Notre curiosité du jour (cf photo de gauche) est une reconstitution de prototype réalisée par l'historien chinois Xu Quan Long. Il s'est inspiré d'un manuscrit du célèbre Charpentier Lu Ban, daté de plus de 2500 ans.
Il est généralement admis que les méthodes d'investigations du célèbre Sherlock Holmes annoncent les prémisses de ce que l'on appelle aujourd'hui la "police scientifique", dont les techniques se sont développées au cours du 19ème siècle en occident. Le Dr Edmond Locard (dont les travaux sont exposés aux Archives de Lyon jusqu'au 13 juillet 2010), qui est lui-même un lecteur assidu d'Arthur Conan Doyle, lui écrit en 1927 : « Toutes les fois que de jeunes gens me demandent conseil sur les lectures à faire pour se préparer à l’enquête criminelle, je leur indique toujours Sherlock Holmes » (…) « J’ai emprunté à vos livres plus d’une idée. ». En réalité, si Locard avait été sinologue comme Robert van Gulik, il aurait peut-être eu vent du fameux Xi Yuan Ji Lu, un traité de Song Ci (1186-1249) basée sur l'étude de plusieurs affaires medico-légales.
Gladiatrices romaines, duellistes en jupons ou combattantes en kimonos, l'histoire a des trous de mémoire qu'il ait difficile de combler. Le mot samouraï, qui vient du verbe "saburau" (servir en japonais) désigne les membres de la noblesse militaire qui se partageaient le pouvoir durant la période féodale (XIIe-XVIe siècles) et que l'on nomme également Buke. Aussi, littéralement parlant, les femmes samouraïs n'ont jamais existé. On sait néanmoins que les épouses des seigneurs de guerre défendaient farouchement leurs maisonnées contre l'ennemi lorsque ces messieurs étaient partis en campagne. Par ailleurs, les exploits de quelques guerrières professionnelles ont été immortalisés dans les légendes, les pièces de théâtre et les poèmes anciens.
Notre curiosité du jour (photo de gauche) devrait enchanter les amateurs d'articles de mode Vintage. Sa découverte a été annoncée, mercredi dernier, avec la parution d'un article dans la revue scientifique Plos One. Il s'agit d'une chaussure en cuir, taille 37. Le soulier à lacets, vieux de plus de 5500 ans, est plus ancien que les pyramides d'Égypte et les mégalithes de Stonehenge en Grande-Bretagne. Il était pourtant si bien conservé que les archéologues ont d'abord pensé qu'il avait été fabriqué quelques centaines d'années plus tôt.
Les hommes d'affaires prospères tels que Steve Jobs et Bill Gates ont-ils de lointains ancêtres qui se seraient investis dans le commerce de pigments et de mastic à l'époque préhistorique ? En effet, un groupe de scientifiques a découvert un site de production d'ocre à grande échelle, datant de 58 000 ans. La carrière est située dans la grotte de Sibudu en Afrique du Sud.
Notre curiosité du jour est constitué de deux fragments de papyrus. Le document est rédigé en grec et daté du 23 février 33 av. J.-C. Sous le texte du scribe figure le mot "ginesthô" (qu'il en soit ainsi), tracé d'une autre main. Cette signature serait celle de Cléopâtre.
En période de conflits, il n'y a pas que les hommes qui participent à l'effort de guerre. Les animaux aussi sont appelés sous les drapeaux. Certains sont utilisés comme moyens de transport, d'autres comme messagers, boucliers, détecteurs de gaz toxiques, alarmes anti-bombes ou armes antichars. Éléphants, chevaux, chiens, chats, pigeons et dauphins ont ainsi payé un lourd tribut à l'esprit belliqueux des hommes. D'autres projets animaliers tels que les rats-explosifs ou les chauves-souris-bombes n'ont heureusement pas fait long feu.
Si l'invention du mortier ne date pas d'hier, on sait aussi que chaque civilisation a mis au point sa propre recette, selon les ingrédients dont elles disposaient en abondance. Ainsi les Romains y ajoutaient-ils des résidus volcaniques, tandis que les Anglais utilisaient du sucre et les Praguois le mélangeaient à du blanc d'œuf. Une étude, parue dans la revue scientifique Accounts of Chemical Research, nous apprend aujourd'hui que les Chinois, eux, utilisaient un ciment composé de chaux et de riz gluant.
Au 19ème siècle, avec l'évolution des sciences médicales, il n'y a pas que les anatomistes qui soient tributaires du trafic de cadavres (cf Anatomistes et resurrectionnistes). Les tenants de la phrénologie, avides d'étudier les méandres des crânes humains, sont réduits aux mêmes exactions. Le problème étant de se procurer des sujets d'étude intéressants, à savoir de personnalités qui se sont génialement illustrées dans leurs domaines. Des compositeurs renommés tels qu'Haydn, Beethoven ou Mozart ont fait les frais de cet étrange fascination pour les têtes de morts, de même que le peindre Goya.
On sait depuis longtemps que les Mayas, les Olmèques et les Aztèques ont été les premiers à extraire le latex issu de l'hévéa ou du guayule. Une nouvelle étude du MIT (Massachusetts Institute of Technology) montre que les populations de l'Amérique précolombienne maîtrisaient le procédé permettant de modifier les propriétés du caoutchouc, il y a plus de 3000 ans. Les résultats seront bientôt publiés dans la revue scientifique Latin American Antiquity.