©

Faitologie

Cette catégorie contient 107 billets

Quand l'homme préhistorique faisait son cinéma

Il semblerait que le 7ème art vienne d'obtenir une promotion. En effet, une équipe de chercheurs des universités de Cambridge (Royaume-Uni) et de Sankt Pölten (Autriche) vient d'annoncer que, durant âge de cuivre, les hommes ne dédaignaient pas une petite séance de cinéma. Un artiste gravait une série de dessins dans la pierre; un autre, se chargeait des bruitages, et le tour était joué !

Le dangereux Code Platon

Code secret, religion et théorie du complot... voici une annonce qui ressemble à un scénario de roman de Dan Brown. En effet, un historien des sciences de l'Université de Manchester, au Royaume-Uni, prétend avoir décrypté « le Code Platon », des messages symboliques cachés dans l'œuvre du philosophe Grec. A priori, rien de bien méchant. Sauf, qu'en fouillant un peu, on s'aperçoit que tout ceci est peut-être moins anodin qu'il n'y paraît.

Les Chinois ont-ils inventé la médecine légale ?

Il est généralement admis que les méthodes d'investigations du célèbre Sherlock Holmes annoncent les prémisses de ce que l'on appelle aujourd'hui la "police scientifique", dont les techniques se sont développées au cours du 19ème siècle en occident. Le Dr Edmond Locard (dont les travaux sont exposés aux Archives de Lyon jusqu'au 13 juillet 2010), qui est lui-même un lecteur assidu d'Arthur Conan Doyle, lui écrit en 1927 : « Toutes les fois que de jeunes gens me demandent conseil sur les lectures à faire pour se préparer à l’enquête criminelle, je leur indique toujours Sherlock Holmes » (…) « J’ai emprunté à vos livres plus d’une idée. ». En réalité, si Locard avait été sinologue comme Robert van Gulik, il aurait peut-être eu vent du fameux Xi Yuan Ji Lu, un traité de Song Ci (1186-1249) basée sur l'étude de plusieurs affaires medico-légales.

Femmes samouraïs, l'art de la guerre en kimonos

Gladiatrices romaines, duellistes en jupons ou combattantes en kimonos, l'histoire a des trous de mémoire qu'il ait difficile de combler. Le mot samouraï, qui vient du verbe "saburau" (servir en japonais) désigne les membres de la noblesse militaire qui se partageaient le pouvoir durant la période féodale (XIIe-XVIe siècles) et que l'on nomme également Buke. Aussi, littéralement parlant, les femmes samouraïs n'ont jamais existé. On sait néanmoins que les épouses des seigneurs de guerre défendaient farouchement leurs maisonnées contre l'ennemi lorsque ces messieurs étaient partis en campagne. Par ailleurs, les exploits de quelques guerrières professionnelles ont été immortalisés dans les légendes, les pièces de théâtre et les poèmes anciens.

Une manufacture de pigments à l'Age de Pierre ?

Les hommes d'affaires prospères tels que Steve Jobs et Bill Gates ont-ils de lointains ancêtres qui se seraient investis dans le commerce de pigments et de mastic à l'époque préhistorique ? En effet, un groupe de scientifiques a découvert un site de production d'ocre à grande échelle, datant de 58 000 ans. La carrière est située dans la grotte de Sibudu en Afrique du Sud.

Animaux et insectes de guerre

En période de conflits, il n'y a pas que les hommes qui participent à l'effort de guerre. Les animaux aussi sont appelés sous les drapeaux. Certains sont utilisés comme moyens de transport, d'autres comme messagers, boucliers, détecteurs de gaz toxiques, alarmes anti-bombes ou armes antichars. Éléphants, chevaux, chiens, chats, pigeons et dauphins ont ainsi payé un lourd tribut à l'esprit belliqueux des hommes. D'autres projets animaliers tels que les rats-explosifs ou les chauves-souris-bombes n'ont heureusement pas fait long feu.

La vulcanisation... 3000 ans avant Goodyear ?

On sait depuis longtemps que les Mayas, les Olmèques et les Aztèques ont été les premiers à extraire le latex issu de l'hévéa ou du guayule. Une nouvelle étude du MIT (Massachusetts Institute of Technology) montre que les populations de l'Amérique précolombienne maîtrisaient le procédé permettant de modifier les propriétés du caoutchouc, il y a plus de 3000 ans. Les résultats seront bientôt publiés dans la revue scientifique Latin American Antiquity.

Anatomistes et résurrectionnistes

Personne ne contestera le fait que la recherche médicale est une discipline nécessaire qui permet de sauver de nombreuses vies humaines. Néanmoins son histoire est peuplée de zones sombres qui ont marqué les esprits. Ainsi, au 19ème siècle, l'avancée des connaissances anatomiques s'est-t-elle faite au détriment de quelques vies humaines. Se procurer des sujets d'étude était, en effet, devenue un véritable casse-tête, d'autant que le système de réfrigération que nous connaissons aujourd'hui était inexistant. Mais pour les ressurectionnistes, la mort est devenu une entreprise très lucrative. Parmi ces pourvoyeurs de cadavres, certains n'ont pas hésité à commettre des meurtres pour répondre à la demande de leurs clients anatomistes.

Une histoire de la chemise en couleurs

Pour faire écho à la brève histoire du pantalon féminin, je vous propose aujourd'hui celle de la chemise masculine... qui en a vue aussi de toutes les couleurs ! En effet, contrairement à l'idée reçue, les jeunes membres des gangs américains ne sont pas les premiers à afficher leur appartenance grâce à leurs vêtements. Depuis la Rome antique, en passant par la période noire de la seconde guerre mondiale, et jusqu'à la crise politique qui déchire actuellement la Thaïlande, la chemise permet d'exposer la couleur des idées de son propriétaire.

Le théâtrophone ou l'iPhone du 19ème siècle

On a tendance à croire qu'avec le téléphone portable, on a inventé un nouveau moyen de communication permettant de se tenir informé de l'actualité, de partager des informations ou de télécharger de la musique. En réalité, le concept est loin d'être aussi récent qu'on l'imagine. En effet, dans les années 1880, lorsque le téléphone est arrivé dans les foyers, on proposait déjà aux abonnés un éventail de services qui comprenait la diffusion d'opéras en direct, de spectacles de théâtre et de séquences d'actualité.