Les fouilles archéologiques, débutées l'an dernier à New Place, la maison de William Shakespeare (1564-1616) à Stratford-upon-Avon, reprennent ce mois-ci sous la direction du Shakespeare Birthplace Trust et de la Birmingham Archaeology, une branche de l'institut d'Archéologie de l'Université de Birmingham.
Hamlet, Prince du Danemark dans la pièce de William Shakespeare, était-il en fait irlandais ? C’est ce que prétend en tout cas le professeur Lisa Collinson, du Centre d’études Scandinaves de l’Université d’Aberdeen (Ecosse) dans un article paru dans la dernière édition de la revue scientifique Review of English Studies.
Grâce à une courtoisie du professeur Peter Andersen de l'Université de Strasbourg, alias Vinilandicus, qui a bien voulu nous transmettre un résumé de ses travaux, cafeduweb poursuit son enquête dédiée à l'astronome danois, Tycho Brahe (1546-1601). Ces informations sont extraites de l'ouvrage de Peter Andersen, Kunstværket (Les oeuvres d'art), qui devrait être traduit prochainement en français et en anglais.
Dissimulé dans lieu rarement visité, le mémorial de l'église Sainte Marie à Warwick est un monument imposant quelque peu incongru dans le cadre qui l'accueille. Peu de touristes la visitent : peut-être quelques milliers chaque an. Une poignée d'entre eux ont sans doute entendu parler de son propriétaire, Fulke Greville (1554-1628). Cet aristocrate érudit, qui fut tour à tour espion et homme d'état, est aujourd'hui au cœur d'un mystère qui secoue le monde universitaire. Ami de Sir Philip Sidney, il était aussi un écrivain accompli... si talentueux qu'on le soupçonne d'être l'auteur de plusieurs pièces de Shakespeare.
Avant que Christophe Colomb ne débarque en Amérique, que les Européens ne découvrent les produits du Nouveau-Monde, que Charles Cretors ne présente la toute première machine à éclater le maïs (Exposition mondiale de Chicago en 1893), que l'invention des machines électriques spécialisées (1925) ne permettent la vente de pop-corn dans les théâtres et les cinémas... que pouvaient bien manger les spectateurs des siècles précédents? Si on en croit les archéologues des théâtres du Globe et du Rose à Londres, les goûts des publics de Shakespeare et Marlowe pouvaient être à la fois hétéroclites et fort raffinés.