Notre curiosité du jour est une relique biblique qui a monopolisé les colonnes des médias anglo-saxons ces dernières semaines. Il faut dire que le scénario est digne du Da Vinci Code de Dan Brown ! En mars dernier, une équipe britannique, dirigée par David Elkington, a annoncé la découverte de 70 rouleaux et manuscrits, composés de 5 à 15 folios chacun et d'un portrait de Jésus, datant de près de 2 000 ans. Les chercheurs l'ont surnommés le codex en plomb.
Notre curiosité du jour (photo de gauche) devrait enchanter les amateurs d'articles de mode Vintage. Sa découverte a été annoncée, mercredi dernier, avec la parution d'un article dans la revue scientifique Plos One. Il s'agit d'une chaussure en cuir, taille 37. Le soulier à lacets, vieux de plus de 5500 ans, est plus ancien que les pyramides d'Égypte et les mégalithes de Stonehenge en Grande-Bretagne. Il était pourtant si bien conservé que les archéologues ont d'abord pensé qu'il avait été fabriqué quelques centaines d'années plus tôt.
Le 16 mai dernier, le Hürriyet Daily News a annoncé qu'un flacon de médicaments en terracotta, vieux de 2300 ans, avait été exhumé à Bodrum (sur le site de l'antique ville grecque d'Halicarnasse) au sud-ouest de la Turquie.
Notre curiosité du jour est un trésor constitué de 44 pièces d'or et de 76 pièces d'argent vénitiennes, datant de l'ère byzantine au 13ème siècle. Elles ont été exhumées récemment dans la forteresse de Kale (Kale signifie forteresse en Turc) à Skopje, la capitale de la République de Macédoine.
Depuis plusieurs années les chercheurs américains du Lunar Legacy Project mènent une campagne visant à inscrire le site atterrissage d'Apollo 11, la Mer de Tranquilité, au Patrimoine Mondial de l'Humanité. Il s'agit d'éviter que des objets de la mission soient revendus aux enchères ou sur des sites Internet comme e-bay. Les archéologues de l'espace ont récemment gagné une première bataille puisqu'ils ont obtenu de l'État de Californie qu'il classe les vestiges d'Apollo 11 au tableau de l'Office of Historic Preservation.
Cette année marque le 2054ème anniversaire de l'assassinat de Jules César pendant les Ides de Mars (15 mars) en l'an 44 avant J.C. Si vous êtes de ceux qui ont comploté contre le dictateur romain, vous relirez Shakespeare avec délectation avant de rejoindre votre juste place dans l'un des 9 cercles infernaux répertoriés par Dante dans la Divine comédie. Si vous êtes de ceux qui ont porté les coups, alors le British Museum vous offrira peut être une pièce souvenir pour vous acquitter de votre passage sur le Styx.
Notre curiosité du jour est une énigme qui laisse pantois les historiens britanniques. Il s'agit d'un texte en vieil anglais, gravé sur un mur de la cathédrale de Salisbury, et découvert récemment derrière le monument d'Henry Hyde. Une expertise des caractères a permis de dater cette inscription du 15ème siècle mais son sens reste un mystère. Les archéologues ont finalement décidé de lancer un appel à la population dans l'espoir que quelqu'un pourra le résoudre.
Un Anglo-saxon présenterait ce livre sous l'astucieuse appellation de Coffee Table Book (littéralement livre de table de salon). Il s'agit en effet d'un ouvrage décoratif (format à l'italienne), mais néanmoins instructif, et destiné à être feuilleté ponctuellement. Les objets sont présentés chronologiquement et accompagnés d'une notice, prétexte à un cours d'histoire de France. Ceux d'entre vous qui sont calés sur le sujet n'apprendront pas grand chose. Pour ma part, j'y ai dégoté quelques anecdotes amusantes.
Jeu de stratégie, jeu de Nazis ? Non, ceci n'est pas un pamphlet contre les jeux de tactique. Il s'agit de notre curiosité du jour: un jeu de société édité sous le IIIème Reich et intitulé Adlers Luftverteidigungs spiel (Aigle, jeu de défense aérienne). Le but du jeu consiste à déplacer ses pions sur un plateau illustré, soit pour défendre sa position, c'est-à-dire celle de la mère patrie ; soit pour attaquer l'ennemi, représenté par les Alliés. Cela ressemble un peu à RISK mais en plus agressif.
Notre curiosité du jour est une sculpture en bronze, datant de la fin du 13ème siècle ou du début du 14ème siècle, et originaire du Nigeria. Cette tête est l'une des plus fameuses pièces de collection du département d'ethnologie du British Museum. Du 4 mars au 6 juin 2010, le musée londonien présentera d'autres spécimens originaires d'Afrique de l'Ouest dans une exposition consacrée au Royaume de Ife, le berceau ancestral et mythique des Yorubas.