Le 25 octobre 1415, pendant la guerre de Cent ans (1337 à 1453), la chevalerie française est anéantie par les troupes du jeune roi d’Angleterre Henri V (1387-1422), à Azincourt au nord de la Somme.
Gladiatrices romaines, duellistes en jupons ou combattantes en kimonos, l'histoire a des trous de mémoire qu'il ait difficile de combler. Le mot samouraï, qui vient du verbe "saburau" (servir en japonais) désigne les membres de la noblesse militaire qui se partageaient le pouvoir durant la période féodale (XIIe-XVIe siècles) et que l'on nomme également Buke. Aussi, littéralement parlant, les femmes samouraïs n'ont jamais existé. On sait néanmoins que les épouses des seigneurs de guerre défendaient farouchement leurs maisonnées contre l'ennemi lorsque ces messieurs étaient partis en campagne. Par ailleurs, les exploits de quelques guerrières professionnelles ont été immortalisés dans les légendes, les pièces de théâtre et les poèmes anciens.
En période de conflits, il n'y a pas que les hommes qui participent à l'effort de guerre. Les animaux aussi sont appelés sous les drapeaux. Certains sont utilisés comme moyens de transport, d'autres comme messagers, boucliers, détecteurs de gaz toxiques, alarmes anti-bombes ou armes antichars. Éléphants, chevaux, chiens, chats, pigeons et dauphins ont ainsi payé un lourd tribut à l'esprit belliqueux des hommes. D'autres projets animaliers tels que les rats-explosifs ou les chauves-souris-bombes n'ont heureusement pas fait long feu.
Pour faire écho à la brève histoire du pantalon féminin, je vous propose aujourd'hui celle de la chemise masculine... qui en a vue aussi de toutes les couleurs ! En effet, contrairement à l'idée reçue, les jeunes membres des gangs américains ne sont pas les premiers à afficher leur appartenance grâce à leurs vêtements. Depuis la Rome antique, en passant par la période noire de la seconde guerre mondiale, et jusqu'à la crise politique qui déchire actuellement la Thaïlande, la chemise permet d'exposer la couleur des idées de son propriétaire.
Notre curiosité du jour n'est pas un tricycle géant ou une remorque de voiture mais un prototype de char russe, datant de la première guerre mondiale. Le "Char du Tsar" ou "Char Lebedenko" a également été surnommé "Netopyr" (pipistrelle) à cause de sa position inclinée qui rappelait celle d'une chauve-souris endormie.
Plus de 60 ans après la seconde guerre mondiale, la simple évocation de l'Unité 731 génère au Japon des réactions de peur, de révulsion ou de dénie. Officiellement, il s'agissait d'une unité militaire de recherche bactériologique de l'Armée Impériale Japonaise, stationnée dans le Mandchourie à partir de 1931. En réalité, à l'instar de Josef Mengele à Auschwitz, l'Unité 731 a mené des expériences sur des cobayes humains. Plusieurs milliers de prisonniers russes, américains, chinois, coréens et mongoliens ont ainsi été torturés à des fins prétendument scientifiques.
Le journal italien La Repubblica a annoncé, dans son édition du 11 janvier dernier, la mise en accusation de deux anciens combattants allemands impliqués dans le massacre de la Division Acqui, le 22 septembre 1943 sur l'île grecque de Céphalonie. Ce drame a servi de toile de fond historique au roman de Louis de Bernieres, La Mandoline du capitaine Corelli, qui a été adapté au cinéma par John Madden en 2001. C'est la découverte d'un document accablant, rédigé par le père Luigi Ghilardini, aumônier de l'armée italienne, qui a permis de relancer la procédure judiciaire.
Un article paru dans la revue The Historian remet en cause la théorie selon laquelle le roi d'Angleterre, Harold Godwinson (1022-1066), serait mort après avoir reçu une flèche dans l'œil à la fameuse bataille d'Hastings, en 1066, à l'issue de laquelle Guillaume le Conquérant (1027-1087) s'empara de la couronne d'Angleterre. Selon Chris Dennis de l'Université de Cardiff, Harold II aurait en fait été attaqué par un groupe de chevaliers conduit par son compétiteur, le duc de Normandie.
Tout comme l'assassinat du président Kennedy, la mort de Manfred von Richthofen alias le Baron Rouge ou le Diable Rouge, survenue le 21 avril 1918, est obscurcie par des dizaines de témoignages contradictoires et autant de spéculations. La découverte récente de son certificat de décès (cf : Ultime pirouette du Baron Rouge) relance les débats. Le pilote allemand a-t-il été touché mortellement dans un combat aérien ou assassiné au moment où il tentait de s'extraire de son triplan?
Un généalogiste amateur a découvert le certificat de décès du Baron Rouge, plus de 80 ans après la mort de l'aviateur allemand qui s'est illustré pendant la première guerre mondiale. Le Baron Manfred von Richthofen (1892-1918), a été abattu dans le triplan rouge qui lui a valu son surnom, au-dessus de Vaux-sur-Somme, le 21 avril 1918. Ses ennemis l'ont enterré avec les honneurs à Bertangles près d'Amiens. Son corps a ensuite été transporté à Berlin, puis Wiesbaden, mais c'est à Ostrow Wielkopolski dans l'ouest de la Pologne que le document a été trouvé.