Allez, laissons de côté Stonehenge, pour aller voir aux Orcades. Toujours fertile en découvertes archéologiques, les petites îles écossaises, reviennent à la charge avec le site de Ness of Brodgar. Ce lieu est d'abord connu pour son cercle de pierres dressées: l'anneau de Brodgar. Puis, ce sont les restes d'un temple qui ont été découverts et explorés. Les fouilles continuent et révèlent quelques surprises.
Le 19 octobre dernier, une équipe d’archéologues des Universités de Manchester et de Leicester a annoncé la découverte d’un bateau funéraire viking sur la péninsule d’Ardnamurchan dans les Highlands écossais. La tombe abrite le corps d’un guerrier nordique, enterré avec ses armes, lors d’une cérémonie païenne remontant sans doute à plus de 1 000 ans.
Connaissez-vous l'archipel des Orcades? C'est un ensemble d'îles tout au Nord de l’Écosse. Les Orcades (Okney, en anglais) sont un ensemble de 67 îles coincées entre la mer du Nord et la mer de Norvège, au Sud des îles Shetland. Ces îles sont occupées par l'homme depuis le Néolithique (-6500 ans). Elles deviennent ensuite un territoire picte, puis norvégien et enfin écossais.
Le monticule de terre circulaire, situé près du château de Stirling en Ecosse, a intrigué des générations d’historiens. Sa construction est tantôt attribuée au légendaire roi Arthur, aux envahisseurs romains ou à l’aristocratie locale. Or une équipe d’archéologues, dirigée par le Dr Richard Jones de l’Université de Glasgow, lance cette semaine la première phase d’une étude géophysique du site et de ses alentours. La butte sera ainsi méticuleusement observée au scanner afin que les chercheurs puissent à avoir une meilleure vision de ses fondations et en déterminer l’origine.
Personne ne contestera le fait que la recherche médicale est une discipline nécessaire qui permet de sauver de nombreuses vies humaines. Néanmoins son histoire est peuplée de zones sombres qui ont marqué les esprits. Ainsi, au 19ème siècle, l'avancée des connaissances anatomiques s'est-t-elle faite au détriment de quelques vies humaines. Se procurer des sujets d'étude était, en effet, devenue un véritable casse-tête, d'autant que le système de réfrigération que nous connaissons aujourd'hui était inexistant. Mais pour les ressurectionnistes, la mort est devenu une entreprise très lucrative. Parmi ces pourvoyeurs de cadavres, certains n'ont pas hésité à commettre des meurtres pour répondre à la demande de leurs clients anatomistes.
Notre curiosité du jour est une pièce de collection de la Bibliothèque Nationale d'Écosse. Il s'agit d'un placard, daté du mercredi 16 juillet 1828 et intitulé « Vente d'une épouse». L'imprimé annonce qu'une certaine Mary Mackintosh a été vendue aux enchères sur le marché de Grass Market à Édimbourg. Les affiches et brochures ou libelles (broadsides ou chapbooks en anglais) sont représentatifs de la littérature de colportage qui a connu son apogée en Écosse entre 1650 et 1910.
Les Chessmen ne sont pas des super héros hollywoodiens mais des statuettes médiévales, dites figurines de Lewis, dont le British Museum et le National Museum of Scotland revendiquent la propriété. Dans quelques mois, elles seront en tournée à travers l'Écosse (cf : L'odyssée des Chessmen) dont elles sont originaires. Or, un article paru récemment dans Medieval Archaeology, semble remettre en cause la provenance de ces objets.
Regardez la photo à gauche. Ces objets, datés du 12ème siècle, sont exposés au British Museum à Londres et au National Museum of Scotland à Édimbourg. La BBC a annoncé la semaine dernière qu'ils allaient partir en tournée à travers toute l'Écosse. A votre avis, à quoi servaient ces figurines ? Petit indice : l'un de ces artefacts apparait dans le film de Chris Colombus, "Harry Potter à l'école des sorciers".