Dans l'imaginaire collectif, le chevalier du moyen-Age apparaît souvent comme un individu sanguinaire, prenant plaisir à guerroyer. Or, une étude réalisée par Thomas Heebøll-Holm, chercheur à l'Institut SAXO de l'Université de Copenhague au Danemark, montre que les chevaliers ne tuaient par plaisir mais parce que c'était leur devoir, à l'instar des militaires contemporains exerçant leur métier. De même, le Moyen-Age, n'était pas aussi violent que nous l'imaginons, même si cette notion était différente de la notre.
Le 25 janvier dernier la chaîne de télévision du National Geographic a diffusé un documentaire intitulé Viking Apocalypse et défendant la théorie selon laquelle, le charnier découvert sur le site de Ridgeway Hill dans le Dorset au Royaume-Uni, accueillerait les sépultures de 54 mercenaires vikings exécutés par décapitation au tournant du 11ème siècle.
Dans le célèbre Comics américain Hagar the Horrible (Hägar Dünor le Viking, dans sa version française), Helga (Hildegarde), son épouse refuse de se laisser enfermer dans son le rôle de souveraine "innan stokks hýbýli" (enceinte sacrée du domicile) et exige que son mari participe davantage aux tâches ménagères, plutôt que de passer son temps "útan stokks" (à l’extérieur). Un article paru dans la revue scientifique Early Medieval Europe montre, en effet, que les femmes de vikings, ne restaient pas sagement à la maison pendant que leurs hommes partaient à la conquête du monde.
Lorsqu'on évoque la guerre au Moyen-Age, on a tendance à imaginer d'immenses champs de bataille à ciel ouvert, des hordes de cavaliers chargeant l'ennemi et des soldats en armures s'affrontant dans des corps à corps sanglants. On pense à la bataille d'Hastings ou d'Azincourt. Celles-ci sont des exceptions. En réalité, la guerre au Moyen-Age est plutôt une succession de sièges nécessitante un haut degré de technicité. Les belligérants développent des stratégies et des armes de plus en plus sophistiquées, si bien qu'au milieu du 12ème siècle, la guerre de siège est devenue une véritable science confiée à un corps spécialisé : les ingeniatores
Les derniers tests, réalisés par les anthropologues de l’Université Johannes Gutenberg à Mayence en Allemagne, ont prouvé que Yersinia pestis est la bactérie responsable de la peste noire qui a ravagée l’Europe au Moyen-âge. Les résultats de leurs travaux ont été publiés dans le numéro d’octobre 2010 de la revue scientifique PLoS Pathogens.
La mauvaise réputation des Vikings, envahisseurs brutaux et pilleurs de trésors, concorde mal avec l'image d'un peuple se souciant de collecter les déchets et de réparer les matériaux usagés. Évidemment, ils n'étaient pas des écolos avant-gardistes. Néanmoins, les archéologues ont annoncé la découverte d'un centre de recyclage du fer sur le site de la bataille de Fulford, dans le Yorkshire, qui opposa les Vikings aux Anglo-saxons le 20 septembre 1066.
Le 25 octobre 1415, pendant la guerre de Cent ans (1337 à 1453), la chevalerie française est anéantie par les troupes du jeune roi d’Angleterre Henri V (1387-1422), à Azincourt au nord de la Somme.
Le 19 octobre dernier, une équipe d’archéologues des Universités de Manchester et de Leicester a annoncé la découverte d’un bateau funéraire viking sur la péninsule d’Ardnamurchan dans les Highlands écossais. La tombe abrite le corps d’un guerrier nordique, enterré avec ses armes, lors d’une cérémonie païenne remontant sans doute à plus de 1 000 ans.
Les Grecs ont imaginé l'ancêtre de l'ordinateur il y a 2000 ans, les Romains avaient déjà leur couteau suisse et le concept du iPhone existe depuis le 19ème siècle. Bref, c'est dire si nous n'avons rien inventé! Mais, il y a pire, encore! Sachez que, même en cette sombre période appelée Moyen-âge, nos ancêtres nous avaient devancé en créant le Filofax. Bien-sûr, la version médiévale de l'agenda modulaire est quelque peu alourdie par les impératifs du temps, mais on y retrouve la plupart des éléments de nos organisers contemporains (entrées journalières, anecdotes et proverbes, etc).
A l'approche des vacances d'hiver, l'équipe de Cafeduweb, vous propose de faire le point sur les meilleures expositions à venir en 2012 à Paris et en région. Dans ce calendrier, nous avons essayer de tenir compte de toutes les périodes historiques (Antiquité, Moyen-Age, …).
La légende nous dit qu'Arthur, fils du chef de clan Gallois Uther Pendragon, aurait été un roi puissant et avisé, maître du somptueux châteaux de Camelot et leader charismatique capable de réconcilier les peuples. Arthur, armé de la célèbre Excalibur, aurait combattu tous ses ennemis sans jamais faiblir et conquit l'Angleterre. Trahit par son neveu Mordred, il serait mort à Avalon. A cela viennent se greffer les épisodes des chevaliers de la Table Ronde, de la quête du Graal et de l'adultère de la Reine Guenièvre. La légende arthurienne s'expose à la BNF jusqu'au 24 janvier 2010. Par ailleurs, l'Université de Newport au Pays de Galles a produit une vidéo intitulée Reclaiming King Arthur, The Legend in the Landscape.
Le vie trépidante de William Kidd, marchand, rebelle, aristocrate et marin. Un cocktail détonnant, qui placera Kidd, à de nombreuses reprises et pour de nombreuses raisons, sous les bonnes ou mauvaises grâces de la couronne d'Angleterre.
Les premiers raids vikings en Irlande ont commencé en 795. Après plusieurs décennies de pillages, les guerriers scandinaves ont construits deux avants postes: Dúbh Linn, qui est devenu Dublin, et Linn Duchaill, dont la localisation exacte était perdue dans les ténèbres du passé… jusqu’ à aujourd’hui. Le 18 septembre dernier, des archéologues ont annoncé qu’ils avaient trouvé la colonie dans le village d’Annagassan, à 70 km de Dublin.
Après la découverte d'un nouveau cercle, ce sont les restes inhumés d'un jeune garçon qui dévoilent ou voilent de nouveaux aspects du site. La sépulture d'un jeune homme, probablement âgé de 14-15ans , a été découverte sur le site de Boscombe Down (Amesbury, 3km au Sud-Est de Stonehenge) par une équipe britannique du BGS - NERC.
En mars 2008, une équipe d'archéologues du TVAS (Thames Valley Archaeological Services) a exhumé les restes d'une trentaine de vikings dans le nouveau bâtiment du St John’s College à l'Université d'Oxford. Les ossements, dont la datation était estimée entre 960 à 1020 après J.C., comprenaient plusieurs crânes fendus. Certains squelettes présentaient également des marques de coups de couteaux dans le dos ou le bassin et des traces de brulures. Cinq vikings avaient été poignardés dans le dos et un autre décapité. Les experts sont arrivés à la conclusion qu'il s'agissait d'un nettoyage ethnique.
2011 sera-t-elle l'année de la bière en histoire? Commençons par chez nous avec la découverte d'une brasserie de 2500ans, soit datant de l'âge de fer, à Roquepertuse au Nord de l'étang de Berre dans les Bouches-du-Rhône. Si la production et la consommation de vin sont connues depuis l'Antiquité, amphores à l'appui, les preuves d'une production de bière restent rares et souvent incomplètes.
Notre poursuivons aujourd’hui notre épopée macabre à travers le temps. Après la découverte de squelettes de vampires en Irlande, une seconde équipe d’archéologues vient d’exhumer les ossements d'une sorcière italienne, dans la nécropole de la ville portuaire de Piombino en Toscane. Les sépultures sont datées du 13ème siècle et suggèrent un rituel d'exorcisme, selon Alfonso Forgione, du département d’histoire et de méthodologie comparée de l’Université de L'Aquila.
Noel Malcolm, spécialiste de Thomas Hobbes et professeur au All Souls College de l'Université d'Oxford au Royaume-Uni. Dans un article paru dans le dernier numéro de The Historical Journal et intitulé An Unknown Policy Proposal By Thomas Hobbes, il présente un document inédit et non-daté dans lequel le fameux philosophe expose sa vision de la politique à mener dans la série de conflits qui opposa les Royalistes, les Parlementaires, les Covenantaires écossais et les confédérés irlandais, au cours de la Guerre des trois royaumes (1639-1651) et des guerres civiles (1642-1651) qui secouèrent l'Angleterre durant les règnes de Charles 1er et de son fils Charles II.
Les chroniqueurs du Moyen-Age ont présenté Saladin comme le champion de l'unité islamique, un preux chevalier, magnanime et fin diplomate. Or cette image a fait long feu dans l'imaginaire collectif du XXème siècle.
Les Chessmen ne sont pas des super héros hollywoodiens mais des statuettes médiévales, dites figurines de Lewis, dont le British Museum et le National Museum of Scotland revendiquent la propriété. Dans quelques mois, elles seront en tournée à travers l'Écosse (cf : L'odyssée des Chessmen) dont elles sont originaires. Or, un article paru récemment dans Medieval Archaeology, semble remettre en cause la provenance de ces objets.
L'objet sur la photo de gauche est notre antiquité mystère du jour. De quoi s'agit-il ? D'un sac à main griffé ? D'une cage à oiseaux portative ? D'un reliquaire médiéval ? D'un prototype d'hélicoptère datant du 19ème siècle ? D'une soucoupe volante appartenant à un émir fortuné ? Il s'agit bien d'un moyen de transport, mais lequel ?
15-22 Mai 1704, la brigandine « Charles » jette l'ancre au port de Marblehead (au nord de Boston près de Salem, Massachusetts, USA maintenant, Angleterre à l'époque). Ses cales sont pleines du butin d'une course d'une année environ. Le « Charles » est un navire corsaire armé par de riches marchands et citoyens de Boston. Charles Hobby, le Colonel Nicholas Paige, Willaim Clarke, Benjamin Gallop et John Colman contribuent ainsi à l'effort de guerre anglais contre les français installés en Arcadie et à Terre-Neuve.
Le 3 septembre 1783, au 1er étage de l'Hôtel d'York (56, rue Jacob à Paris), les représentants du royaume d'Angleterre (David Hartley) ainsi que des 13 colonies américaines (Benjamin Franklin, John Jay et John Adams) signent le Traité de Paris qui marque la fin de la guerre d'indépendance et, de facto, la naissance des États-Unis.
Des photos aériennes, vieilles de 40 ans, ont permis aux scientifiques russes de détecter, dans les montagnes du Caucase, les traces d’une civilisation datant de l’Age de Bronze. A partir des photographies en noir et blanc, prises sous l’ère soviétique, les chercheurs ont pu retrouver des sites situés entre 1400 et 2400 mètres d’altitude.
Stonhedge continue à attiser la curiosité des chercheurs. Il faut dire que le site et son aura de mystère s'y prêtent bien. Ajouter à cela, le manque de documentation sur l'époque et vous obtenez le terrain de jeu idéal pour développer l'imagination des plus curieux. Parmi les nombreuses questions sans réponse, une des plus récurrente concerne le moyen de transport des pierres constituant le structure.
A priori, il s'agissait d'une campagne de fouilles de routine sur le site de Stjørdal, au nord de Trondheim, en Norvège. Mais sous le tumulus, les archéologues du Département des Sciences et des Technologies du Musée d'Histoire Naturelle ont fait une surprenante découverte. Selon Anne Haug, la directrice du projet, les chercheurs auraient exhumé d'étranges pétroglyphes datant de l'Age de Bronze.
La découverte du corps d'un individu mâle ayant vécu il y a 5000 ans suscite beaucoup de questions. -3000 av JC, est une période de transition entre le néolithique et l'age de bronze, nous sommes dans la culture de la céramique cordée. Les technologies s'affinent et les rites funéraires se complexifient tout en devenant de plus en plus standardisés.
Connaissez-vous l'archipel des Orcades? C'est un ensemble d'îles tout au Nord de l’Écosse. Les Orcades (Okney, en anglais) sont un ensemble de 67 îles coincées entre la mer du Nord et la mer de Norvège, au Sud des îles Shetland. Ces îles sont occupées par l'homme depuis le Néolithique (-6500 ans). Elles deviennent ensuite un territoire picte, puis norvégien et enfin écossais.
Il voulait devenir sculpteur, mais à l'âge de 13 ans, Auguste Escoffier (1846-1935), doit se résigner à entrer en apprentissage dans le restaurant de son oncle. C'est ainsi qu' après Antonin Carême, surnommé le "roi des cuisiniers", il deviendra "l'empereur des cuisiniers", selon le bon mot de Guillaume II.
Lors de sa sortie aux États-Unis, le film de R. Emmerich, s'inspirant de la prophétie transmise par les Mayas dont le calendrier prendrait fin le 21 décembre 2012, a créé un petit mouvement de panique qui a obligé la NASA a publier un ferme démenti sur Internet. Décidément, ce monde dont on prévoit la disparition depuis des millénaires semble coriace ! Des Assyriens, en passant par Savonarole ou Nostradamus, et jusqu'à nos meilleurs affabulateurs contemporains (y compris papes, mathématiciens, astronomes, égyptologues et créateurs de mode mal éclairés) s'y sont tous cassés les dents. Apocalypse, Armageddon ou déluge, le scénario de la fin du monde semble prendre un peu l'eau.