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Jack l’Éventreur sous le microscope académique

L’affaire Jack l’éventreur (Jack The Ripper en anglais) a toujours fasciné le grand public, ainsi qu’en témoignent le grand nombre d’associations, comme la Whitechapel Society, et de sites Internet, à l’instar du JTR Forums et Casebook. Depuis deux décennies, les universitaires de différentes disciplines, historiens, sociologues, médecins ou criminologues, s’y intéressent également. Leurs différentes approches seront présentés, les 28 et 29 octobre prochain, dans le cadre d’un séminaire organisé par la Drexel University à Philadelphie et intitulé Jack the Ripper Through a Wider Lens (littéralement Jack L’Éventreur à travers une large loupe).

L’infanticide, une pratique commune dans l’Empire Romain ?

Une étude parue dans la revue scientifique Journal of Archaeological Science en avril dernier montre que l’infanticide était une pratique commune avant la découverte de la contraception. Il s’agissait en effet de la méthode la plus efficace et la moins dangereuse pour la mère, lorsqu’on souhaitait limiter le nombre d’enfants au sein d’une famille. Si cette pratique était admise dans de nombreuses sociétés, il semblerait qu’elle est été largement répandue dans l’Empire Romain.

Jack l'Eventreur: un nouveau suspect

Voici, sans doute, le criminel le plus célèbre du monde. Et pourtant, il n'a officiellement que le sang de 5 victimes sur les mains. Mais ces cinq personnes, assassinées et mutilées, en 4 mois (de Août à Novembre 1888), ont traumatisé la capitale anglaise. L'affaire n'a jamais été élucidée et les mythes urbains se sont emparés de Jack. Les suspects sont nombreux et ne parlons pas des complots. Un nouveau nom vient se rajouter à la liste déjà bien fournies: Carl Ferdinand Feigenbaum .

Le renard était-il le meilleur ami de l'homme préhistorique ?

Un groupe de chercheurs des universités de Cambridge et de Toronto, qui analysaient les vestiges d'une tombe en Jordanie, a découvert une sépulture dans laquelle un renard avait été inhumé avec un humain. Dans un article paru le 27 janvier dernier ,dans le journal scientifique PLoS One, les scientifiques montrent que cette pratique s'est développée quelques siècles plus tard, au cours de la révolution néolithique, avec l'avènement de l'agriculture et de la sédentarisation. Ainsi, bien avant d'utiliser des chiens pour chasser les renards, les hommes préhistoriques les entretenaient comme animaux domestiques.

Femmes samouraïs, l'art de la guerre en kimonos

Gladiatrices romaines, duellistes en jupons ou combattantes en kimonos, l'histoire a des trous de mémoire qu'il ait difficile de combler. Le mot samouraï, qui vient du verbe "saburau" (servir en japonais) désigne les membres de la noblesse militaire qui se partageaient le pouvoir durant la période féodale (XIIe-XVIe siècles) et que l'on nomme également Buke. Aussi, littéralement parlant, les femmes samouraïs n'ont jamais existé. On sait néanmoins que les épouses des seigneurs de guerre défendaient farouchement leurs maisonnées contre l'ennemi lorsque ces messieurs étaient partis en campagne. Par ailleurs, les exploits de quelques guerrières professionnelles ont été immortalisés dans les légendes, les pièces de théâtre et les poèmes anciens.

Anatomistes et résurrectionnistes

Personne ne contestera le fait que la recherche médicale est une discipline nécessaire qui permet de sauver de nombreuses vies humaines. Néanmoins son histoire est peuplée de zones sombres qui ont marqué les esprits. Ainsi, au 19ème siècle, l'avancée des connaissances anatomiques s'est-t-elle faite au détriment de quelques vies humaines. Se procurer des sujets d'étude était, en effet, devenue un véritable casse-tête, d'autant que le système de réfrigération que nous connaissons aujourd'hui était inexistant. Mais pour les ressurectionnistes, la mort est devenu une entreprise très lucrative. Parmi ces pourvoyeurs de cadavres, certains n'ont pas hésité à commettre des meurtres pour répondre à la demande de leurs clients anatomistes.

Histoire d'un pantalon hors-la-loi

Vous savez peut-être, que la loi du 26 Brumaire an IX (17 novembre 1800) interdit aux Françaises le port du pantalon. Si elle est tombée en désuétude, cette ordonnance n'a jamais été abrogée. Napoléon Bonaparte autorise néanmoins les femmes désirant se travestir en homme à se présenter à la préfecture de police pour en faire la demande. Le port du pantalon ne pouvant être accordé que pour des raisons médicales. En 1892 et 1909, deux circulaires permettent aux femmes qui pratiquent le cyclisme ou l'équitation de porter ce vêtement.

Une femme répudiée au placard

Notre curiosité du jour est une pièce de collection de la Bibliothèque Nationale d'Écosse. Il s'agit d'un placard, daté du mercredi 16 juillet 1828 et intitulé « Vente d'une épouse». L'imprimé annonce qu'une certaine Mary Mackintosh a été vendue aux enchères sur le marché de Grass Market à Édimbourg. Les affiches et brochures ou libelles (broadsides ou chapbooks en anglais) sont représentatifs de la littérature de colportage qui a connu son apogée en Écosse entre 1650 et 1910.

L'art du duel... en jupons

Lorsque vous êtes en société et qu'un malotru vous insulte, j'imagine que vous lui proposez rarement de retrousser ses manches et d'aller régler le litige dans le jardin (à moins peut-être d'avoir bu un coup de trop). Jadis, pourtant, on provoquait volontiers ses adversaires en duel. Cette pratique, réservée aux gentilshommes, était considérée comme le summum du code de l'honneur. Les Dames, dont les Paladins convoitaient l'amour furent longtemps l'objet de combats singuliers. Étaient-elles moins belliqueuses que leurs soupirants ? Il n'est pas nécessaire de remonter jusqu'aux gladiatrices romaines ou à Jeanne d'Arc pour trouver des exemples d'Amazones capables de tenir des armes sans s'évanouir.

Les gladiateurs étaient aussi des femmes

Notre curiosité du jour est un bas-relief en marbre exposé au British Museum et daté du 1er au 2ème siècle de notre ère. Il est originaire de la cité grecque d'Halicarnasse (actuelle ville de Bodrum en Turquie) et a été façonné à l'occasion de la missio (affranchissement) de deux femmes: Amazon et Achilia. Elles auraient gagné leur liberté après une série de combats victorieux. Elles sont représentées avec les mêmes attributs que leurs collègues masculins, excepté le casque.