Les 13 et 14 octobre derniers, deux expositions miroirs consacrées aux Étrusques ont ouvert leurs portes. La première, au musée archéologique Allard Pierson de l'Université d'Amsterdam, est dédiée aux Hommes de pouvoir. La seconde, au musée des Antiquités de Leiden, se focalise sur les Femmes éminentes. A cette occasion, les visiteurs peuvent découvrir une reconstruction en 3D de la tombe Regolini-Galassi à Cerveteri en Italie.
Notre poursuivons aujourd’hui notre épopée macabre à travers le temps. Après la découverte de squelettes de vampires en Irlande, une seconde équipe d’archéologues vient d’exhumer les ossements d'une sorcière italienne, dans la nécropole de la ville portuaire de Piombino en Toscane. Les sépultures sont datées du 13ème siècle et suggèrent un rituel d'exorcisme, selon Alfonso Forgione, du département d’histoire et de méthodologie comparée de l’Université de L'Aquila.
Le 26 août dernier, le New-York Times consacrait un article à l’un des grands mystères de l’histoire de l’art. Pendant des décennies, les universitaires ont tenté de localiser l’un des chefs d’œuvre disparus de Léonard de Vinci (1452-1519) intitulé La Bataille d'Anghiari. La plupart d’entre eux étaient persuadés que le tableau se cachait derrière une fresque murale de Giorgio Vasari (1511-1574) exposée au Palazzo Vecchio, l'hôtel de ville de Florence. Aujourd’hui, grâce au mariage inattendu de l’histoire de l’art, de la physique nucléaire et de la photographie, la quête semble presque arrivée à son terme.
Marco Polo (1254-1324), l'un des plus grands explorateurs de l'histoire ne serait-il qu'un escroc qui n'aurait jamais dépassé les rives de la Mer Noire et se serait inspiré, pour son Livre des merveilles, des histoires rapportées par les marins perses ? C'est en tout cas ce qu'affirme le professeur Daniele Petrella de l'Université de Naples dans un numéro du magazine italien Focus Storia. En réalité, la mystification a été dénoncé, il y a plusieurs années, par Frances Wood, sinologue de la British Library à Londres, dans son essai intitulé Did Marco Polo Go to China? (Colorado; Westview Press, 1996).
Le site Internet Rome Reborn (littéralement "Renaissance de Rome" ou "Rome ressuscitée") présente une galerie d'images et de vidéos en 3D qui sont autant de reconstitutions de la cité antique, depuis sa création à la fin de l'Age de Bronze (environ 1 000 ans avant JC) jusqu'à la dépopulation de la ville au début du Moyen-Age (aux alentours de 550 après J.C.).
La scène se déroule à Naples en Italie. Sur la place du Gesù Nuovo (le nouveau Jésus) se trouve une façade assez atypique. Des pierres grises lui donne un côté austère, inquiétant, renforcé par l'absence d'ouverture (3 fenêtres et 3 portes de dimensions ridicules par rapport à la surface de la façade). Cependant, les motifs géométriques (des pyramides à bases carrées) qui ornent ce mur, intriguent toujours les visiteurs. Nous sommes face à l'église du Gesù Nuovo
Dans le cadre de la cinquième session de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, qui se tiendra à Nairobi (Kenya) en novembre prochain, la ville de Venise fait campagne afin d’obtenir l’inscription, sur la liste de l’Unesco, des fameuses gondoles en bois qui circulent sur les canaux, mais également de la fabrication du verre de Murano, de la dentelle de Burano et du Carnaval de Venise. La cité lacustre, elle-même, est déjà inscrite sur la liste du Patrimoine de l’Unesco, à l’instar de la plupart des villes d’art italiennes.
Les derniers tests, réalisés par les anthropologues de l’Université Johannes Gutenberg à Mayence en Allemagne, ont prouvé que Yersinia pestis est la bactérie responsable de la peste noire qui a ravagée l’Europe au Moyen-âge. Les résultats de leurs travaux ont été publiés dans le numéro d’octobre 2010 de la revue scientifique PLoS Pathogens.
Pendant plus de quatre siècles, la mort de François Ier de Médicis (1541-1587) et son épouse Bianca Cappello (1548-1587) a engendré de nombreuses spéculations. Ces membres du clan qui a dominé la Renaissance florentine ont-ils été empoissonnés ou ont-ils été victimes de la malaria ? Une équipe de chercheurs italiens prétend répondre à cette question dans la revue scientifique Transactions of the Royal Society of Tropical Medicine and Hygiene.
Notre curiosité du jour est une reconstitution numérique de la voiture à vent de Guido da Vigevano (1280-1349), réalisée par l'historien allemand Ulrich Alertz. Le chercheur s'est appuyé sur le manuscrit et les plans originaux de l'ingénieur italien, le Texaurus regis Francie (chapitres XI et XII, une sorte de guide pratique des croisades à l'attention du roi de France, Philippe de Valois (1293-1350).