Il est de l'archéologie comme de la végétation, le printemps est propice aux éclosions et autres épanouissements. Dans l'actualité récente, les découvertes de trésors fleurissent: pièces, bijoux, statuts... Allons faire un rapide survol de ces découvertes, le plus souvent accidentelles.
Les anglais souvent disent n'avoir pas connu d'invasion depuis le Normand Guillaume le Conquérant. Pourtant, une récente exposition, Royal River: Power, Pageantry and the Thames (la puissance, le faste et la Tamise) pour le jubilé de diamant de la reine, nous rappelle une autre histoire. Nous sommes en 1654, la première guerre anglo-néerlandaise se termine par une victoire militaire anglaise et la reconnaissance du "Navigation Acts".
Il y a quelques semaines, nous vous présentions la série télévisée Les Tudors et aujourd'hui ce n'est pas par la fiction que les Tudors reviennent dans l’actualité, mais par leurs écrits. Deux lettres ont, en effet, été retrouvées par la steward de Dunham Massey. Découverte fortuite alors qu'elle cherchait à rassembler des documents pour une exposition sur la monarchie sombrement intitulée: « Fidélité et Obéissance ».
Noel Malcolm, spécialiste de Thomas Hobbes et professeur au All Souls College de l'Université d'Oxford au Royaume-Uni. Dans un article paru dans le dernier numéro de The Historical Journal et intitulé An Unknown Policy Proposal By Thomas Hobbes, il présente un document inédit et non-daté dans lequel le fameux philosophe expose sa vision de la politique à mener dans la série de conflits qui opposa les Royalistes, les Parlementaires, les Covenantaires écossais et les confédérés irlandais, au cours de la Guerre des trois royaumes (1639-1651) et des guerres civiles (1642-1651) qui secouèrent l'Angleterre durant les règnes de Charles 1er et de son fils Charles II.
Le 25 janvier dernier la chaîne de télévision du National Geographic a diffusé un documentaire intitulé Viking Apocalypse et défendant la théorie selon laquelle, le charnier découvert sur le site de Ridgeway Hill dans le Dorset au Royaume-Uni, accueillerait les sépultures de 54 mercenaires vikings exécutés par décapitation au tournant du 11ème siècle.
Au début de l'année 2011, le CafeduWeb vous informait d'une nouvelle découverte sur l'origine des pierres bleues de Stonehenge. Cette découverte rajoutait quelques kilomètres de transport, mais le facilitait en éliminant une partie du trajet en zone accidentée. Depuis, les recherches ont continué et la localisation du site d'extraction des pierres blues s'est précisée.
Le 19 octobre dernier, une équipe d’archéologues des Universités de Manchester et de Leicester a annoncé la découverte d’un bateau funéraire viking sur la péninsule d’Ardnamurchan dans les Highlands écossais. La tombe abrite le corps d’un guerrier nordique, enterré avec ses armes, lors d’une cérémonie païenne remontant sans doute à plus de 1 000 ans.
Notre curiosité du jour est un sarcophage égyptien appartenant au musée de Torquay dans le Devon au Royaume-Uni. Il abrite la momie d’un petit garçon surnommé Psamtek et datée de 2 500 ans. L’objet et son contenu ont été retrouvés lors d’un inventaire de la collection en 2006. A l’époque, l’attention des chercheurs s’était focalisée sur Psamtek. Or, il s’avère aujourd’hui que le sarcophage est bien plus vieux que son propriétaire actuel.
L’affaire Jack l’éventreur (Jack The Ripper en anglais) a toujours fasciné le grand public, ainsi qu’en témoignent le grand nombre d’associations, comme la Whitechapel Society, et de sites Internet, à l’instar du JTR Forums et Casebook. Depuis deux décennies, les universitaires de différentes disciplines, historiens, sociologues, médecins ou criminologues, s’y intéressent également. Leurs différentes approches seront présentés, les 28 et 29 octobre prochain, dans le cadre d’un séminaire organisé par la Drexel University à Philadelphie et intitulé Jack the Ripper Through a Wider Lens (littéralement Jack L’Éventreur à travers une large loupe).
On se doutait que les conditions de vie des marins du 19ème siècle n’étaient pas très confortables mais il semblerait qu’elles étaient encore pires qu’on ne l’imaginait. Une équipe de chercheurs des universités d’Oxford et de Cranfield au Royaume-Uni, a réalisé une étude ostéologique portant sur 340 squelettes exhumés des cimetières de la Royal Navy à Greenwich, Gosport et Plymouth.