Depuis des siècles, les pyramides d'Égypte fascinent et inspirent toutes sortes de théories. En 1997, l'égyptologue américain, Mark Lehner a publié un catalogue exhaustif de ces monuments ("The Complete Pyramids", Thames & Hudson) qui fait aujourd'hui autorité dans le monde universitaire. Le très médiatique gardien de la nécropole de Gizeh, le docteur Zahi Hawass, propose quant à lui, un ouvrage de vulgarisation qui couvre l'histoire de la quatrième dynastie (vers 2575-2465 avant J.C.).
Trois équipes de chercheurs du CNRS et de l'INRAP ont annoncé des découvertes majeures ces dernières semaines.
Les archéologues pensent avoir exhumé, dans la ville universitaire de Pecs au sud-est de la Hongrie, les fondations de la maison (ou plutôt la cave) du prince valaque Vlad III Ţepeş, plus communément connu sous le nom de Dracula. Cette découverte tombe à pic, si on en croit le site hongrois Pesticides.hu, puisque la ville prépare des festivités pour 2010.
Regardez la photo à gauche. Ces objets, datés du 12ème siècle, sont exposés au British Museum à Londres et au National Museum of Scotland à Édimbourg. La BBC a annoncé la semaine dernière qu'ils allaient partir en tournée à travers toute l'Écosse. A votre avis, à quoi servaient ces figurines ? Petit indice : l'un de ces artefacts apparait dans le film de Chris Colombus, "Harry Potter à l'école des sorciers".
Lorsqu'on évoque la guerre au Moyen-Age, on a tendance à imaginer d'immenses champs de bataille à ciel ouvert, des hordes de cavaliers chargeant l'ennemi et des soldats en armures s'affrontant dans des corps à corps sanglants. On pense à la bataille d'Hastings ou d'Azincourt. Celles-ci sont des exceptions. En réalité, la guerre au Moyen-Age est plutôt une succession de sièges nécessitante un haut degré de technicité. Les belligérants développent des stratégies et des armes de plus en plus sophistiquées, si bien qu'au milieu du 12ème siècle, la guerre de siège est devenue une véritable science confiée à un corps spécialisé : les ingeniatores
La devinette du jour concerne un objet daté de plus de 2300 ans. Le Dr. Ayelet Gilboa de l'Université d'Haifa et le Dr. Ilan Sharon de l'Université hébraïque de Jérusalem ont annoncé sa découverte, le 15 septembre dernier, sur le site archéologique de Tel Dor à 30 km au sud d'Aïfa. Regardez l'image à gauche. Selon vous, de quoi s'agit-il ?
Si on s'assoit sur les marches de la fameuse pyramide El Castillo, près de l'ancienne ville Maya de Chichén Itzá (péninsule du Yucatán, au Mexique), on entend un drôle de bruit. Lorsque les visiteurs escaladent le colossal escalier, leurs pas résonnent comme des gouttes de pluie tombant dans un sceau d'eau. Deux chercheurs ont récemment émis l'hypothèse que les bâtisseurs Mayas avaient trouvé, grâce à ce système, un moyen de communiquer avec leurs dieux.
Depuis plus de 60 ans, les manuels d'Histoire nous apprennent qu'Adolf Hitler et sa maîtresse, Eva Braun, se seraient suicidés dans un bunker le 30 avril 1945 alors que les Russes bombardaient Berlin. Le dictateur aurait avalé une capsule de cyanure avant de se tirer une balle dans la tête. Cette théorie est aujourd'hui remise en question par un groupe de scientifiques américains. Des analyses ADN, réalisées sur un crâne attribué au Führer depuis des décennies, ont révélées qu'il appartiendrait en réalité à une femme âgée de 20 à 40 ans.
Les scientifiques utilisent des outils de plus en plus sophistiqués qui permettent d'explorer le passé et d'en tirer des conclusions inattendues. Deux études récentes, menées par des généticiens et des archéologues, ont été publiées, le 24 septembre dernier, dans les revues Current Biology et Nature. La première porte sur les peuples scandinaves, la seconde sur les populations du sous-continent indien.
Les chroniqueurs du Moyen-Age ont présenté Saladin comme le champion de l'unité islamique, un preux chevalier, magnanime et fin diplomate. Or cette image a fait long feu dans l'imaginaire collectif du XXème siècle.