Il y a quelques semaines, nous vous présentions la série télévisée Les Tudors et aujourd'hui ce n'est pas par la fiction que les Tudors reviennent dans l’actualité, mais par leurs écrits. Deux lettres ont, en effet, été retrouvées par la steward de Dunham Massey. Découverte fortuite alors qu'elle cherchait à rassembler des documents pour une exposition sur la monarchie sombrement intitulée: « Fidélité et Obéissance ».
Notre curiosité du jour est une série de quatre tapisseries relatant la compagne militaire du roi Alphonse V de Portugal (1432-1481) et de son fils Don Juan au Maroc. Celle-ci se solde par la prise d’Asilah, le 24 août 1471, puis de Tanger, 5 jours plus tard. Ces œuvres, qui appartiennent au musée de la paroisse collégiale de Notre-Dame de l'Assomption à Pastrana (Espagne), ont été restaurées à la Manufacture royale De Wit à Malines (Belgique) à l’initiative de la Fondation Carlos de Amberes. Elles ont ensuite été exposées à Bruxelles (Musée du Cinquantenaire) puis à Tolède et à Madrid, avant d’arriver à Washington aux États-Unis.
A la faveur de la série de Tom Fontana consacrée aux Borgia et diffusée sur Canal+ cet automne, les éditions Tallandier ont réédité, dans la collection de poche Texto, l'ouvrage de l'historien et académicien Marcel Brion (1895-1984). Paru en 1953, sous le titre Le Pape et le Prince, puis en 1979 sous celui des Borgia, cet essai a pour vocation de s'affranchir de la propagande de la Renaissance, des légendes colportées par les chroniqueurs du 16ème siècle ainsi que des semis-vérités diffusées par les romanciers avides de sensationnel et de quelques historiens peu scrupuleux.
Les Français auraient-ils gagné la bataille d’Azincourt en 1415 s’ils avaient porté des armures plus légères ? Peut-être bien, si on en croit une étude menée par un groupe de scientifiques des universités de Leeds, d’Oxford et de Milan. Les résultats de leurs recherches sont parus dans Proceedings B, la revue de biologie de la Royal Society, le 20 juillet 2011. Les tests menés sur les bénévoles du Royal Armouries Museum montrent que les soldats embourbés sur le champ de bataille et affublés de cuirasses de 30 à 50 kg étaient épuisés avant même le début du combat.
La scène se déroule à Naples en Italie. Sur la place du Gesù Nuovo (le nouveau Jésus) se trouve une façade assez atypique. Des pierres grises lui donne un côté austère, inquiétant, renforcé par l'absence d'ouverture (3 fenêtres et 3 portes de dimensions ridicules par rapport à la surface de la façade). Cependant, les motifs géométriques (des pyramides à bases carrées) qui ornent ce mur, intriguent toujours les visiteurs. Nous sommes face à l'église du Gesù Nuovo
L'agence de presse Bernama a annoncé, le 17 avril dernier, qu'une équipe de chercheurs désignée par l'État de Malacca, dans le sud de la péninsule Malaise, propose de repousser d'une centaine d'années (soit de 1396/1402 à 1278) la date de fondation du sultanat de Malacca.
Notre curiosité du jour est une énigme qui laisse pantois les historiens britanniques. Il s'agit d'un texte en vieil anglais, gravé sur un mur de la cathédrale de Salisbury, et découvert récemment derrière le monument d'Henry Hyde. Une expertise des caractères a permis de dater cette inscription du 15ème siècle mais son sens reste un mystère. Les archéologues ont finalement décidé de lancer un appel à la population dans l'espoir que quelqu'un pourra le résoudre.
Cette semaine, laissons de côté les eaux chaudes de la Caraïbe et le soleil de l'océan indien, pour rencontrer une pirate d'eau froide: Klaus Störtebeker ou Klaus « le videur de chope d'un trait » si on traduit son surnom.
Les archéologues pensent avoir exhumé, dans la ville universitaire de Pecs au sud-est de la Hongrie, les fondations de la maison (ou plutôt la cave) du prince valaque Vlad III Ţepeş, plus communément connu sous le nom de Dracula. Cette découverte tombe à pic, si on en croit le site hongrois Pesticides.hu, puisque la ville prépare des festivités pour 2010.