Howard Falcon-Lang, paléontologue au Royal Holloway de l'Université de Londres, fouillait dans les archives du British Géological Survey (Observatoire Britannique de Géologie) à la recherche d'échantillons de bois fossilisés. Il ouvrit alors un tiroir marqué: "fossiles de plantes non identifiées". A l'intérieur, il découvrit une centaine de lames de microscopie: en fait des lamelles de pierre ou de fossiles polies. Et là, surprises, avec un S!
La pièce MS 2063 de la collection Schøyen révèlerait une description de la mythique tour de Babel. Comme toujours, lorsqu'il s'agit d'archéologie biblique, tout est à remettre en perspective pour ne pas dire en doute. Cependant, la tablette sculptée existe bien, sa datation est établie. Une tour y est bien gravée et un roi authentifié préside le tout.
Allez, laissons de côté Stonehenge, pour aller voir aux Orcades. Toujours fertile en découvertes archéologiques, les petites îles écossaises, reviennent à la charge avec le site de Ness of Brodgar. Ce lieu est d'abord connu pour son cercle de pierres dressées: l'anneau de Brodgar. Puis, ce sont les restes d'un temple qui ont été découverts et explorés. Les fouilles continuent et révèlent quelques surprises.
Au début de l'année 2011, le CafeduWeb vous informait d'une nouvelle découverte sur l'origine des pierres bleues de Stonehenge. Cette découverte rajoutait quelques kilomètres de transport, mais le facilitait en éliminant une partie du trajet en zone accidentée. Depuis, les recherches ont continué et la localisation du site d'extraction des pierres blues s'est précisée.
Si le rapprochement étymologique entre roumain et romain semble évident à notre époque, il n'en était pas de même lors des périodes précédentes. Bien que les Roumains s'appelaient Roumains dès le 15ème siècle, pour les étrangers ils étaient des Valaques. Il faudra attendre Elysée Reclus et sa Géographie Universelle, au 19ème siècle, pour que le terme Roumain devienne international.
Le site de Sibudu, en Afrique du Sud revient à la une de l'archéologie après la découverte d'une manufacture de pigments, la découverte de fléches en pierre taillée de 640000, c'est la découverte d'un matelas confectionné par nos ancêtres il y a 77000 ans, qui repousse de 50000 l'invention du matelas. Mais bien plus qu'un simple confort pour ses lombaires, Homo sapiens avait déjà découvert l'objet multi-fonctions.
Parfois le recoupement d'informations donne des choses étonnantes. D'un côté nous avons des peintures ou plutôt des gravures du mésolithique laissées sur les murs d'une grotte, de l'autre côté une publication dans la revue Asian Journal of Andrology sur la relation taille des doigts et taille du pénis, alors que conclure après la lecture de ces deux études?
Depuis un mois, le 27 Juillet, la nouvelle tombe régulièrement sur différents sites internet. Une équipe d'archéologues aurait retrouvé la tombe de Saint Philippe. Une flopée d'articles dont les sources restent obscures quelques soient leurs auteurs, revues ou sites internet. Encore une fois, au nom du sensationnalisme, le copier/coller fait foi. Alors revenons un peu sur les faits.
Notre curiosité du jour est une tête momifiée appartenant à Séqénenrê Taâ II, qui a régné sur la Haute-Egypte, depuis Thèbes, aux alentours de 1558 à 1554 avant notre ère. Le pharaon est mort vers 30 ou 40 ans, suite à de multiples blessures. La momie, découverte intacte par Gaston Maspero en 1886, est aujourd'hui conservée au musée du Caire. Les historiens ignorent encore si le pharaon a péri sur le champ de bataille ou s'il a été assassiné.
Si ce genre de gros titre pourrait sans trop de surprise faire suite à un match de football, il semble beaucoup plus surprenant sur la pierre tombale d'un gladiateur datée de 1800 ans. Cette stèle était située en Turquie et se trouve maintenant au Musée du Cinquantenaire de Bruxelles. Elle montre la gravure d'un gladiateur terrassant son adversaire suivi d'un texte.