William Cody (1846-1917) alias Buffalo Bill, un surnom qui lui vient de son habilité à la chasse (buffalo signifie bison en anglais), est l'une des figures les plus populaires du Far West. Buffalo Bill s'illustre comme soldat pendant la guerre de sécession, comme éclaireur dans les conflits contre les Indiens, comme coursier du Pony Express et fonde la ville de Cody dans le Wyoming.
Le Panorama du siège de Sébastopol (1854-1855) présente une vue à 360° de l’épisode principal de la guerre de Crimée qui opposa, durant 349 jours, l’armée impériale russe aux les troupes alliées (britanniques, françaises et sardes) dans le port de la mer Noire. L’auteur de cette œuvre est le fondateur de l’art panoramique russe, Francis Rubo (1856-1928), professeur à l’Académie des arts de Saint-Pétersbourg.
L'année 2010 a été extrêmement riche en découvertes pour les archéologues russes. Au total, 36 expéditions ont été menées dans le pays et à l'étranger, dont certaines ont apporté un éclairage nouveau sur notre vision du passé.
Simon Sebag Montefiore, historien britannique historien spécialisé dans l'histoire de la Russie, a consacré 10 ans de sa vie à ses travaux sur Joseph Staline et exhumé de nombreuses archives inédites. Deux ouvrages sont nés de ses recherches. Le premier, Staline: la cour du Tsar rouge, a été récompensé par le prix d'histoire du British Book Awards en 2004 et a été réédité cette année en collection de poche (Librairie Académique Perrin, Coll Tempus, 2 vol). Le second essai, Le jeune Staline, a reçu le Grand prix de la biographie politique en 2008. Simon Sebag Montefiore est également l'auteur d'une biographie de Grigori Aleksandrovitch Potemkine (Prince of Princes: the Life of Potemkin, 2000), d'une Histoire du Caucase (A History of Caucasus, 2005) et de deux romans, dont un traduit en français: Sashenka (Éditions Belfond, 2010).
Les Russes, qui respectent officiellement le calendrier grégorien mais restent attachés au calendrier orthodoxe, fêtent deux fois le Nouvel An. Le 31 décembre, le président présentent ses vœux à ses concitoyens puis, à minuit pile, l'horloge du Kremlin carillonne pour annoncer la nouvelle année. Le calendrier julien orthodoxe est décalé de 13 jours. Aussi, le 13 janvier au soir, les Russes célèbrent le vieux Nouvel an. Il en est de même pour les fêtes de Noël (24 décembre et 6 janvier), si bien qu'ils ont quatre occasions de faire la fête et d'ouvrir des bouteilles de... Sovetskoïe champanskoïe (littéralement "Champagne Soviétique" *).
La semaine dernière, nous avons vu, qu'à défaut de pouvoir supprimer les festivités de fin d'année et le traditionnel arbre de Noël, les dirigeants de l'ex-URSS s'étaient ingéniés à les détourner au profit de la propagande soviétique (cf Joyeux Noël, camarade !). Au cours de mes recherches sur ce sujet, j'ai dégotté une multitude cartes de vœux et de timbres datant de la même période et célébrant l'ère de la conquête spatiale. Or, je disposais déjà d'une collection de clichés du musée de Cosmonautique à Kalouga. J'ai donc décidé de les réunir dans une brève rétrospective de l'histoire spatiale sovieto-russe.
Les dictateurs ont toujours développé une aversion spontanée pour le père Noël et tenté de le convertir à leurs doctrines. L'un dernier, à peu près à la même époque, nous avons vu comment les nazis ont essayé de se débarrasser sans succès du gros barbu vêtu de rouge, avant de le rhabiller à la mode germanique (cf Guirlandes et svastikas). Aujourd'hui, nous passons de l'autre coté de l'ancien rideau de fer pour voir comment les soviétiques, eux, s'y sont pris avec Ded Moroz (Grand-père Gel), le père Noël russe, et son costume bleu traditionnel.
Le véhicule sur la photo de gauche est la première voiture de sport sorti des usines soviétiques, la GL-1. Malheureusement, tous les exemplaires de cet engin ont été détruits et n'existent plus que dans les archives photographiques. Il s'agit ici d'une reconstitution, assemblée autour du châssis d'origine d'une GAZ M-1. Quatre années de recherche et de travail ont été nécessaires pour mettre au point cette copie.
La petite république d'Ingouchie (4 000 km2) est située à l'est du Caucase, entre la Géorgie, l'Ossétie du Nord et la Tchétchénie. Son paysage est marqué par la présence de tours, dont l'architecture est unique. Ces bâtiments, utilisés à la fois pour la surveillance et la défense du territoire, servaient aussi d'habitations. La plupart du temps, les tours ont donc été érigées au sommet des rochers et à proximité des terres fertiles.
Des photos aériennes, vieilles de 40 ans, ont permis aux scientifiques russes de détecter, dans les montagnes du Caucase, les traces d’une civilisation datant de l’Age de Bronze. A partir des photographies en noir et blanc, prises sous l’ère soviétique, les chercheurs ont pu retrouver des sites situés entre 1400 et 2400 mètres d’altitude.