©

Egypte

Ce tag est associé à 24 billets

Sénakht-en-Rê: la fin d'un mythe

Qui a déjà entendu le nom de Sénakht-en-Rê? Quelques amateurs d'égyptologie sans doute. Grâce à une découverte du Centre Franco-Egyptien d'étude du temple de Karnak le pharaon classé par de nombreux égyptologues dans la catégorie des mythes, le pharaon de la XVIIè dynastie retrouve sa réalité.

La momification des Ibis sacrés d'Egypte

On savait déjà que les anciens égyptiens prenaient soin des organes de leurs défunts et qu’ils les embaumaient pour qu’ils puissent leur servir après la mort. Il semblerait maintenant qu’ils agissaient de manière similaire avec les Ibis sacrés (Threskiornis aethiopicus) qui, non seulement étaient momifiés en l’honneur du dieu Thot, mais dont l’estomac était rempli de nourriture en prévision de leur voyage vers l’au-delà.

Le sarcophage du musée de Torquay

Notre curiosité du jour est un sarcophage égyptien appartenant au musée de Torquay dans le Devon au Royaume-Uni. Il abrite la momie d’un petit garçon surnommé Psamtek et datée de 2 500 ans. L’objet et son contenu ont été retrouvés lors d’un inventaire de la collection en 2006. A l’époque, l’attention des chercheurs s’était focalisée sur Psamtek. Or, il s’avère aujourd’hui que le sarcophage est bien plus vieux que son propriétaire actuel.

Corpus delicti: la crème hydratante empoissonnée de la reine-pharaon Hatchepsout

Une équipe de chercheurs allemands vient de découvrir le mortel secret du "corpus delicti", un petit flacon découvert en 1903 dans la tombe de la reine-pharaon Hatchepsout, qui régna de 1479 à 1458 av J.-C. La fiole appartient à la collection du musée égyptien de l'Université de Bonn en Allemagne.

La tête de Séqénenrê Taâ II : autopsie d'une mort mystérieuse

Notre curiosité du jour est une tête momifiée appartenant à Séqénenrê Taâ II, qui a régné sur la Haute-Egypte, depuis Thèbes, aux alentours de 1558 à 1554 avant notre ère. Le pharaon est mort vers 30 ou 40 ans, suite à de multiples blessures. La momie, découverte intacte par Gaston Maspero en 1886, est aujourd'hui conservée au musée du Caire. Les historiens ignorent encore si le pharaon a péri sur le champ de bataille ou s'il a été assassiné.

Explorer les tunnels de la Grande Pyramide de Gizeh

Le 25 mai dernier, la revue scientifique New Scientist a annoncé que Djedi, le robot construit le Dr Robert Richardson de l’Université de Leeds au Royaume-Uni en collaboration avec Dassault Systèmes à Vélizy-Villacoublay en France, avait parmi d’explorer les tunnels conduisant à la chambre secrète de la Grande pyramide de Gizah et de mettre à jour de mystérieux hiéroglyphes rouges. Ces marques, qui sont actuellement étudiées par les égyptologues, auraient été laissées par les tailleurs de pierre, il y a 4 500 ans.

On a retrouvé le grand-père de Toutânkhamon

Une équipe d’archéologues, dirigée par l’incontournable Zahi Hawass, a exhumé près de Louxor, en Egypte, l’une des plus grandes statues de pharaons découvertes à ce jour. Il s’agit d’une représentation du pharaon Amenhotep III. La statue, haute de 3 mètres, se trouvait dans le temple funéraire à Kom al-Hitan, sur la rive ouest du Nil, au sud de la nécropole. Amenhotep III était le grand-père de Toutânkhamon (né v. -1345, mort v. -1327). Il a dirigé l’Egypte au 14ème siècle avant notre ère et son royaume s’étendait de la Nubie, au nord, à la Syrie, au sud.

Bref aperçu des dernières découvertes dans la Vallée des rois

Une nouvelle étude, dont les résultats ont été présenté au congrès annuel de l’ARCE (American Research Center in Egypt) à Chicago, montre qu’une des tombes de la vallée des rois à Thèbes (aujourd'hui Louxor) contient les sépultures d’enfants ayant succombé à la maladie. Les archéologues ont également exhumé le squelette d’une femme, mais n’ont trouvé aucune sépulture masculine.

Le mystère du tisserand égyptien au luxueux sarcophage

Il y a environ 3 200 ans, alors que l’Egypte sortait de la guerre civile, un jeune garçon nommé Nakht travaillait comme tisserand dans une chapelle funéraire. Les analyses pratiquées sur sa dépouille ont montré que son alimentation était pauvre, qu’il a souffert de malaria et qu’il est finalement décédé vers l’âge de 14 ans. Il semblerait que ses conditions de travail soient en partie responsables de sa mort précoce. Les sources anciennes montrent en effet que les tisserands étaient en bas de l’échelle sociale et que leur métier était difficile.

Les Affamés de Saqqara : sculpture pré-pharaonique ou canular ?

Cela fait plus d’une décennie que les historiens de l’art et les archéologues de l’université de Concordia à Montréal s’interroge sur l’origine d’une mystérieuse statue égyptienne. Les chercheurs n’ont pas encore déterminé s’il s’agit d’un artefact datant de plusieurs milliers d’années ou d’un faux sans valeur historique.