Pour compléter notre collection de cartes postales du père-noël russe dans l'espace, notre cabinet de curiosités s'enrichit aujourd'hui d'une série d'illustrations chinoises. Cette sélection comprend notamment des cartes de Nouvel An des années 1960 à 1990, célébrant les défis de l’astronautique.
Notre curiosité du jour est un jeu de société, créé par McLoughlin Brothers en 1890, et dont les variantes sont rééditées jusque dans les années 1920. Game of Round The world with Nellie Bly (Le jeu du tour du monde avec Nellie Bly) s'inspire de la véritable aventure d'une jeune américaine, partie sur les traces de Phileas Fogg, le héros de Jules Verne dans Le Tour du monde en quatre-vingts jours. Le roman est publié en feuilleton dans Le temps, du 6 novembre au 22 décembre 1872, puis édité par Hetzel en 1873.
La semaine dernière, nous avons vu, qu'à défaut de pouvoir supprimer les festivités de fin d'année et le traditionnel arbre de Noël, les dirigeants de l'ex-URSS s'étaient ingéniés à les détourner au profit de la propagande soviétique (cf Joyeux Noël, camarade !). Au cours de mes recherches sur ce sujet, j'ai dégotté une multitude cartes de vœux et de timbres datant de la même période et célébrant l'ère de la conquête spatiale. Or, je disposais déjà d'une collection de clichés du musée de Cosmonautique à Kalouga. J'ai donc décidé de les réunir dans une brève rétrospective de l'histoire spatiale sovieto-russe.
Les dictateurs ont toujours développé une aversion spontanée pour le père Noël et tenté de le convertir à leurs doctrines. L'un dernier, à peu près à la même époque, nous avons vu comment les nazis ont essayé de se débarrasser sans succès du gros barbu vêtu de rouge, avant de le rhabiller à la mode germanique (cf Guirlandes et svastikas). Aujourd'hui, nous passons de l'autre coté de l'ancien rideau de fer pour voir comment les soviétiques, eux, s'y sont pris avec Ded Moroz (Grand-père Gel), le père Noël russe, et son costume bleu traditionnel.
Il fut un temps où on pouvait prétendre ignorer les méfaits de la cigarette et s'affranchir des campagnes anti-tabac. De fait, les cigarettiers et les publicitaires s'en donnaient à cœur joie. Les années 1930, 40 et 50 ont vu fleurir des campagnes vantant les mérites de ce nous considérons aujourd'hui comme un vice. Des médecins, dentistes et scientifiques de toutes sortes étaient convoqués sur les affiches pour témoigner de la qualité d'une marque. Puis, se fut le tour des sportifs renommés... et même du Père-Noël !
Le véhicule sur la photo de gauche est la première voiture de sport sorti des usines soviétiques, la GL-1. Malheureusement, tous les exemplaires de cet engin ont été détruits et n'existent plus que dans les archives photographiques. Il s'agit ici d'une reconstitution, assemblée autour du châssis d'origine d'une GAZ M-1. Quatre années de recherche et de travail ont été nécessaires pour mettre au point cette copie.
Notre curiosité du jour est une épave. Il s'agit d'un bateau corsaire français, qui terrorisait les navires anglais au 18ème siècle. Il a été découvert dans la Manche, à une centaine de kilomètres des côtes du Devon.
Notre objet du jour est le journal d'un procès en sorcellerie, dirigé par le Grand inquisiteur anglais Matthew Hopkins, immortalisé en 1968 par Vincent Price dans le film de Michael Reeves, Witchfinder General. L'ouvrage, rédigé par le puritain Nehemiah Wallington (1598-1658) il y a plus de 350 ans, vient d'être digitalisé par une équipe de la John Rylands Library à l'Université de Manchester, afin de rendre son contenu accessible au grand public.
Notre curiosité du jour est une machine à écrire, inventée en 1865 par le pasteur danois Rasmus Malling-Hansen (1835 -1890) et brevetée cinq ans plus tard. On sait que l'inventeur de la machine à écrire est l'Anglais Henry Mill en 1714. Néanmoins, la Skrivekügel (littéralement boule à écrire) est le premier modèle produit et commercialisé en série.
La maison Christies’s a redécouvert un rarissime set de cartes, signé Michael Frömmer et fabriqué à Augsbourg en 1616. Cette pièce de collection, qui appartient à un descendant du général -président uruguayen Manuel Oribe (1790-1857), compte 32 cartes, ornées de gravures en argent.