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Egypte

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Mes voyages avec Hérodote - Ryszard Kapuscinski

Lorsque Ryszard Kapuscinski (1932-2007) était étudiant à la faculté d'histoire de Varsovie, Staline venait de mourir. Par frilosité politique, l'éditeur de la traduction polonaise d’Hérodote préféra en repousser la parution. Le livre est finalement sorti deux ans plus tard. Ryszard Kapuscinski travaillait alors pour le journal Sztandar Młodych et sillonnait la campagne polonaise à la rencontre de ses compatriotes. Son grand rêve était de traverser les frontières. Le journaliste ne fût pas déçu. Pour son premier reportage à l'étranger, sa rédaction l'envoya en Inde. Le voyage était long et il devait faire escale en Italie. C'est pourquoi, l'une de ses collègues lui fit cadeau d'un exemplaire des Histoires d'Hérodote, un compagnon idéal qui ne le quittera pratiquement plus.

Psousennès Ier, le pharaon qui a usurpé le sarcophage de Mérenptah

La tombe royale de Psousennès Ier, dans la nécropole de Tanis, fait partie des plus spectaculaires découvertes archéologiques de l’histoire. L’égyptologue français Pierre Montet (1885-1966) la trouve près du grand temple d'Amon, en février 1940, et exhume un trésor comparable à celui de Toutânkhamon. Mais, alors que la découverte de la tombe de Toutânkhamon fait sensation en 1922, celle de Psousennès Ier, demeurée intacte jusque là, est éclipsée par l’annonce d’une guerre imminente.

Le masque funéraire de Toutânkhamon

L'archéologue britannique Howard Carter à trouvé le masque d'or de Toutânkhamon (v. -1345 / v. -1327) en 1925. Le photographe du Metropolitan Museum of Art, Harry Burton, a immortalisé cette extraordinaire découverte grâce à une série de clichés en noir et blanc, réalisés dans la tombe du pharaon, exhumée trois ans plus tôt. Les funérailles de Toutânkhamon se sont déroulées moins d'une décennie après la turbulente période religieuse qui a vu l'émergence de l'art armanien, sous le règne d'Akhénaton (v. -1355 / v. - -1337).

Encore une nouvelle théorie sur la pyramide de Khéops

Depuis des centaines d'années, les scientifiques tentent de comprendre comment les Égyptiens ont conçu et construit la Grande pyramide de Gizeh. Un chercheur norvégien prétend aujourd'hui avoir découvert la solution de cet antique énigme. Les résultats de ses travaux ont été publiés, en mai dernier, dans la revue scientifique Nordic Journal of Architectural Research.

Le papyrus de Cléopâtre

Notre curiosité du jour est constitué de deux fragments de papyrus. Le document est rédigé en grec et daté du 23 février 33 av. J.-C. Sous le texte du scribe figure le mot "ginesthô" (qu'il en soit ainsi), tracé d'une autre main. Cette signature serait celle de Cléopâtre.

La Pyramide de Djédefrê est-elle un temple solaire ?

Lors d'une conférence à Toronto, le 29 avril dernier, l'égyptologue Michel Baud, responsable de la section Nubie-Soudan du département des Antiquités au Musée du Louvre, a présenté les résultats de sa dernière campagne de fouilles en Égypte, à 8 km au nord-ouest du plateau de Guizeh. Sur le site d'Abou Roach (ou Abou Rawash), le pharaon Djédefrê (le fils et successeur de Khéops) a fait bâtir une pyramide restée inachevée. Le Professeur Baud, remet en cause la théorie de Vassil Dobrev (chercheur à l'Institut Français d'Archéologie Orientale au Caire), selon laquelle il s'agirait en réalité un temple solaire.

Qui veut devenir une momie égyptienne?

Adressons-nous à ceux qui prétendent encore que regarder la télévision est un passe-temps innocent voire culturel. Quelle instruction allons-nous tirer du futur programme produit par la société Fulcrum TV et diffusé sur Channel 4? Après l'autopsie en direct et le suicide assisté sur écran, la chaîne de télévision britannique propose un "documentaire" au cours duquel les téléspectateurs pourront assister à l'embaumement "façon Toutânkhamon" d'un volontaire, préalablement sélectionné parmi des candidats en phase terminale. "L'heureux élu" sera donc filmé jusque dans ses derniers instants, momifié devant une caméra puis exposé dans un musée pendant deux ans.

Wanted : Néfertiti, Ânkhâf, Hémiounou...

Il n'y a pas que les enfants qui croient au père Noël. Le docteur Zahi Hawass, 62 ans, a donc rédigé une liste de souhaits et enjoint douze de ses homologues étrangers à l'imiter. Depuis deux ans, le secrétaire général du Conseil suprême des Antiquités égyptiennes exige le retour d'antiquités, sorties selon lui illégalement du pays, et éparpillées aux quatre coins du monde. Après diverses campagnes agressives (certains se souviennent peut-être de l'affaire qui l'opposa au Louvre cet été), il réclame, pour mars prochain, l'organisation d'une conférence sur la restitution des œuvres. Cinq pièces de collection sont actuellement dans sa ligne de mire...

Le vrai visage de Néfertiti

Notre curiosité du jour est un buste polychrome en grès de la reine égyptienne Néfertiti qui a beaucoup fait parler de lui, cette année. En mars dernier, l'historien de l'art, Henri Stierlin, a affirmé que l'œuvre était un faux. En octobre, la controverse a été remise au goût du jour avec la réouverture du Neues Museum de Berlin, dont la sculpture est la pièce maîtresse. Enfin, le buste de Néfertiti figure sur la liste des artefacts dont l'Égypte réclame la rétrocession et qui fera l'objet d'une conférence en mars prochain.

L'armée perse égarée, retrouvée... et reperdue ?

Angelo and Alfredo Castiglioni ont annoncé récemment au grand public qu'ils pensaient avoir trouvé les restes de l'armée de Cambyse II, égarée dans le désert au 5ème siècle avant J.C (cf : On a retrouvé l'armée perdue de Cambyse II). Or, l'omniprésent secrétaire général du Conseil suprême des Antiquités égyptiennes, Zahi Hawass, s'est empressé de démentir cette information sur son blog, la qualifiant d'annonce infondée. Alors, l'armée est-elle à nouveau perdue ou s'agit-il d'un imbroglio politique comme l'a déclaré Hassan Mohseni, le porte-parole du ministère iranien de la culture?