Notre curiosité du jour est un ordinateur portable, originaire de Crète et vieux d'au moins 3 500 ans. Selon le professeur Minas Tsikritsis, un chercheur spécialisé dans les anciens systèmes d'écriture égéens, La civilisation minoenne (2700 à 1500 av. J.-C) aurait développé ce calculateur analogique 1400 ans avant le fameux mécanisme d'Anticythère (IIème siècle avant JC).
Cet artefact mesure 21 cm de haut, 16 de large et 5 d’épaisseur. Il s’agit d’un morceau de rouage en bronze appartenant à une machine antique, dont les fragments sont exposés au Musée National d'Archéologie à Athènes.
Il n'existe pas de définition précise du mot Robot, néanmoins on admet généralement qu'il désigne une machine programmable qui imite les actions et l'apparence d'une créature intelligente, en particuliers d'un humain. Pour être qualifiée de robot, une machine doit être capable d’envoyer et recevoir des informations mais aussi de faire des mouvements, soit pour se déplacer, soit pour transporter des objets.
Les Grecs ont imaginé l'ancêtre de l'ordinateur il y a 2000 ans, les Romains avaient déjà leur couteau suisse et le concept du iPhone existe depuis le 19ème siècle. Bref, c'est dire si nous n'avons rien inventé! Mais, il y a pire, encore! Sachez que, même en cette sombre période appelée Moyen-âge, nos ancêtres nous avaient devancé en créant le Filofax. Bien-sûr, la version médiévale de l'agenda modulaire est quelque peu alourdie par les impératifs du temps, mais on y retrouve la plupart des éléments de nos organisers contemporains (entrées journalières, anecdotes et proverbes, etc).
Il y a longtemps que nous n'avons pas joué aux devinettes. Regardez l'image de gauche. Selon vous, de quoi s'agit-il ? D'une décoration pour centre de table ? Du chapeau d'apparat de Merlin l'Enchanteur ? Je vous donne un indice. Ce magnifique objet est actuellement exposé dans un musée dont on a beaucoup parlé récemment et où sont présentées certaines des plus belles pièces de l'Antiquité égyptienne. Une précision : ce n'est pas le Louvre.
2011 sera-t-elle l'année de la bière en histoire? Commençons par chez nous avec la découverte d'une brasserie de 2500ans, soit datant de l'âge de fer, à Roquepertuse au Nord de l'étang de Berre dans les Bouches-du-Rhône. Si la production et la consommation de vin sont connues depuis l'Antiquité, amphores à l'appui, les preuves d'une production de bière restent rares et souvent incomplètes.
Bien sûr, nous savons que notre vision de l'histoire est souvent tronquée ou altérée. Heureusement les techniques modernes nous permettent d'éclairer quelques zones d'ombres. Les chercheurs sont aujourd'hui capables de reconstituer un monument en 3 dimensions sur un écran d'ordinateur, de coloriser un film en noir et blanc et de restituer les couleurs originelles d'un monument. On pense, par exemple, à la cathédrale d'Amiens et à son spectacle son et lumière. Mais sait-on que les Grecs et les Romains aussi aimaient les pigments ?
Le Centre des Sciences de Montréal au Canada présente, jusqu'au 18 septembre 2011, une exposition intitulée Indiana Jones et l'aventure archéologique. Organisée en collaboration avec la LucasFilm, la maison de production de George Lucas, et de la National Geographic Society, elle présente des objets et des costumes vus dans les aventures d'Indiana Jones, ainsi que 150 véritables artefacts, dont une moitié a été prêtée par le département d'archéologie du Penn Museum à Philadelphie. Cette exposition, qui mêle réalité scientifique et fiction cinématographique, devrait ensuite faire le tour du monde.
Regardez la photo à gauche. Ces objets, datés du 12ème siècle, sont exposés au British Museum à Londres et au National Museum of Scotland à Édimbourg. La BBC a annoncé la semaine dernière qu'ils allaient partir en tournée à travers toute l'Écosse. A votre avis, à quoi servaient ces figurines ? Petit indice : l'un de ces artefacts apparait dans le film de Chris Colombus, "Harry Potter à l'école des sorciers".
Pendant des siècles, les hommes ont cru que les fossiles de dinosaures appartenaient à toutes sortes de créatures légendaires. Les chinois pensaient qu'ils s'agissait d'ossements de dragons, les grecs les attribuaient au mythique griffon (corps de lion et tête d’aigle) et les chrétiens à des géants bibliques qui auraient disparus avec le déluge. Ainsi que nous l'a raconté Philippe Taquet lors de sa conférence à Amiens (cf Escapade en compagnie d'un chasseur de dinosaure), il a fallu attendre le 19ème siècle pour que le dinosaure soit enfin identifié.
Notre curiosité du jour est un buste polychrome en grès de la reine égyptienne Néfertiti qui a beaucoup fait parler de lui, cette année. En mars dernier, l'historien de l'art, Henri Stierlin, a affirmé que l'œuvre était un faux. En octobre, la controverse a été remise au goût du jour avec la réouverture du Neues Museum de Berlin, dont la sculpture est la pièce maîtresse. Enfin, le buste de Néfertiti figure sur la liste des artefacts dont l'Égypte réclame la rétrocession et qui fera l'objet d'une conférence en mars prochain.
Blombos, Afrique du Sud, révèle bien des secrets. Le site montre qu'ici ont vécu des hommes sophistiqués, tant au point de vue technique que culturel, il y a 75000 ans. Ces hommes ont utilisé et réalisé des outils de pierre, d'os technologiquement avancés, comparés aux autres sites de la même époque, mais ils ont de plus montré une certaine préoccupation esthétique dans ces réalisations.
Allez, laissons de côté Stonehenge, pour aller voir aux Orcades. Toujours fertile en découvertes archéologiques, les petites îles écossaises, reviennent à la charge avec le site de Ness of Brodgar. Ce lieu est d'abord connu pour son cercle de pierres dressées: l'anneau de Brodgar. Puis, ce sont les restes d'un temple qui ont été découverts et explorés. Les fouilles continuent et révèlent quelques surprises.
A l'approche des vacances d'hiver, l'équipe de Cafeduweb, vous propose de faire le point sur les meilleures expositions à venir en 2012 à Paris et en région. Dans ce calendrier, nous avons essayer de tenir compte de toutes les périodes historiques (Antiquité, Moyen-Age, …).
Une étude parue dans la revue scientifique Journal of Archaeological Science en avril dernier montre que l’infanticide était une pratique commune avant la découverte de la contraception. Il s’agissait en effet de la méthode la plus efficace et la moins dangereuse pour la mère, lorsqu’on souhaitait limiter le nombre d’enfants au sein d’une famille. Si cette pratique était admise dans de nombreuses sociétés, il semblerait qu’elle est été largement répandue dans l’Empire Romain.
Le joyau de la flotte de Barbe Noire (vers 1680-1718), le Queen Anne’s Revenge s'est échoué au large des côtes de Caroline du Nord en juin 1718. Près de 300 ans plus tard des archéologues américains se sont donnés pour tâche de remonter à la surfaces les reliques qui gisaient dans l'épave. Le projet, lancé après la découverte du bateau en 1996, a déjà permis de remonter plusieurs milliers d'objets. Une nouvelle campagne de fouilles, co-dirigée par l'Université de Caroline du Nord, le Cape Fear Community College et le North Carolina Department of Cultural ressources, a débutée le 23 mai dernier.
La controverse débute en octobre 2005, lorsqu'un archéologue amateur, Semir Osmanagić, annonce qu'il a découvert une pyramide sur la colline de Visočica (213 m de haut) à 25 km au nord ouest de Sarajevo. Des journalistes du monde entier se déplacent en Bosnie et près de 400 000 touristes visitent le site. Les fouilles débutent en avril 2006. Pourtant, les experts restent sceptiques et, en décembre de la même année, une pétition internationale dénonce « le canular cruel » et le « gaspillage de ressources » que constituent les recherches de la fondation. Depuis, 4 nouvelles pyramides auraient été détectées, dont deux grâce à la NASA.
La vie d'Ivan IV Grozny dit le Terrible (1530-1584), le sanguinaire premier Tsar de Russie, est ponctuée de mystères dont celui ultime de sa mort. Parmi ceux qui intéressent le plus les Russes, il y a l'énigme de sa bibliothèque secrète. Le tsar en aurait hérité de sa grand-mère, Sophie Paléologue (vers 1455-1503), nièce du dernier empereur byzantin et épouse du prince Ivan-le-Grand (1440-1405).
Une équipe d'archéologues d'Afrique du Sud a découvert des pointes de flèches en pierre vieilles de 64 000 ans. Cette découverte repousse de 20 000 ans l'utilisation de l'arc et des flèches. Petite découverte, sans doute, mais les implications sur le développement du cerveau sont énormes.
Une équipe de chercheurs allemands vient de découvrir le mortel secret du "corpus delicti", un petit flacon découvert en 1903 dans la tombe de la reine-pharaon Hatchepsout, qui régna de 1479 à 1458 av J.-C. La fiole appartient à la collection du musée égyptien de l'Université de Bonn en Allemagne.
Les 13 et 14 octobre derniers, deux expositions miroirs consacrées aux Étrusques ont ouvert leurs portes. La première, au musée archéologique Allard Pierson de l'Université d'Amsterdam, est dédiée aux Hommes de pouvoir. La seconde, au musée des Antiquités de Leiden, se focalise sur les Femmes éminentes. A cette occasion, les visiteurs peuvent découvrir une reconstruction en 3D de la tombe Regolini-Galassi à Cerveteri en Italie.
Inspirés par les palmarès du journal britannique The Guardian qui, en juin dernier, a publié sa liste des 100 meilleurs « non-fictions », l'équipe de Cafeduweb a modestement décidé de proposer une sélection des 100 meilleurs essais historiques. Celle-ci vient compléter notre collection de biographies et mémoires. Il s'agit d'un travail un peu fastidieux, imposant des choix cornéliens. Aussi, nous avons choisi de privilégier les ouvrages récents, ceux qui ont reçu des prix littéraires et les bestsellers, ainsi que quelques livres de références. Nous les avons ensuite classé par périodes historiques.
La Grande Pyramide de Khéops est l'une des trois pyramides du plateau de Gizeh en Égypte, construites successivement par les pharaons de l'Ancien Empire. Élevée il y a 4500 ans, la pyramide abriterait ou aurait abrité le tombeau du Pharaon Khéops. Elle est la seule des sept merveilles du monde de l'Antiquité à avoir survécu jusqu'à nos jours.
Une équipe d'archéologues grecs et britanniques prétend avoir localisé l'emplacement exact du légendaire labyrinthe du Minotaure. Il s'agit d'un réseau très élaboré de tunnels souterrains exhumés d'une carrière de pierre en Crête.
L'objet sur la photo de gauche est notre antiquité mystère du jour. De quoi s'agit-il ? D'un sac à main griffé ? D'une cage à oiseaux portative ? D'un reliquaire médiéval ? D'un prototype d'hélicoptère datant du 19ème siècle ? D'une soucoupe volante appartenant à un émir fortuné ? Il s'agit bien d'un moyen de transport, mais lequel ?
Voici notre énigme du jour. Regardez l'objet sur la photo de gauche. Il s'agit du mécanisme d'une montre à gousset. Mais celle-ci n'est pas ordinaire. Savez-vous pourquoi ? Je vous donne un indice. Cette montre, qui appartient au Musée National d'Histoire Américaine à Washington depuis 1958, a été placée sous le feu des projecteurs en mars dernier.
Du 12 au 28 février dernier, tous les yeux (ou presque) étaient tournés en direction de Vancouver et chacun était suspendu aux résultats des jeux olympiques. Tout le monde admet qu'ils ont été inventés par les Grecs en 776 av. J.C, n'est-ce pas ? On sait aussi que les Romains avaient leurs jeux du cirque et que les peuples de la Mésoamérique précolombienne ont pratiqué, pendant plus de 3000 ans, un sport rituel connu sous le nom de Pok-ta-Pok (Jeu de balle en Maya).
Notre curiosité du jour est un canard mécanique en cuivre doré, capable de boire, de manger, de digérer et même de déféquer. Un mécanisme programmable lui permet également de cancaner et de barboter comme un véritable oiseau aquatique. Il a été fabriqué en 1738 par l'ingénieur grenoblois Jacques de Vaucanson (1709-1782). Une exposition lui ai consacrée au Musée Dauphinois jusqu'au 31 décembre 2011.
Au cours des quatre dernières décennies, le Museo Hermógenes Mejía Solf à Jaén dans la région de Cajamarca, au nord du Pérou, a présenté plus de 3 000 fossiles, poteries et objets en pierre hérités des cultures de l’ancienne Amazonie. Les habitants de cette région ont toujours été étonnés par la quantité d’artefacts exhumés, mais n’ont jamais rien su de leur histoire.
Notre curiosité du jour n’est pas une image en 3D, réalisée grâce à un ordinateur, mais un plan-relief appartenant à la collection de la Direction de l’architecture et du patrimoine, répartie entre le Musée des plans reliefs aux Invalides à Paris et le Musée des Beaux Arts à Lille. Le fond compte plus d’une centaine de pièces (maquettes, cartes et plans-reliefs), fabriquées entre 1668 et 1870, quand les bastions fortifiés furent abandonnés.