Notre cabinet de curiosité présente aujourd'hui une sélection d'illustrations anatomiques qui fournissent une perspective unique sur l'évolution des connaissances médicales au Japon, sous l'ère d'Edo (1603-1868).
Notre cabinet de curiosité s'enrichit aujourd'hui de deux mosaïques découvertes en Israël. La première pièce, exhumée à Lod en 1996, lors de la construction d'une autoroute entre Jérusalem et Tel-Aviv, fait l'objet d'une exposition au Metropolitan Museum of Art de New-Nork, jusqu 'au 3 avril 2011. La seconde mosaïque a été révélée, dimanche dernier, à l'occasion du 10000ème anniversaire de la ville de Jéricho.
Fin septembre, les Archives Nationales britanniques, dont le siège est situé à Richmond upon Thames, au sud ouest de Londres, ont révélé au grand public un millier de rapports médicaux et journaux, rédigés par les officiers de la Royal Navy. Ces documents compilent une incroyable variété d’histoires hautes en couleurs, qui témoignent de la vie quotidienne en haute-mer, entre 1793 et 1880, ainsi que des traitements et interventions chirurgicales pratiqués sur les navires.
L'archéologue britannique Howard Carter à trouvé le masque d'or de Toutânkhamon (v. -1345 / v. -1327) en 1925. Le photographe du Metropolitan Museum of Art, Harry Burton, a immortalisé cette extraordinaire découverte grâce à une série de clichés en noir et blanc, réalisés dans la tombe du pharaon, exhumée trois ans plus tôt. Les funérailles de Toutânkhamon se sont déroulées moins d'une décennie après la turbulente période religieuse qui a vu l'émergence de l'art armanien, sous le règne d'Akhénaton (v. -1355 / v. - -1337).
Notre curiosité du jour n’est pas une image en 3D, réalisée grâce à un ordinateur, mais un plan-relief appartenant à la collection de la Direction de l’architecture et du patrimoine, répartie entre le Musée des plans reliefs aux Invalides à Paris et le Musée des Beaux Arts à Lille. Le fond compte plus d’une centaine de pièces (maquettes, cartes et plans-reliefs), fabriquées entre 1668 et 1870, quand les bastions fortifiés furent abandonnés.
Notre cabinet de curiosités s'enrichit aujourd'hui de trois extraits de mémoires et traités originaux, datant du début du 19ème siècle. Les auteurs, deux généraux français et un journaliste anglais, y énumèrent les grands principes de l'espionnage et du contre-espionnage sous Napoléon. Outre le cabinet noir, placé sous la houlette du directeur général des Postes, le comte de Lavalette; le 4ème bureau, placé sous l'autorité du ministre de la Guerre, Louis-Alexandre Berthier; le préfet de police, Louis Nicolas Dubois; le chef de la police secrète, Pierre Marie Desmarest; les hauts serviteurs de l'État, tels Charles-Maurice de Talleyrand et Joseph Fouché; ou les espions célèbres, comme Charles Louis Schulmeister; de nombreux anonymes ont alimenté les services de renseignements du Directoire et de l'Empire.
Notre objet du jour est un magnifique manuscrit enluminé, écrit par le poète Ferdowsî (940-1020), surnommé le Recréateur de la langue persane. A l'occasion du 1000ème anniversaire de son œuvre, le Shâh Nâmeh ou Shahnameh (littéralement Livre des rois en persan), le Fitzwilliam Museum à Cambridge, en collaboration avec l'Iran Heritage Foundation, lui dédie une exposition qui se tiendra jusqu'en janvier 2011.
Notre curiosité du jour est une Enigma, une machine utilisée par les Allemands pendant la seconde guerre mondiale pour envoyer des messages codés puis les décrypter. Arthur Scherbius (1878-1929), le fondateur de l’entreprise Scherbius & Ritter et l'inventeur du rotor (une roue de code câblée), enregistre un premier brevet à Berlin, le 23 février 1918 (numéro Sch 52638 IX/42n).
La période 1948-1953 inaugure l'ère glaciale de la guerre froide. Tandis que le sénateur McCarthy vient prêter main forte aux membres de la Commission sur les activités antiaméricaines qui ont commencé à faire le ménage dans les placards d'Hollywoodiens, la jeunesse américaine plébicite les superhéros et les films de science-fiction comme Le Jour où la Terre s'arrêta de Robert Wise. Parallèlement une épidémie d'observations d'OVNIS se répand à travers tout le pays, au point que même les pilotes de l'Air Force, comme Kenneth Albert Arnold, semblent atteints d'hallucinations. Cette paranoïa collective finit par donner quelques idées concrètes aux militaires.
Notre curiosité du jour est une reconstitution numérique de la voiture à vent de Guido da Vigevano (1280-1349), réalisée par l'historien allemand Ulrich Alertz. Le chercheur s'est appuyé sur le manuscrit et les plans originaux de l'ingénieur italien, le Texaurus regis Francie (chapitres XI et XII, une sorte de guide pratique des croisades à l'attention du roi de France, Philippe de Valois (1293-1350).