Les éditions Champs Flammarion rééditent Le Négus (septembre 2011, 228 pages) et Le Shah (septembre 2011, 241 pages), les deux œuvres majeures du journaliste polonais Ryszard Kapuscinski (1932-2007), au moment où sort en France la biographie d’Artur Domoslawski, Kapuscinski, le vrai et le plus que vrai (Les Arènes, septembre 2011, 543 pages).
Lorsque Ryszard Kapuscinski (1932-2007) était étudiant à la faculté d'histoire de Varsovie, Staline venait de mourir. Par frilosité politique, l'éditeur de la traduction polonaise d’Hérodote préféra en repousser la parution. Le livre est finalement sorti deux ans plus tard. Ryszard Kapuscinski travaillait alors pour le journal Sztandar Młodych et sillonnait la campagne polonaise à la rencontre de ses compatriotes. Son grand rêve était de traverser les frontières. Le journaliste ne fût pas déçu. Pour son premier reportage à l'étranger, sa rédaction l'envoya en Inde. Le voyage était long et il devait faire escale en Italie. C'est pourquoi, l'une de ses collègues lui fit cadeau d'un exemplaire des Histoires d'Hérodote, un compagnon idéal qui ne le quittera pratiquement plus.
Une équipe d'archéologues ghanéens et britanniques vient annoncer la découverte de sculptures, vieilles de 800 à 1400 ans, près du village de Yikpabongo au nord du Ghana. Ces statuettes en argile, témoignent de l'existence en Afrique de l'Ouest, d'une civilisation pré-islamique sophistiquée mais inconnue jusqu'alors.
Notre curiosité du jour est une sculpture en bronze, datant de la fin du 13ème siècle ou du début du 14ème siècle, et originaire du Nigeria. Cette tête est l'une des plus fameuses pièces de collection du département d'ethnologie du British Museum. Du 4 mars au 6 juin 2010, le musée londonien présentera d'autres spécimens originaires d'Afrique de l'Ouest dans une exposition consacrée au Royaume de Ife, le berceau ancestral et mythique des Yorubas.