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20ème siècle

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Mes voyages avec Hérodote - Ryszard Kapuscinski

Lorsque Ryszard Kapuscinski (1932-2007) était étudiant à la faculté d'histoire de Varsovie, Staline venait de mourir. Par frilosité politique, l'éditeur de la traduction polonaise d’Hérodote préféra en repousser la parution. Le livre est finalement sorti deux ans plus tard. Ryszard Kapuscinski travaillait alors pour le journal Sztandar Młodych et sillonnait la campagne polonaise à la rencontre de ses compatriotes. Son grand rêve était de traverser les frontières. Le journaliste ne fût pas déçu. Pour son premier reportage à l'étranger, sa rédaction l'envoya en Inde. Le voyage était long et il devait faire escale en Italie. C'est pourquoi, l'une de ses collègues lui fit cadeau d'un exemplaire des Histoires d'Hérodote, un compagnon idéal qui ne le quittera pratiquement plus.

Le jeune Staline - Simon Sebag Montefiore

Simon Sebag Montefiore, historien britannique historien spécialisé dans l'histoire de la Russie, a consacré 10 ans de sa vie à ses travaux sur Joseph Staline et exhumé de nombreuses archives inédites. Deux ouvrages sont nés de ses recherches. Le premier, Staline: la cour du Tsar rouge, a été récompensé par le prix d'histoire du British Book Awards en 2004 et a été réédité cette année en collection de poche (Librairie Académique Perrin, Coll Tempus, 2 vol). Le second essai, Le jeune Staline, a reçu le Grand prix de la biographie politique en 2008. Simon Sebag Montefiore est également l'auteur d'une biographie de Grigori Aleksandrovitch Potemkine (Prince of Princes: the Life of Potemkin, 2000), d'une Histoire du Caucase (A History of Caucasus, 2005) et de deux romans, dont un traduit en français: Sashenka (Éditions Belfond, 2010).

Futuro : la maison rétro-futuriste

Il y a quelques jours, nous avons découvert l'Automodule, un prototype de véhicule futuriste né dans les années 1960. Comme nous ne pouvions décemment pas garer cet engin devant une maison traditionnelle, nous avons dégotté un logement adapté : la maison Futuro. Ce programme d'habitat en kit a vu le jour en 1968 en Finlande.

Sovetskoïe champanskoïe, le "champagne soviétique"

Les Russes, qui respectent officiellement le calendrier grégorien mais restent attachés au calendrier orthodoxe, fêtent deux fois le Nouvel An. Le 31 décembre, le président présentent ses vœux à ses concitoyens puis, à minuit pile, l'horloge du Kremlin carillonne pour annoncer la nouvelle année. Le calendrier julien orthodoxe est décalé de 13 jours. Aussi, le 13 janvier au soir, les Russes célèbrent le vieux Nouvel an. Il en est de même pour les fêtes de Noël (24 décembre et 6 janvier), si bien qu'ils ont quatre occasions de faire la fête et d'ouvrir des bouteilles de... Sovetskoïe champanskoïe (littéralement "Champagne Soviétique" *).

Automodule : la voiture rétro-futuriste

Notre curiosité du jour n'est pas un véhicule spatial mais un prototype de voiture mis au point par Jean-Pierre Ponthieu à la fin des années 1960. L'automodule, destiné à un usage promotionnel, n'est fabriqué qu'en 10 exemplaires. Le véhicule est équipé d'un moteur monocylindre deux-temps de 250 cm3, d'une suspension hydraulique et de pattes articulées qui lui permettent de pivoter sur lui-même comme une toupie. Sa vitesse de pointe est de 45 km/h.

Bons baisers de l'espace...

La semaine dernière, nous avons vu, qu'à défaut de pouvoir supprimer les festivités de fin d'année et le traditionnel arbre de Noël, les dirigeants de l'ex-URSS s'étaient ingéniés à les détourner au profit de la propagande soviétique (cf Joyeux Noël, camarade !). Au cours de mes recherches sur ce sujet, j'ai dégotté une multitude cartes de vœux et de timbres datant de la même période et célébrant l'ère de la conquête spatiale. Or, je disposais déjà d'une collection de clichés du musée de Cosmonautique à Kalouga. J'ai donc décidé de les réunir dans une brève rétrospective de l'histoire spatiale sovieto-russe.

Carleton Simon: la neurocriminilogie contre le syndicat du crime

Dans les années 1920-1930, New-York est le foyer du crime organisé. Les lois sur la prohibition, qui interdissent la production, le vente et la distribution d'alcool, n'ont pas eu l'effet escompté puisque le taux de criminalité a augmenté au lieu de baisser. Les gangsters se sont organisés. Ils ont pris le contrôle de la vente d'alcool et rackettent l'ensemble des intervenants. Du rhum en provenance des caraïbes, du gin britannique et du champagne français sont importé en contrebande aux États-Unis. Les Speakeasies (bars clandestins) se multiplient et on en compte plus de 100 000 en 1925. En 1933, lorsque la prohibition est abolie, les gangsters se tournent vers d'autres activités, comme le trafic de drogues, et les chiffres de la criminalité continuent d'augmenter.

Le Temps de l'espérance - Joseph Kessel

A l’heure où il suffit de se brancher à un ordinateur pour surfer virtuellement dans le monde entier, où les nouveaux réseaux de communication révolutionnent le journalisme et où les "éditocrates" semblent dicter les lois de la pensée unique, les pionniers du reportage fascinent notre imagination. Tandis que les éditions Arléa publient les enquêtes et articles d’Albert Londres en collection de poche, Flammarion rééditent trois œuvres de Ryszard Kapuscinski. Joseph Kessel (1898-1979) étaient de ces écrivains-aventuriers, qui ont parcouru le monde et brossé le portrait d’une époque avec le panache et l’élégance d’une plume aguerrie au genre romanesque.

Joyeux Noël, Camarade! Un sapin soviétique

Les dictateurs ont toujours développé une aversion spontanée pour le père Noël et tenté de le convertir à leurs doctrines. L'un dernier, à peu près à la même époque, nous avons vu comment les nazis ont essayé de se débarrasser sans succès du gros barbu vêtu de rouge, avant de le rhabiller à la mode germanique (cf Guirlandes et svastikas). Aujourd'hui, nous passons de l'autre coté de l'ancien rideau de fer pour voir comment les soviétiques, eux, s'y sont pris avec Ded Moroz (Grand-père Gel), le père Noël russe, et son costume bleu traditionnel.

Quand le tabac était prescrit par les médecins, les sportifs, l'armée et le père Noël

Il fut un temps où on pouvait prétendre ignorer les méfaits de la cigarette et s'affranchir des campagnes anti-tabac. De fait, les cigarettiers et les publicitaires s'en donnaient à cœur joie. Les années 1930, 40 et 50 ont vu fleurir des campagnes vantant les mérites de ce nous considérons aujourd'hui comme un vice. Des médecins, dentistes et scientifiques de toutes sortes étaient convoqués sur les affiches pour témoigner de la qualité d'une marque. Puis, se fut le tour des sportifs renommés... et même du Père-Noël !