On a toujours pensé que Quasimodo, le héros tragique de Notre-Dame de Paris, était né de l'imagination de Victor Hugo (1802-1885). Or, dans ses Mémoires, datées de la même période que le roman, le sculpteur britannique, Henry Sibson (1795-1870) mentionne un tailleur de pierre bossu qui travaillait comme lui dans la cathédrale. Ce document a été découvert dans le grenier d'une maison à Penzance en Cornouailles puis vendu à la Tate Gallery en 1999. Il est actuellement conservé dans les archives du musée d'art britannique.
Code secret, religion et théorie du complot... voici une annonce qui ressemble à un scénario de roman de Dan Brown. En effet, un historien des sciences de l'Université de Manchester, au Royaume-Uni, prétend avoir décrypté « le Code Platon », des messages symboliques cachés dans l'œuvre du philosophe Grec. A priori, rien de bien méchant. Sauf, qu'en fouillant un peu, on s'aperçoit que tout ceci est peut-être moins anodin qu'il n'y paraît.
Grâce à une courtoisie du professeur Peter Andersen de l'Université de Strasbourg, alias Vinilandicus, qui a bien voulu nous transmettre un résumé de ses travaux, cafeduweb poursuit son enquête dédiée à l'astronome danois, Tycho Brahe (1546-1601). Ces informations sont extraites de l'ouvrage de Peter Andersen, Kunstværket (Les oeuvres d'art), qui devrait être traduit prochainement en français et en anglais.
Dissimulé dans lieu rarement visité, le mémorial de l'église Sainte Marie à Warwick est un monument imposant quelque peu incongru dans le cadre qui l'accueille. Peu de touristes la visitent : peut-être quelques milliers chaque an. Une poignée d'entre eux ont sans doute entendu parler de son propriétaire, Fulke Greville (1554-1628). Cet aristocrate érudit, qui fut tour à tour espion et homme d'état, est aujourd'hui au cœur d'un mystère qui secoue le monde universitaire. Ami de Sir Philip Sidney, il était aussi un écrivain accompli... si talentueux qu'on le soupçonne d'être l'auteur de plusieurs pièces de Shakespeare.
Avant que Christophe Colomb ne débarque en Amérique, que les Européens ne découvrent les produits du Nouveau-Monde, que Charles Cretors ne présente la toute première machine à éclater le maïs (Exposition mondiale de Chicago en 1893), que l'invention des machines électriques spécialisées (1925) ne permettent la vente de pop-corn dans les théâtres et les cinémas... que pouvaient bien manger les spectateurs des siècles précédents? Si on en croit les archéologues des théâtres du Globe et du Rose à Londres, les goûts des publics de Shakespeare et Marlowe pouvaient être à la fois hétéroclites et fort raffinés.
La légende nous dit qu'Arthur, fils du chef de clan Gallois Uther Pendragon, aurait été un roi puissant et avisé, maître du somptueux châteaux de Camelot et leader charismatique capable de réconcilier les peuples. Arthur, armé de la célèbre Excalibur, aurait combattu tous ses ennemis sans jamais faiblir et conquit l'Angleterre. Trahit par son neveu Mordred, il serait mort à Avalon. A cela viennent se greffer les épisodes des chevaliers de la Table Ronde, de la quête du Graal et de l'adultère de la Reine Guenièvre. La légende arthurienne s'expose à la BNF jusqu'au 24 janvier 2010. Par ailleurs, l'Université de Newport au Pays de Galles a produit une vidéo intitulée Reclaiming King Arthur, The Legend in the Landscape.
En mai prochain devrait sortir le film événement de Ridley Scott avec Russell Crowe dans le rôle de Robin-des-Bois. Mais d'où vient vraiment ce personnage qui nous fascine depuis plus de 700 ans et inspire tant le cinéma et la littérature (jusqu'à Alexandre Dumas)? Quel est la part de réalité dans la légende de Robin-des-Bois ? Ce hors-la-loi, héros du peuple, a-t-il réellement harcelé Guy de Gisborne et trouvé refuge dans la forêt de Sherwood ? Ou s'agit-il d'une légende exprimant le mécontentement populaire face aux injustices croissantes ? Depuis le 19ème siècle, des historiens tentent de résoudre ces mystères.
Tout le monde connaît d'Artagnan, le personnage immortalisé par Alexandre Dumas. Mais combien d'entre nous connaissent la véritable histoire de Charles de Batz de Castelmore d'Artagnan ? Le mousquetaire sert loyalement Louis III, le cardinal Mazarin, puis le Roi-Soleil, avant de périr d'un coup de mousquet lors du siège de Maastricht en 1673