Après avoir attiré votre attention sur le site d'Helike en Grèce, nous poursuivons notre recensement des campagnes de fouilles prévues en 2012. Du 1er au 26 juillet, nous vous proposons de vous rendre à Hippos (Sussita), un site archéologique situé sur la rive orientale de la mer de Galilée (lac de Tibériade) en Israël, près du kibboutz Ein Gev. Le projet est dirigé par le Dr. Michael Eisenberg de l'Institut d’archéologie Zinman à l'Université d'Haïfa.
Lorsque Ryszard Kapuscinski (1932-2007) était étudiant à la faculté d'histoire de Varsovie, Staline venait de mourir. Par frilosité politique, l'éditeur de la traduction polonaise d’Hérodote préféra en repousser la parution. Le livre est finalement sorti deux ans plus tard. Ryszard Kapuscinski travaillait alors pour le journal Sztandar Młodych et sillonnait la campagne polonaise à la rencontre de ses compatriotes. Son grand rêve était de traverser les frontières. Le journaliste ne fût pas déçu. Pour son premier reportage à l'étranger, sa rédaction l'envoya en Inde. Le voyage était long et il devait faire escale en Italie. C'est pourquoi, l'une de ses collègues lui fit cadeau d'un exemplaire des Histoires d'Hérodote, un compagnon idéal qui ne le quittera pratiquement plus.
Le Centre des Sciences de Montréal au Canada présente, jusqu'au 18 septembre 2011, une exposition intitulée Indiana Jones et l'aventure archéologique. Organisée en collaboration avec la LucasFilm, la maison de production de George Lucas, et de la National Geographic Society, elle présente des objets et des costumes vus dans les aventures d'Indiana Jones, ainsi que 150 véritables artefacts, dont une moitié a été prêtée par le département d'archéologie du Penn Museum à Philadelphie. Cette exposition, qui mêle réalité scientifique et fiction cinématographique, devrait ensuite faire le tour du monde.
La devinette du jour concerne un objet daté de plus de 2300 ans. Le Dr. Ayelet Gilboa de l'Université d'Haifa et le Dr. Ilan Sharon de l'Université hébraïque de Jérusalem ont annoncé sa découverte, le 15 septembre dernier, sur le site archéologique de Tel Dor à 30 km au sud d'Aïfa. Regardez l'image à gauche. Selon vous, de quoi s'agit-il ?
Certains disent que l'Histoire est un éternel recommencement. Alors que le FMI (Fonds monétaire international) annonce qu'un prêt de 30 milliards d'euros sur trois ans est accordé à la Grèce contre son engagement de mettre en œuvre un plan d'austérité sans précédent, une équipe d'archéologues révéle, qu'il y a 2300 ans, les Macédoniens ont été contraints de resserrer les cordons de leurs tuniques pour faire face à une crise similaire.
Une équipe d’archéologues, dirigée par l’incontournable Zahi Hawass, a exhumé près de Louxor, en Egypte, l’une des plus grandes statues de pharaons découvertes à ce jour. Il s’agit d’une représentation du pharaon Amenhotep III. La statue, haute de 3 mètres, se trouvait dans le temple funéraire à Kom al-Hitan, sur la rive ouest du Nil, au sud de la nécropole. Amenhotep III était le grand-père de Toutânkhamon (né v. -1345, mort v. -1327). Il a dirigé l’Egypte au 14ème siècle avant notre ère et son royaume s’étendait de la Nubie, au nord, à la Syrie, au sud.
Avec les évènements qui ont frappé le Japon ces derniers jours, le spectre d'un autre drame dévastateur a ressurgi du passé. Il s'agit du grand séisme de Kantō, qui se situe à Honshū, l'île principale du Japon, et qui avait provoqué de graves dégâts à Tōkyō, Yokohama, Kanagawa, et Shizuoka le 1er septembre 1923. Le 15 mars dernier, le journal américain, The Atlantic, a exhumé des archives une série de photographies du désastre.
A l'approche des vacances d'hiver, l'équipe de Cafeduweb, vous propose de faire le point sur les meilleures expositions à venir en 2012 à Paris et en région. Dans ce calendrier, nous avons essayer de tenir compte de toutes les périodes historiques (Antiquité, Moyen-Age, …).
Notre curiosité du jour est une relique biblique qui a monopolisé les colonnes des médias anglo-saxons ces dernières semaines. Il faut dire que le scénario est digne du Da Vinci Code de Dan Brown ! En mars dernier, une équipe britannique, dirigée par David Elkington, a annoncé la découverte de 70 rouleaux et manuscrits, composés de 5 à 15 folios chacun et d'un portrait de Jésus, datant de près de 2 000 ans. Les chercheurs l'ont surnommés le codex en plomb.
La controverse débute en octobre 2005, lorsqu'un archéologue amateur, Semir Osmanagić, annonce qu'il a découvert une pyramide sur la colline de Visočica (213 m de haut) à 25 km au nord ouest de Sarajevo. Des journalistes du monde entier se déplacent en Bosnie et près de 400 000 touristes visitent le site. Les fouilles débutent en avril 2006. Pourtant, les experts restent sceptiques et, en décembre de la même année, une pétition internationale dénonce « le canular cruel » et le « gaspillage de ressources » que constituent les recherches de la fondation. Depuis, 4 nouvelles pyramides auraient été détectées, dont deux grâce à la NASA.
William Cody (1846-1917) alias Buffalo Bill, un surnom qui lui vient de son habilité à la chasse (buffalo signifie bison en anglais), est l'une des figures les plus populaires du Far West. Buffalo Bill s'illustre comme soldat pendant la guerre de sécession, comme éclaireur dans les conflits contre les Indiens, comme coursier du Pony Express et fonde la ville de Cody dans le Wyoming.
Nous avons décidé de poursuivre aujourd'hui le difficile exercice consistant à établir le palmarès des meilleurs ouvrages historiques. Après la sélection des 100 meilleurs romans historiques, puis la liste des meilleurs romans consacrés à la préhistoire, voici donc les lauréats des meilleurs mémoires et biographies historiques. Dans cette sélection, vous trouverez ouvrages dédiés aux têtes couronnées, aux religieux, aux scientifiques, aux artistes... mais aussi des mémoires de politiciens, des récits d'archéologues ou de navigateurs,... En revanche, nous avons exclu les biographies romancées.
Il y a longtemps que nous n'avons pas joué aux devinettes. Regardez l'image de gauche. Selon vous, de quoi s'agit-il ? D'une décoration pour centre de table ? Du chapeau d'apparat de Merlin l'Enchanteur ? Je vous donne un indice. Ce magnifique objet est actuellement exposé dans un musée dont on a beaucoup parlé récemment et où sont présentées certaines des plus belles pièces de l'Antiquité égyptienne. Une précision : ce n'est pas le Louvre.
Notre curiosité du jour est un fabuleux trésor anglo-saxon exhumé cet été dans le Staffordshire. C'est Terry Herbert, un chômeur de 55 ans, qui l'a découvert grâce à un détecteur de métaux. Le butin a fait depuis l'objet d'un grand battage médiatique mais on ne connait sa véritable valeur que depuis le 25 novembre dernier.
La vie d'Ivan IV Grozny dit le Terrible (1530-1584), le sanguinaire premier Tsar de Russie, est ponctuée de mystères dont celui ultime de sa mort. Parmi ceux qui intéressent le plus les Russes, il y a l'énigme de sa bibliothèque secrète. Le tsar en aurait hérité de sa grand-mère, Sophie Paléologue (vers 1455-1503), nièce du dernier empereur byzantin et épouse du prince Ivan-le-Grand (1440-1405).
Nous avons constaté, la semaine dernière, que les supercheries n'étaient pas les seules apanages des philosophes. Si Bernard-Henri Lévy peut citer un imaginaire Jean-Baptiste Botul, les historiens peuvent aussi faire mentir les objets et parler les morts. Outre le mensonge à la petite semaine, il y a la calomnie... l'arme des médiocres, direz-vous ? Pour l'historien américain Robert Darnton, auteur d'un essai intitulé Le Diable dans un bénitier. L'art de la calomnie en France, 1650-1800, la rhétorique pamphlétaire est un genre littéraire et un art politique. Il ajoute qu'avec la révolution, les auteurs de libelles semblent avoir perdu leur sens de l'humour.
Notre cabinet de curiosités s'enrichit aujourd'hui de trois extraits de mémoires et traités originaux, datant du début du 19ème siècle. Les auteurs, deux généraux français et un journaliste anglais, y énumèrent les grands principes de l'espionnage et du contre-espionnage sous Napoléon. Outre le cabinet noir, placé sous la houlette du directeur général des Postes, le comte de Lavalette; le 4ème bureau, placé sous l'autorité du ministre de la Guerre, Louis-Alexandre Berthier; le préfet de police, Louis Nicolas Dubois; le chef de la police secrète, Pierre Marie Desmarest; les hauts serviteurs de l'État, tels Charles-Maurice de Talleyrand et Joseph Fouché; ou les espions célèbres, comme Charles Louis Schulmeister; de nombreux anonymes ont alimenté les services de renseignements du Directoire et de l'Empire.
Notre cabinet de curiosité s'enrichit aujourd'hui de deux mosaïques découvertes en Israël. La première pièce, exhumée à Lod en 1996, lors de la construction d'une autoroute entre Jérusalem et Tel-Aviv, fait l'objet d'une exposition au Metropolitan Museum of Art de New-Nork, jusqu 'au 3 avril 2011. La seconde mosaïque a été révélée, dimanche dernier, à l'occasion du 10000ème anniversaire de la ville de Jéricho.
Les dictateurs ont toujours développé une aversion spontanée pour le père Noël et tenté de le convertir à leurs doctrines. L'un dernier, à peu près à la même époque, nous avons vu comment les nazis ont essayé de se débarrasser sans succès du gros barbu vêtu de rouge, avant de le rhabiller à la mode germanique (cf Guirlandes et svastikas). Aujourd'hui, nous passons de l'autre coté de l'ancien rideau de fer pour voir comment les soviétiques, eux, s'y sont pris avec Ded Moroz (Grand-père Gel), le père Noël russe, et son costume bleu traditionnel.
Une étude parue dans la revue scientifique Journal of Archaeological Science en avril dernier montre que l’infanticide était une pratique commune avant la découverte de la contraception. Il s’agissait en effet de la méthode la plus efficace et la moins dangereuse pour la mère, lorsqu’on souhaitait limiter le nombre d’enfants au sein d’une famille. Si cette pratique était admise dans de nombreuses sociétés, il semblerait qu’elle est été largement répandue dans l’Empire Romain.
Au début de l'année, Les éditions Larousse ont réédité "Mort aux Bourgeois" de Renaud Thomazo, dans la collection "L'histoire comme un roman". Cette série d'ouvrages de vulgarisation prétend mêler la rigueur historique au récit romanesque.
Une équipe d'archéologues italiens pensent avoir résolu l'un des plus grands mystères de l'histoire. Ils ont en effet localisé des ossements, des armes et des bijoux qui pourraient être les vestiges de la puissante armée de Cambyse II, le roi achéménide de l'empire Perse, qui avait disparue dans le désert égyptien il y a plus de 2500 ans. Selon Hérodote, les 50 000 soldats auraient été victimes d'une formidable tempête de sable en 525 avant notre ère.
Il semblerait que nos ancêtres n'étaient pas aussi terriens que nous le pensions. Il y a des milliers d'années, lorsqu'ils ont quitté l'Afrique pour partir à la découverte du monde, ils n'y sont pas allés à pied mais par la voie des eaux. C'est en tout cas ce qu'affirme, Thomas Strasser, archéologue à Providence College dans le Rhodes Island.
Au 1er siècle avant notre ère, Muziris assurait les échanges commerciaux entre l'Inde et l'Empire romain. Or, ce port florissant semble avoir disparu du jour au lendemain. Les archéologues ont longtemps cherché ce comptoir mythique, connu localement sous le nom de Muciri ou Vanchi. Néanmoins, un groupe de chercheurs travaillant dans le petit village de Pattanam dans le Kerala, au sud-ouest de l'Inde, pourraient avoir résolu le mystère.
Notre curiosité du jour est constitué de deux fragments de papyrus. Le document est rédigé en grec et daté du 23 février 33 av. J.-C. Sous le texte du scribe figure le mot "ginesthô" (qu'il en soit ainsi), tracé d'une autre main. Cette signature serait celle de Cléopâtre.
En période de conflits, il n'y a pas que les hommes qui participent à l'effort de guerre. Les animaux aussi sont appelés sous les drapeaux. Certains sont utilisés comme moyens de transport, d'autres comme messagers, boucliers, détecteurs de gaz toxiques, alarmes anti-bombes ou armes antichars. Éléphants, chevaux, chiens, chats, pigeons et dauphins ont ainsi payé un lourd tribut à l'esprit belliqueux des hommes. D'autres projets animaliers tels que les rats-explosifs ou les chauves-souris-bombes n'ont heureusement pas fait long feu.
Depuis quelques années, les anciens pays du bloc de l'est se sont lancés dans une quête du passé qui semble porter ses fruits. Nous avons déjà vu que l'année 2010 avait été féconde pour les archéologues Russes. Or, dans ce domaine, il semble que les Bulgares n'est rien à envier à leurs homologues.
Les archéologues amateurs qui ne pourront pas participer aux campagnes de fouilles de 2011 vont néanmoins pouvoir se consoler s'il pratique un peu la langue de Shakespeare. En effet, des blogs rédigés par des chercheurs ou des amateurs, généralement des anglophones, permettent de suivre quotidiennement les progrès de certains chantiers.
Angelo and Alfredo Castiglioni ont annoncé récemment au grand public qu'ils pensaient avoir trouvé les restes de l'armée de Cambyse II, égarée dans le désert au 5ème siècle avant J.C (cf : On a retrouvé l'armée perdue de Cambyse II). Or, l'omniprésent secrétaire général du Conseil suprême des Antiquités égyptiennes, Zahi Hawass, s'est empressé de démentir cette information sur son blog, la qualifiant d'annonce infondée. Alors, l'armée est-elle à nouveau perdue ou s'agit-il d'un imbroglio politique comme l'a déclaré Hassan Mohseni, le porte-parole du ministère iranien de la culture?
Simon Sebag Montefiore, historien britannique historien spécialisé dans l'histoire de la Russie, a consacré 10 ans de sa vie à ses travaux sur Joseph Staline et exhumé de nombreuses archives inédites. Deux ouvrages sont nés de ses recherches. Le premier, Staline: la cour du Tsar rouge, a été récompensé par le prix d'histoire du British Book Awards en 2004 et a été réédité cette année en collection de poche (Librairie Académique Perrin, Coll Tempus, 2 vol). Le second essai, Le jeune Staline, a reçu le Grand prix de la biographie politique en 2008. Simon Sebag Montefiore est également l'auteur d'une biographie de Grigori Aleksandrovitch Potemkine (Prince of Princes: the Life of Potemkin, 2000), d'une Histoire du Caucase (A History of Caucasus, 2005) et de deux romans, dont un traduit en français: Sashenka (Éditions Belfond, 2010).