Une équipe d’archéologues, dirigée par le professeur Thanassis Papadopoulos de l’Université Ioannina, prétend avoir localisé le Palais d'Ulysse, légendaire roi d’Ithaque et héro de l’Odyssée d’Homère.
Voici une nouvelle qui tombe à pic pour la Saint-Valentin. Une équipe d'archéologues indiens vient en effet d'annoncer l'excavation d'une chambre secrète près de Tezpur, dans l'état d'Assam en Inde. Le mythique roi Banasura l'aurait fait construire pour sa fille, la princesse Usha, qui languissait d'amour pour Aniruddha, le petit fils du Dieu Krishna
Notre curiosité du jour est une frise de stuc de 8 mètres de long, datée de 2300 ans, et qui a été révélée au public en mars dernier sur le site archéologique d'El Mirador au Guatemala. Le bas relief figure sur la liste des 10 plus grandes découvertes de l'année 2009 selon la Revue Archeology.
Lors de sa sortie aux États-Unis, le film de R. Emmerich, s'inspirant de la prophétie transmise par les Mayas dont le calendrier prendrait fin le 21 décembre 2012, a créé un petit mouvement de panique qui a obligé la NASA a publier un ferme démenti sur Internet. Décidément, ce monde dont on prévoit la disparition depuis des millénaires semble coriace ! Des Assyriens, en passant par Savonarole ou Nostradamus, et jusqu'à nos meilleurs affabulateurs contemporains (y compris papes, mathématiciens, astronomes, égyptologues et créateurs de mode mal éclairés) s'y sont tous cassés les dents. Apocalypse, Armageddon ou déluge, le scénario de la fin du monde semble prendre un peu l'eau.
Depuis des siècles, la légende de l'Atlantide, rapportée par Platon dans le Timée puis le Critias, fascinent les esprits. D'aucuns situent l'île engloutie dans les Caraïbes, d'autres en Antarctique, au large du continent africain ou encore en Amérique du sud. Les spécialistes du monde hellénique en revanche y voient la construction d'un pieux mensonge du philosophe grec. Début décembre, un article de l'Herald de Paris sur la découverte d'une ancienne cité gisant au fond de l'océan a relancé la controverse et, en dépit d'un démenti du journal, la chaîne de télévision MSNBC et les tabloïds britanniques comme le Daily Mail, ont annoncé la énième découverte du site de l'Atlantide.
La légende nous dit qu'Arthur, fils du chef de clan Gallois Uther Pendragon, aurait été un roi puissant et avisé, maître du somptueux châteaux de Camelot et leader charismatique capable de réconcilier les peuples. Arthur, armé de la célèbre Excalibur, aurait combattu tous ses ennemis sans jamais faiblir et conquit l'Angleterre. Trahit par son neveu Mordred, il serait mort à Avalon. A cela viennent se greffer les épisodes des chevaliers de la Table Ronde, de la quête du Graal et de l'adultère de la Reine Guenièvre. La légende arthurienne s'expose à la BNF jusqu'au 24 janvier 2010. Par ailleurs, l'Université de Newport au Pays de Galles a produit une vidéo intitulée Reclaiming King Arthur, The Legend in the Landscape.
En mai prochain devrait sortir le film événement de Ridley Scott avec Russell Crowe dans le rôle de Robin-des-Bois. Mais d'où vient vraiment ce personnage qui nous fascine depuis plus de 700 ans et inspire tant le cinéma et la littérature (jusqu'à Alexandre Dumas)? Quel est la part de réalité dans la légende de Robin-des-Bois ? Ce hors-la-loi, héros du peuple, a-t-il réellement harcelé Guy de Gisborne et trouvé refuge dans la forêt de Sherwood ? Ou s'agit-il d'une légende exprimant le mécontentement populaire face aux injustices croissantes ? Depuis le 19ème siècle, des historiens tentent de résoudre ces mystères.
Une équipe d'archéologues grecs et britanniques prétend avoir localisé l'emplacement exact du légendaire labyrinthe du Minotaure. Il s'agit d'un réseau très élaboré de tunnels souterrains exhumés d'une carrière de pierre en Crête.
Les archéologues pensent avoir exhumé, dans la ville universitaire de Pecs au sud-est de la Hongrie, les fondations de la maison (ou plutôt la cave) du prince valaque Vlad III Ţepeş, plus communément connu sous le nom de Dracula. Cette découverte tombe à pic, si on en croit le site hongrois Pesticides.hu, puisque la ville prépare des festivités pour 2010.