William Kidd est un fidèle sujet britannique des colonies d'Amérique. C'est un riche marchand de New-York, marin, défenseur de l'Angleterre contre les Français. En somme, un homme respectable, exécutant pour le compte d'un conglomérat d'hommes puissants (comte, ministres et autres gouverneurs) une chasse aux pirates le long des côtes américaines.
En tout cas, c'est l'image de Kidd à son départ. Mais très vite, l'homme surprend son monde. Il part bien à la chasse aux pirates mais ceux d'Indes Orientales plutôt que d'Indes Occidentales. Y-aurait-il eu méprise sur les termes?
Après de nombreux déboires, des revers de fortune et quelques mauvaises actions en Mer Indienne, William Kidd retourne aux Caraïbes. Sur l'île d'Anguilla, il apprend que son nom est noté sur la liste des pirates.
Britanniques, française, allemande, indienne, américaine, imaginaires... ajoutons aujourd'hui une nouvelle origine à nos pirates: hollandaise. Cornelis Corneliszoon Jol est amiral de la république hollandaise, corsaire et, en ces temps troublés de la première partie du XVIIème siècle, certainement pirate et flibustier.
La maison Christies’s a redécouvert un rarissime set de cartes, signé Michael Frömmer et fabriqué à Augsbourg en 1616. Cette pièce de collection, qui appartient à un descendant du général -président uruguayen Manuel Oribe (1790-1857), compte 32 cartes, ornées de gravures en argent.
Quittons les Caraïbes et tournons-nous vers la mer des pirates: l'océan indien. Boudé par le cinéma hollywoodien, nous oublions souvent que c'est dans cet endroit où la piraterie « réelle » a le plus sévi. Parmi les grands pirates orientaux se trouvent Kanhoji Angre; pirate pour les uns, corsaires pour d'autres, révolutionnaires pour beaucoup.
Nous poursuivons aujourd'hui notre petite enquête iconographique sur les sports d'hiver (cf Un siècle de sport d'hiver #1 Le ski) avec une collection de photographies datant des 19ème et 20ème siècle. Dans un article intitulé The first humans travelling on ice: an energy-saving strategy? (Les premiers déplacements humains sur la glace: une stratégie d'économie d’énergie) et publié dans la revue scientifique Biological Journal of the Linnean Society en 2008, le professeur Federico Formenti, de l'Université d'Oxford, a montré que les premiers patins à glace apparaissent en Finlande, il y a 4000 ans.
On se doutait que les conditions de vie des marins du 19ème siècle n’étaient pas très confortables mais il semblerait qu’elles étaient encore pires qu’on ne l’imaginait. Une équipe de chercheurs des universités d’Oxford et de Cranfield au Royaume-Uni, a réalisé une étude ostéologique portant sur 340 squelettes exhumés des cimetières de la Royal Navy à Greenwich, Gosport et Plymouth.
Les conquistadors espagnols ont introduit le cochon d'Inde en Europe après la conquête du Pérou en 1532. Une étude récente, dont les résultats sont parus dans le Journal of Archaeological Science, nous apprend que ces animaux n'étaient pas simplement considérés comme d'adorables petites curiosités et appréciés par les membres des hautes sociétés européennes, mais qu'ils avaient été largement adoptés comme animaux de compagnie dans les classes moyennes, dès le tournant des 16ème et 17ème siècles.
Monbars, un nom à faire frémir plus d'un Espagnol. Dans son "Hiftoire des avanturiers flibustiers", Alexandre-Olivier Exquemelin introduit son personnage ainsi: "En effet comme les l'Espagnols ont été le fléau des Indiens, l'on peut dire que les aventuriers sont le fléau des Espagnols, mais il n'en est point qui leur ait plus de mal que le jeune Monbars, surnommé: l'exterminateur."
Cet artefact est une bouteille d'origine allemande, datant du 17ème siècle.Elle a été exhumée en septembre dernier près d'un pub Anglais du Staffordshire .
Où l'on retrouve Monbars en compagnie de boucanier et d'indiens sur le propre navire, deuxième vaisseau de la flotte de son oncle (et récemment acquis ou plutôt conquis). Sitôt embarqué et sa troupe équipée, les deux navires font route vers les navires espagnols objets de toutes les convoitises.
La vie de John Evans ou n'est pas Morgan qui veut. Tout comme Henry Morgan, John Evans est gallois. Tout comme Henry Morgan, Evans est parti cherché fortune en Indes de L'Ouest (les Caraïbes de nos jours). Il est devenu riche également, mais... Et oui il y a un mais.
Nous avons laissé Edward Jordan, le 13 septembre 1809, alors qu'il vient de se saisir du «Trois Soeurs». Un acte dicté par d'obscures raisons, acte de piraterie ou pas? La question n'a pas de réponse claire, ce qui est certain c'est que des hommes ont péri.
Les congés d'hiver et la saison des sports de neige s'achèvent. Aussi, c'est avec un peu de nostalgie, que notre cabinet de curiosité s'enrichit d'une série de clichés, datant de la fin du 19ème siècle et du début du 20ème siècle. Si les archéologues du musée du ski du Västerbotten à Umea, en Suède, ont montré que l'invention des skis remonte au néolithique et que les habitants de la en Sibérie, de la Scandinavie et des pays baltes utilisaient déjà les planches en 3200 ans avant J.-C, on considère que les Norvégiens sont les inventeurs du ski moderne.
Après les samouraïs, nous nous intéressons aujourd'hui à leur arme fétiche. Notre curiosité du jour, en effet, est un sabre de 75 cm datant du 6ème siècle et trouvé dans la tombe G6, dans la nécropole de Motooka, dans l'arrondissement de Nishi-ku (littéralement quartier ouest) à 15 km du centre de Fukuoka, à la pointe nord de l'île de Kyūshū. Sa découverte à été annoncée le 21 septembre dernier par les autorités locales. L'intérêt de cette arme tient au fait qu'elle porte un ensemble d'inscriptions qui sont les traces les plus anciennes de l'utilisation du calendrier Genka dans les îles nipponnes.
Une équipe de cryptologues composée des linguistes Kevin Knight, de l’Université de Californie du Sud aux Etats-Unis, ainsi que de Beáta Megyesi et de Christiane Schaefer, de l’Université d’Uppsala en Suède, ont déchiffré le code secret d’un document daté du 18ème siècle, le Copiale. Ils ont présenté leurs travaux lors d’une conférence organisée par l’Association for Computational Linguistics et qui se tenait dans l’Oregon, en juin dernier (The Copiale Cipher. K. Knight, B. Megyesi, et C. Schaefer. BUCC, 2011).
Le professeur Mark Stoyle, de l'Université de Southampton, a montré récemment comment les historiens contemporains se sont laissés abuser par une campagne de propagande vieille de 350 ans. Les légendes populaires sur la guerre civile anglaise (1642-1651), qui opposa les Têtes Rondes (partisans du parlement) aux Cavaliers (les Royalistes)rapportent que les Parlementaires étaient terrorisés par un démon canin, compagnon du prince Rupert (1619-1682), comte palatin du Rhin, duc de Bavière et de Cumberland et neveu du roi Charles 1er d'Angleterre (1600-1649).
Peter Easton était un marin anglais devenu pirate par inadvertance. En 1602, ce cher Peter voguait entre Angleterre et Terre Neuve avec une lettre de marque de la reine Elisabeth lui donnant l'autorisation de protéger les flottilles de pêche anglaises, de couler les navires espagnols et autres fantaisies flottantes non identifiées voir françaises.
15-22 Mai 1704, la brigandine « Charles » jette l'ancre au port de Marblehead (au nord de Boston près de Salem, Massachusetts, USA maintenant, Angleterre à l'époque). Ses cales sont pleines du butin d'une course d'une année environ. Le « Charles » est un navire corsaire armé par de riches marchands et citoyens de Boston. Charles Hobby, le Colonel Nicholas Paige, Willaim Clarke, Benjamin Gallop et John Colman contribuent ainsi à l'effort de guerre anglais contre les français installés en Arcadie et à Terre-Neuve.
On peut devenir pirate par choix, par mégarde, parce que l'occasion se présente, par vengeance ou par psychose. C'est cette explication qui pourrait convenir le mieux à Edward Jordan: premier pirate à être condamné au Canada.
Le vie trépidante de William Kidd, marchand, rebelle, aristocrate et marin. Un cocktail détonnant, qui placera Kidd, à de nombreuses reprises et pour de nombreuses raisons, sous les bonnes ou mauvaises grâces de la couronne d'Angleterre.
Cette semaine, laissons de côté les eaux chaudes de la Caraïbe et le soleil de l'océan indien, pour rencontrer une pirate d'eau froide: Klaus Störtebeker ou Klaus « le videur de chope d'un trait » si on traduit son surnom.
Lorsqu'on évoque la guerre au Moyen-Age, on a tendance à imaginer d'immenses champs de bataille à ciel ouvert, des hordes de cavaliers chargeant l'ennemi et des soldats en armures s'affrontant dans des corps à corps sanglants. On pense à la bataille d'Hastings ou d'Azincourt. Celles-ci sont des exceptions. En réalité, la guerre au Moyen-Age est plutôt une succession de sièges nécessitante un haut degré de technicité. Les belligérants développent des stratégies et des armes de plus en plus sophistiquées, si bien qu'au milieu du 12ème siècle, la guerre de siège est devenue une véritable science confiée à un corps spécialisé : les ingeniatores
En mai prochain devrait sortir le film événement de Ridley Scott avec Russell Crowe dans le rôle de Robin-des-Bois. Mais d'où vient vraiment ce personnage qui nous fascine depuis plus de 700 ans et inspire tant le cinéma et la littérature (jusqu'à Alexandre Dumas)? Quel est la part de réalité dans la légende de Robin-des-Bois ? Ce hors-la-loi, héros du peuple, a-t-il réellement harcelé Guy de Gisborne et trouvé refuge dans la forêt de Sherwood ? Ou s'agit-il d'une légende exprimant le mécontentement populaire face aux injustices croissantes ? Depuis le 19ème siècle, des historiens tentent de résoudre ces mystères.
Les Grecs ont imaginé l'ancêtre de l'ordinateur il y a 2000 ans, les Romains avaient déjà leur couteau suisse et le concept du iPhone existe depuis le 19ème siècle. Bref, c'est dire si nous n'avons rien inventé! Mais, il y a pire, encore! Sachez que, même en cette sombre période appelée Moyen-âge, nos ancêtres nous avaient devancé en créant le Filofax. Bien-sûr, la version médiévale de l'agenda modulaire est quelque peu alourdie par les impératifs du temps, mais on y retrouve la plupart des éléments de nos organisers contemporains (entrées journalières, anecdotes et proverbes, etc).
Notre curiosité du jour est une épave. Il s'agit d'un bateau corsaire français, qui terrorisait les navires anglais au 18ème siècle. Il a été découvert dans la Manche, à une centaine de kilomètres des côtes du Devon.
Nous concluons notre volet sur l'histoire des sports d'hiver (cf: Un siècle de sports d'hiver #1 Le ski et #2 Le patin à glace et à roulettes) avec une galerie de photographies consacrée à la luge et au traîneau.
Les pirates les plus célèbres sont ceux qui sont associés à un trésor toujours enfoui quelque part sur une île que même les satellites n'arriveraient pas à trouver. Jean-David Nau plus connu sous le nom de François l'Olonnais n'a pas laissé de trésor pourtant sa réputation et sa mort (il a été servi au déjeuner à des cannibales) méritent bien la lecture de ces quelques lignes.
Les archéologues ont montré que les premiers habitants du Nouveau-Monde ont construit d'impressionnants complexes architecturaux (cf: Poverty Point: richesse préhistorique des Amérindiens) composés de buttes de terre ou d'argile. Les monticules ou les anneaux de fortifications étaient parfois constitués d'un amas de coquilles (d'huîtres, de conques, de palourdes et de moules).
On a tendance à croire qu'avec le téléphone portable, on a inventé un nouveau moyen de communication permettant de se tenir informé de l'actualité, de partager des informations ou de télécharger de la musique. En réalité, le concept est loin d'être aussi récent qu'on l'imagine. En effet, dans les années 1880, lorsque le téléphone est arrivé dans les foyers, on proposait déjà aux abonnés un éventail de services qui comprenait la diffusion d'opéras en direct, de spectacles de théâtre et de séquences d'actualité.