allés à pied mais par la voie des eaux. C'est en tout cas ce qu'affirme, Thomas Strasser, archéologue à Providence College dans le Rhodes Island.