Dix-huit pièces d’or frappées sous le règne du Tsar Ivan Alexandre de Bulgarie (1331-1371) ont été découvertes par une équipe d’archéologues dirigée par Boni Petrunova, de l’Institut National d’Archéologie, et Nikolay Ovcharov, professeur à la Nouvelle Université Bulgare de Sofia et à l’Université Slave de Moscou.
Une équipe de cryptologues composée des linguistes Kevin Knight, de l’Université de Californie du Sud aux Etats-Unis, ainsi que de Beáta Megyesi et de Christiane Schaefer, de l’Université d’Uppsala en Suède, ont déchiffré le code secret d’un document daté du 18ème siècle, le Copiale. Ils ont présenté leurs travaux lors d’une conférence organisée par l’Association for Computational Linguistics et qui se tenait dans l’Oregon, en juin dernier (The Copiale Cipher. K. Knight, B. Megyesi, et C. Schaefer. BUCC, 2011).
Le 19 octobre dernier, une équipe d’archéologues des Universités de Manchester et de Leicester a annoncé la découverte d’un bateau funéraire viking sur la péninsule d’Ardnamurchan dans les Highlands écossais. La tombe abrite le corps d’un guerrier nordique, enterré avec ses armes, lors d’une cérémonie païenne remontant sans doute à plus de 1 000 ans.
Notre curiosité du jour est un sarcophage égyptien appartenant au musée de Torquay dans le Devon au Royaume-Uni. Il abrite la momie d’un petit garçon surnommé Psamtek et datée de 2 500 ans. L’objet et son contenu ont été retrouvés lors d’un inventaire de la collection en 2006. A l’époque, l’attention des chercheurs s’était focalisée sur Psamtek. Or, il s’avère aujourd’hui que le sarcophage est bien plus vieux que son propriétaire actuel.
Les amateurs de polars ont peut-être lu Roseanna, le premier roman de Maj Sjöwall et Per Wahlöö paru en 1965. Pour résumer l’intrigue, on peut dire que l’équipe de l’inspecteur Beck découvre le cadavre d’une jeune inconnue dans le canal de Motala, dans la province d'Östergötland (Ostrogothie en français) au sud-est de la Suède. Aujourd'hui la réalité rejoint presque la fiction puisque une autre énigme a émergé de l'ancien lac de Kanaljorden à Motala. Des crânes, montés sur des piquets en bois, ont été placés dans le lit du lac, il y a plus de 8 000 ans.
Après les samouraïs, nous nous intéressons aujourd'hui à leur arme fétiche. Notre curiosité du jour, en effet, est un sabre de 75 cm datant du 6ème siècle et trouvé dans la tombe G6, dans la nécropole de Motooka, dans l'arrondissement de Nishi-ku (littéralement quartier ouest) à 15 km du centre de Fukuoka, à la pointe nord de l'île de Kyūshū. Sa découverte à été annoncée le 21 septembre dernier par les autorités locales. L'intérêt de cette arme tient au fait qu'elle porte un ensemble d'inscriptions qui sont les traces les plus anciennes de l'utilisation du calendrier Genka dans les îles nipponnes.
Notre poursuivons aujourd’hui notre épopée macabre à travers le temps. Après la découverte de squelettes de vampires en Irlande, une seconde équipe d’archéologues vient d’exhumer les ossements d'une sorcière italienne, dans la nécropole de la ville portuaire de Piombino en Toscane. Les sépultures sont datées du 13ème siècle et suggèrent un rituel d'exorcisme, selon Alfonso Forgione, du département d’histoire et de méthodologie comparée de l’Université de L'Aquila.
Notre curiosité du jour est une sépulture médiévale irlandaise accueillant deux squelettes masculins. Elle a été mise à jour par une équipe de l’Institut de Technologie de Sligo sur un site archéologique surplombant le lac de Lough Key, au nord du comté de Roscommon. Les défunts ont été inhumés, il y a 1200 ans, avec une pierre dans la bouche. Ce rituel funéraire était destiné à empêcher les non-morts (vampires, zombies et fantômes) de revenir hanter les vivants.
Le 26 août dernier, le New-York Times consacrait un article à l’un des grands mystères de l’histoire de l’art. Pendant des décennies, les universitaires ont tenté de localiser l’un des chefs d’œuvre disparus de Léonard de Vinci (1452-1519) intitulé La Bataille d'Anghiari. La plupart d’entre eux étaient persuadés que le tableau se cachait derrière une fresque murale de Giorgio Vasari (1511-1574) exposée au Palazzo Vecchio, l'hôtel de ville de Florence. Aujourd’hui, grâce au mariage inattendu de l’histoire de l’art, de la physique nucléaire et de la photographie, la quête semble presque arrivée à son terme.
Une équipe de chercheurs allemands vient de découvrir le mortel secret du "corpus delicti", un petit flacon découvert en 1903 dans la tombe de la reine-pharaon Hatchepsout, qui régna de 1479 à 1458 av J.-C. La fiole appartient à la collection du musée égyptien de l'Université de Bonn en Allemagne.