Notre curiosité du jour est une machine à écrire, inventée en 1865 par le pasteur danois Rasmus Malling-Hansen (1835 -1890) et brevetée cinq ans plus tard. On sait que l'inventeur de la machine à écrire est l'Anglais Henry Mill en 1714. Néanmoins, la Skrivekügel (littéralement boule à écrire) est le premier modèle produit et commercialisé en série.
Notre curiosité du jour est une Enigma, une machine utilisée par les Allemands pendant la seconde guerre mondiale pour envoyer des messages codés puis les décrypter. Arthur Scherbius (1878-1929), le fondateur de l’entreprise Scherbius & Ritter et l'inventeur du rotor (une roue de code câblée), enregistre un premier brevet à Berlin, le 23 février 1918 (numéro Sch 52638 IX/42n).
Notre curiosité du jour est une reconstitution numérique de la voiture à vent de Guido da Vigevano (1280-1349), réalisée par l'historien allemand Ulrich Alertz. Le chercheur s'est appuyé sur le manuscrit et les plans originaux de l'ingénieur italien, le Texaurus regis Francie (chapitres XI et XII, une sorte de guide pratique des croisades à l'attention du roi de France, Philippe de Valois (1293-1350).
Notre curiosité du jour est un canard mécanique en cuivre doré, capable de boire, de manger, de digérer et même de déféquer. Un mécanisme programmable lui permet également de cancaner et de barboter comme un véritable oiseau aquatique. Il a été fabriqué en 1738 par l'ingénieur grenoblois Jacques de Vaucanson (1709-1782). Une exposition lui ai consacrée au Musée Dauphinois jusqu'au 31 décembre 2011.
Notre curiosité du jour (cf photo de gauche) est une reconstitution de prototype réalisée par l'historien chinois Xu Quan Long. Il s'est inspiré d'un manuscrit du célèbre Charpentier Lu Ban, daté de plus de 2500 ans.
En période de conflits, il n'y a pas que les hommes qui participent à l'effort de guerre. Les animaux aussi sont appelés sous les drapeaux. Certains sont utilisés comme moyens de transport, d'autres comme messagers, boucliers, détecteurs de gaz toxiques, alarmes anti-bombes ou armes antichars. Éléphants, chevaux, chiens, chats, pigeons et dauphins ont ainsi payé un lourd tribut à l'esprit belliqueux des hommes. D'autres projets animaliers tels que les rats-explosifs ou les chauves-souris-bombes n'ont heureusement pas fait long feu.
On sait depuis longtemps que les Mayas, les Olmèques et les Aztèques ont été les premiers à extraire le latex issu de l'hévéa ou du guayule. Une nouvelle étude du MIT (Massachusetts Institute of Technology) montre que les populations de l'Amérique précolombienne maîtrisaient le procédé permettant de modifier les propriétés du caoutchouc, il y a plus de 3000 ans. Les résultats seront bientôt publiés dans la revue scientifique Latin American Antiquity.
Les Grecs ont imaginé l'ancêtre de l'ordinateur il y a 2000 ans, les Romains avaient déjà leur couteau suisse et le concept du iPhone existe depuis le 19ème siècle. Bref, c'est dire si nous n'avons rien inventé! Mais, il y a pire, encore! Sachez que, même en cette sombre période appelée Moyen-âge, nos ancêtres nous avaient devancé en créant le Filofax. Bien-sûr, la version médiévale de l'agenda modulaire est quelque peu alourdie par les impératifs du temps, mais on y retrouve la plupart des éléments de nos organisers contemporains (entrées journalières, anecdotes et proverbes, etc).
On a tendance à croire qu'avec le téléphone portable, on a inventé un nouveau moyen de communication permettant de se tenir informé de l'actualité, de partager des informations ou de télécharger de la musique. En réalité, le concept est loin d'être aussi récent qu'on l'imagine. En effet, dans les années 1880, lorsque le téléphone est arrivé dans les foyers, on proposait déjà aux abonnés un éventail de services qui comprenait la diffusion d'opéras en direct, de spectacles de théâtre et de séquences d'actualité.
Notre curiosité du jour n'est pas un tricycle géant ou une remorque de voiture mais un prototype de char russe, datant de la première guerre mondiale. Le "Char du Tsar" ou "Char Lebedenko" a également été surnommé "Netopyr" (pipistrelle) à cause de sa position inclinée qui rappelait celle d'une chauve-souris endormie.