Notre curiosité du jour est une Enigma, une machine utilisée par les Allemands pendant la seconde guerre mondiale pour envoyer des messages codés puis les décrypter. Arthur Scherbius (1878-1929), le fondateur de l’entreprise Scherbius & Ritter et l'inventeur du rotor (une roue de code câblée), enregistre un premier brevet à Berlin, le 23 février 1918 (numéro Sch 52638 IX/42n).
Noel Malcolm, spécialiste de Thomas Hobbes et professeur au All Souls College de l'Université d'Oxford au Royaume-Uni. Dans un article paru dans le dernier numéro de The Historical Journal et intitulé An Unknown Policy Proposal By Thomas Hobbes, il présente un document inédit et non-daté dans lequel le fameux philosophe expose sa vision de la politique à mener dans la série de conflits qui opposa les Royalistes, les Parlementaires, les Covenantaires écossais et les confédérés irlandais, au cours de la Guerre des trois royaumes (1639-1651) et des guerres civiles (1642-1651) qui secouèrent l'Angleterre durant les règnes de Charles 1er et de son fils Charles II.
En période de conflits, il n'y a pas que les hommes qui participent à l'effort de guerre. Les animaux aussi sont appelés sous les drapeaux. Certains sont utilisés comme moyens de transport, d'autres comme messagers, boucliers, détecteurs de gaz toxiques, alarmes anti-bombes ou armes antichars. Éléphants, chevaux, chiens, chats, pigeons et dauphins ont ainsi payé un lourd tribut à l'esprit belliqueux des hommes. D'autres projets animaliers tels que les rats-explosifs ou les chauves-souris-bombes n'ont heureusement pas fait long feu.
Les documents récemment déclassifiés du MI5, les services secrets britanniques, confirment que les leaders Nazis avaient prévu leur éventuelle défaite militaire et préparé un plan B visant à restaurer le Reich après la guerre (cf Complot nazi pour l’avènement d’un IVème Reich). Des espions implantés dans le monde entier avaient pour mission de déstabiliser le système politique des Alliés, de promouvoir des mouvements anti-bolchevicks dans les Pays de l’Est, d'organiser des opérations de sabotage et de recourir, si nécessaire, aux armes bactériologiques et aux poisons.
Pour faire écho à la brève histoire du pantalon féminin, je vous propose aujourd'hui celle de la chemise masculine... qui en a vue aussi de toutes les couleurs ! En effet, contrairement à l'idée reçue, les jeunes membres des gangs américains ne sont pas les premiers à afficher leur appartenance grâce à leurs vêtements. Depuis la Rome antique, en passant par la période noire de la seconde guerre mondiale, et jusqu'à la crise politique qui déchire actuellement la Thaïlande, la chemise permet d'exposer la couleur des idées de son propriétaire.
Cette semaine, l'actualité était largement dominée par les commémorations de l'Armistice marquant la fin de la première guerre mondiale. Au même moment, la SCNF, menacée de perdre ses contrats américains, exprimait son regret d'avoir participé aux déportations de juifs pendant la seconde guerre mondiale. En réalité, il suffit de lire les journaux pour s'apercevoir que nous ne vivons pas une époque prospérant dans une ère de paix. A Séoul, au sommet du G20, force a été de constater que le monde s'enlise dans une guerre économique perpétuelle. Je vous propose donc aujourd'hui une revue de presse thématique.
Une promenade sur l'internet m'a fait découvrir l'histoire des bombes volantes, envoyées sur le continent nord américain, par les japonais, lors de la seconde guerre mondiale. Le 12 janvier était une date anniversaire pour la province de Saskatchewan, au centre Sud du Canada. Le 12 Janvier 1945, une de ces bombes explose dans la région et fait une seule et unique victime: une clôture.
L'histoire n'est pas une discipline figée: elle fait l'objet de nombreuses découvertes et de controverses. L'équipe de Cafeduweb a donc décidé de suivre l'actualité d'un peu plus près et de réaliser une revue de presse mensuelle. Ce mois-ci, par exemple, la presse nous a fourni de nouvelles informations sur les heures qui a suivi le décès du président Kennedy, sur l'enquête des services secrets américains et britanniques au sujet de la nationalité de Charlie Chaplin, les archives de la SNCF sur la seconde guerre mondiale ou encore le vrai-faux fils naturel d'Hitler.
Officiellement l’histoire de Porsche débute en 1950. Mais la compagnie existait depuis 1931 et fournissait des engins de guerre à Hitler. Ferdinand Porsche (1875-1951), père de la Coccinelle Volkswagen, est aussi l'inventeur des chars d'assaut Tigre (Panzerkampfwagen VI Tiger) et Souris (Panzerkampfwagen VIII Maus) ainsi que du chasseur de chars Jagdpanzer Elefant. Par ailleurs, une enquête récente a démontré que la société entretenait avec les nazis des liens bien plus étroits qu’elle n'avait voulu l'admettre jusqu'ici.
Notre cabinet de curiosités s’enrichit aujourd'hui d'une série d'affiches de propagande épinglant les pipelets. Pourquoi tant de haine ? En temps normal, être assis à coté d'un bavard, pendant un dîner par exemple, peut s'avérer assommant voire exaspérant, s'il s'agit d'une salle de spectacle. Mais en période de conflit, un individu trop loquace parait carrément suspect et il devient dangereux de le fréquenter. En effet, si un ennemi peut se cacher derrière chaque visage, il est surtout équipé d'une paire d'oreilles extrêmement performantes pour vous espionner. Le message est donc identique dans toutes les langues : « Chers compatriotes, c'est la guerre et vous avez le droit (devoir) de la fermer ! »
Notre curiosité du jour n'est pas un tricycle géant ou une remorque de voiture mais un prototype de char russe, datant de la première guerre mondiale. Le "Char du Tsar" ou "Char Lebedenko" a également été surnommé "Netopyr" (pipistrelle) à cause de sa position inclinée qui rappelait celle d'une chauve-souris endormie.
Après la seconde guerre mondiale et l'invasion de l'URSS par les Nazis, le pouvoir central se lance dans un plan de reconstruction basé sur le développement des ressources énergétiques et notamment pétrolières.
Le 28 juillet 1914, soit un mois après l'assassinat de l’archiduc François-Ferdinand, héritier de l'empire austro-hongrois, et de son épouse la duchesse de Hohenberg, par le nationaliste Serbe de Bosnie, Gavrilo Princip, l'Autriche-Hongrie déclare la guerre à la Serbie. L'événement va faire basculer le monde dans un conflit de quatre ans.
Les archives nationales anglaises viennent d'ouvrir au public une séries de 180 fichiers émanant du MI5 (Military Intelligence, section 5), les services de renseignements britanniques, et portant sur une période allant de la seconde guerre mondiale aux années 1960. Ses dossiers, qui viennent enrichir la collection des services secrets, portent le nombre de fichiers à un total de 4 725 documents. Ils révèlent de nombreuses informations sur les agents doubles, les complots d'assassinats ou les méthodes employées par les espions ennemis.
Le mystère la Chambre d'Ambre des Tsars, volée par les Nazis lors de l'invasion de l'Union Soviétique, intrigue les historiens depuis sa disparition en 1945. Or, Sergei Trifonov, un chasseur de trésor, prétend qu'elle est entreposée dans un bunker dans l'enclave russe de Kaliningrad (anciennement Königsberg) qui servait de quartier général aux soldats de la Wehrmacht.
Notre cabinet de curiosités s'enrichit aujourd'hui de trois extraits de mémoires et traités originaux, datant du début du 19ème siècle. Les auteurs, deux généraux français et un journaliste anglais, y énumèrent les grands principes de l'espionnage et du contre-espionnage sous Napoléon. Outre le cabinet noir, placé sous la houlette du directeur général des Postes, le comte de Lavalette; le 4ème bureau, placé sous l'autorité du ministre de la Guerre, Louis-Alexandre Berthier; le préfet de police, Louis Nicolas Dubois; le chef de la police secrète, Pierre Marie Desmarest; les hauts serviteurs de l'État, tels Charles-Maurice de Talleyrand et Joseph Fouché; ou les espions célèbres, comme Charles Louis Schulmeister; de nombreux anonymes ont alimenté les services de renseignements du Directoire et de l'Empire.
Les dictateurs ont toujours développé une aversion spontanée pour le père Noël et tenté de le convertir à leurs doctrines. L'un dernier, à peu près à la même époque, nous avons vu comment les nazis ont essayé de se débarrasser sans succès du gros barbu vêtu de rouge, avant de le rhabiller à la mode germanique (cf Guirlandes et svastikas). Aujourd'hui, nous passons de l'autre coté de l'ancien rideau de fer pour voir comment les soviétiques, eux, s'y sont pris avec Ded Moroz (Grand-père Gel), le père Noël russe, et son costume bleu traditionnel.
En juin dernier les archéologues du RGZM (Römisch-Germanisches Zentralmuseum) à Mayence ont annoncé la découverte d'un gigantesque calendrier lunaire celtique sur le site archéologique de Magdalenenberg, près de Villingen-Schwenningen, au sud-ouest de l'Allemagne, dans le massif de la Forêt-Noire. Le tumulus royal a fait l'objet de fouilles, il y a une quarantaine d'années, mais c'est un logiciel d'imagerie de la NASA qui a récemment permis de repérer la disposition des tombes.
Les anglais souvent disent n'avoir pas connu d'invasion depuis le Normand Guillaume le Conquérant. Pourtant, une récente exposition, Royal River: Power, Pageantry and the Thames (la puissance, le faste et la Tamise) pour le jubilé de diamant de la reine, nous rappelle une autre histoire. Nous sommes en 1654, la première guerre anglo-néerlandaise se termine par une victoire militaire anglaise et la reconnaissance du "Navigation Acts".
Plus de 60 ans après la seconde guerre mondiale, la simple évocation de l'Unité 731 génère au Japon des réactions de peur, de révulsion ou de dénie. Officiellement, il s'agissait d'une unité militaire de recherche bactériologique de l'Armée Impériale Japonaise, stationnée dans le Mandchourie à partir de 1931. En réalité, à l'instar de Josef Mengele à Auschwitz, l'Unité 731 a mené des expériences sur des cobayes humains. Plusieurs milliers de prisonniers russes, américains, chinois, coréens et mongoliens ont ainsi été torturés à des fins prétendument scientifiques.
Le Centre des Sciences de Montréal au Canada présente, jusqu'au 18 septembre 2011, une exposition intitulée Indiana Jones et l'aventure archéologique. Organisée en collaboration avec la LucasFilm, la maison de production de George Lucas, et de la National Geographic Society, elle présente des objets et des costumes vus dans les aventures d'Indiana Jones, ainsi que 150 véritables artefacts, dont une moitié a été prêtée par le département d'archéologie du Penn Museum à Philadelphie. Cette exposition, qui mêle réalité scientifique et fiction cinématographique, devrait ensuite faire le tour du monde.
Il faut croire que même l'ADN du Führer soit toxique. Plus de 60 ans après sa mort, les ossements d'Hitler, conservés à Moscou, crées une fascination malsaine et relance la théorie du complot. En septembre dernier, des scientifiques américains ont annoncé que le crâne était en réalité celui d'une femme, sans doute celui de sa maîtresse Eva Braun (cf: Hitler, ce n'est pas elle!). Or, le conservateur des archives du FSB (Service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie), Vasily Khristoforov, a accordé une interview à l'agence Interfax, lundi dernier, dans laquelle il réfute les résultats des analyses ADN.
Le journal italien La Repubblica a annoncé, dans son édition du 11 janvier dernier, la mise en accusation de deux anciens combattants allemands impliqués dans le massacre de la Division Acqui, le 22 septembre 1943 sur l'île grecque de Céphalonie. Ce drame a servi de toile de fond historique au roman de Louis de Bernieres, La Mandoline du capitaine Corelli, qui a été adapté au cinéma par John Madden en 2001. C'est la découverte d'un document accablant, rédigé par le père Luigi Ghilardini, aumônier de l'armée italienne, qui a permis de relancer la procédure judiciaire.
Nous avons constaté, la semaine dernière, que les supercheries n'étaient pas les seules apanages des philosophes. Si Bernard-Henri Lévy peut citer un imaginaire Jean-Baptiste Botul, les historiens peuvent aussi faire mentir les objets et parler les morts. Outre le mensonge à la petite semaine, il y a la calomnie... l'arme des médiocres, direz-vous ? Pour l'historien américain Robert Darnton, auteur d'un essai intitulé Le Diable dans un bénitier. L'art de la calomnie en France, 1650-1800, la rhétorique pamphlétaire est un genre littéraire et un art politique. Il ajoute qu'avec la révolution, les auteurs de libelles semblent avoir perdu leur sens de l'humour.
Vous savez peut-être, que la loi du 26 Brumaire an IX (17 novembre 1800) interdit aux Françaises le port du pantalon. Si elle est tombée en désuétude, cette ordonnance n'a jamais été abrogée. Napoléon Bonaparte autorise néanmoins les femmes désirant se travestir en homme à se présenter à la préfecture de police pour en faire la demande. Le port du pantalon ne pouvant être accordé que pour des raisons médicales. En 1892 et 1909, deux circulaires permettent aux femmes qui pratiquent le cyclisme ou l'équitation de porter ce vêtement.
Il fut un temps où on pouvait prétendre ignorer les méfaits de la cigarette et s'affranchir des campagnes anti-tabac. De fait, les cigarettiers et les publicitaires s'en donnaient à cœur joie. Les années 1930, 40 et 50 ont vu fleurir des campagnes vantant les mérites de ce nous considérons aujourd'hui comme un vice. Des médecins, dentistes et scientifiques de toutes sortes étaient convoqués sur les affiches pour témoigner de la qualité d'une marque. Puis, se fut le tour des sportifs renommés... et même du Père-Noël !
L'autre jour je vous parlais du roman de Matilde Asensi "Le salon d'ambre", si mon opinion sur ce polar était nuancé, il m'a permis de connaître le mystère du salon d'ambre. Désirant en savoir plus, en voici donc en quelques lignes son histoire.
Dans un article du Spiegel en date du 30 novembre dernier, le journaliste Klaus Wiegrefe révèle, qu’en 2007, le Service Fédéral de Renseignement (Bundesnachrichtendienst ou BND) a détruit les fichiers personnels des anciens membres de la Gestapo et des SS.
Le 3 septembre 1783, au 1er étage de l'Hôtel d'York (56, rue Jacob à Paris), les représentants du royaume d'Angleterre (David Hartley) ainsi que des 13 colonies américaines (Benjamin Franklin, John Jay et John Adams) signent le Traité de Paris qui marque la fin de la guerre d'indépendance et, de facto, la naissance des États-Unis.
Le vie trépidante de William Kidd, marchand, rebelle, aristocrate et marin. Un cocktail détonnant, qui placera Kidd, à de nombreuses reprises et pour de nombreuses raisons, sous les bonnes ou mauvaises grâces de la couronne d'Angleterre.